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Pâques 2023 : La FEME souhaite à tous les Burkinabè, la paix avec Dieu

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La Fédération des églises et missions évangéliques (FEME), dans cette déclaration en date du 7 avril 2023, souhaite une bonne fête de Pâques 2023 à tous. Elle souhaite à tous les Burkinabè, la paix avec Dieu et la réconciliation entre tous les hommes.

Intégralité du message ci-dessous !

Message de la Fédération des Eglises et Missions Evangéliques du Burkina Faso à l’orée de la Pâques 2023

Chers fidèles de nos Eglises, chers compatriotes Burkinabè à l’intérieur et à l’extérieur de notre chère patrie,

La Pâques, bien qu’apparemment moins célébrée que la Noël, est cependant, la plus grande la fête du Christianisme. Car la résurrection du Christ est au cœur de l’Evangile. Et si Christ n’était pas ressuscité, selon Paul, notre foi serait vaine.
La commémoration de la fête de Pâques 2023 se déroule cette année, dans un climat particulier, où la lutte contre l’extrémisme violent fait rage.

C’est pourquoi, dans toutes nos Eglises, nous demandons que des prières s’élèvent pour soutenir nos forces combattantes sur le terrain, afin que la victoire nous soit donnée pas seulement par les armes, mais surtout en comptant sur l’Eternel des Armées ! Comme le dit le Psaume 20 :8 « Ceux-ci s’appuient sur leurs chars, ceux-là sur leurs chevaux ; nous, nous invoquons le nom de l’Eternel Notre Dieu ».

A la Pâques, Jésus-Christ mort pour expier nos péchés est ressuscité, Son sacrifice pour le pardon des péchés de l’humanité ayant été accepté par Dieu. Alors le voile du Temple a été déchiré du haut en bas, mettant à nu le Lieu très Saint. Dorénavant, tout homme qui croit, peut entrer dans le Lieu très Saint et demander pardon pour ses propres péchés.

La Pâques nous réconcilie donc à Dieu par la résurrection du Christ, mais la Pâques nous invite également à faire la paix les uns avec les autres. En célébrant la Pâques cette année dans la sobriété au regard de la situation que nous vivons, la Fédération des Eglises et Missions Evangéliques du Burkina Faso tient à rappeler à l’ensemble du peuple Burkinabè d’être tous unis pour la reconquête de la paix et de la cohésion sociale au pays des hommes intègres. La paix est, pour un pays, ce que la santé est, pour le corps, et c’est la réconciliation des cœurs qui en est le soubassement.

Chers fidèles, chers compatriotes,

Nous prions pour que le Burkina Faso retrouve sa quiétude d’antan, et redevienne un havre de paix où il fait bon vivre. Comme à la Pâques, Jésus-Christ a vaincu la mort ! Il est ressuscité, et Il a dit : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en Moi vivra, quand même il serait mort ». Puisse la Pâques nous apporter la grâce de Dieu pour que vienne la paix dans les cœurs de tous les hommes au Burkina Faso et dans les autres pays.

Chers fidèles, chers compatriotes,

L’heure est à l’union des cœurs. Tous, Burkinabè de l’intérieur comme de l’extérieur, donnons-nous la main d’association pour venir à bout de nos différences, et pour construire un Burkina nouveau où règnent la paix et le mieux-vivre ensemble. Cela n’est possible que si chacun de nous se tourne vers Dieu le Tout-puissant. L’Agneau de Dieu Qui ôte le péché du monde nous offre cette possibilité.
En cette fête de Pâques 2023, La Fédération des Eglises et Missions Evangéliques (FEME) souhaite à tous les Burkinabè, la paix avec Dieu, et la réconciliation entre tous les hommes.

Bonne fête de Pâques 2023 à tous ! Jésus-Christ est ressuscité, Oui, Il est
vraiment ressuscité !

Pour la Fédération des Eglises et Missions Evangéliques (FEME)

Pasteur Henri YE
Commandeur de l’Ordre National

Ouargaye : une association offre un forage au secteur3

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L’association «Action de la jeunesse pour le développement du Koulpélogo (AJDK)» a remis ce lundi, un forage au quartier Tampané, sis au secteur 3 de Ouargaye, pour étancher la soif des populations devenues nombreuses avec l’arrivée des PDI.

La remise de cet important ouvrage a connu la présence de personnes ressources et bien sûr des bénéficiaires directs.

Cette infrastructure hydraulique est réalisée dans le cadre du Projet de Développement socio-économique et sanitaire dans la province du Koulpelogo.

 

Le projet est mise en œuvre grâce à l’appui financier du Bureau de Coopération Suisse et de l’Agence Consulaire au Burkina Faso avec le cofinancement de l’association « Action de la Jeunesse pour le Développement du Koulpelogo (AJDK) ».

Le problème d’accès à l’eau potable étant très préoccupant, la mise en service de cet ouvrage vient soulager la peine des habitants de ce quartier qui connait ces derniers temps, l’affluence des personnes déplacées internes du fait de la crise sécuritaire.

Selon le représentant des donateurs, l’association AJDK est engagée dans les actions de développement socio-économique, en ce sens que d’autres actions telle que la réalisation de 07 moulins pour les femmes et de 10 forages dont un muni de château d’eau, sont en cours d’exécution dans plusieurs communes de la province.

Fonds de soutien patriotique au Burkina : Plus de 7 milliards FCFA récoltés en deux mois, le Conseil d’orientation satisfait

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Le Premier ministre, Me Apollinaire Kyélèm de Tambela, a présidé la première session du Conseil d’orientation du Fonds de soutien patriotique (FSP), ce lundi 3 avril 2023 à Ouagadougou. Il s’est agi d’examiner le rapport de l’opérationnalisation dudit fonds.

Créé le 11 janvier 2023, le Fonds de soutien patriotique (FSP) a connu une nouvelle étape de sa mise en œuvre ce lundi 3 avril 2023. Le conseil d’orientation a tenu sa première session. Il s’agit de l’organe décisionnel du FSP.

Cette session a permis d’examiner le rapport de l’opérationnalisation dudit fonds. Selon le Premier ministre, Me Apollinaire Kyélèm de Tambela, président de ce conseil d’orientation, cette session leur donne l’opportunité d’évaluer les actions mises en œuvre. « Nous devons ensemble œuvrer au bon fonctionnement des organes de gouvernement en accordant un point d’honneur à la rigueur dans la gestion de ce fonds, à la transparence et à la redevabilité vis-à-vis des contributeurs et des bénéficiaires dudit fonds », a-t-il insisté.

Parlant de transparence, le comité de gestion du FSP a fait le point des contributions. À la date du 31 mars 2023, les contributions volontaires et toutes les autres actions initiées dans le cadre du FSP ont permis de mobiliser la somme de 7 754 043 516 FCFA.

« Le combat contre les terroristes qui nous imposent cette guerre asymétrique et injuste, requiert l’engagement de tous », a déclaré le Premier ministre, Me Apollinaire Kyélèm de Tambela.

Les prélèvements effectués par la BRAKINA/SODIBO représentent 75,38% des contributions soit 5.845.254.600 FCFA, suivis par les prélèvements sur les produits importés, 14,27% soit 1.106.374.500 FCFA ; les prélèvements réalisés par la MABUCIG, 5,10% soit 395.700.000 FCFA, les autres contributions volontaires, 4,77% représentant 369.814.416 FCFA et enfin par les prélèvements réalisés par LIBS, 0,48% soit 36.900.000 FCFA.

« Une bonne adhésion au niveau national »

Toutes ces ressources du FSP sont orientées exclusivement vers la prise en charge des VDP (volontaires pour la défense de la patrie) notamment les rémunérations, les dépenses de formation, les équipements et les autres dépenses. Son opérationnalisation est déjà en cours, selon Aboubacar Nacanabo, ministre en charge des finances.

« Après, nous passerons à la phase contrôle parce que les ressources qui seront mises à la disposition doivent faire l’objet de contrôle pour voir si toutes les ressources collectées sont affectées pour la prise en charge des volontaires », a-t-il précisé.

Selon le ministre des finances, Dr Aboubacar Nacanabo, il est prévu des réunions hebdomadaires pour assurer le suivi rapproché du FSP.

Malgré l’absence d’un plan de communication sur le FSP, le comité de gestion note « une bonne adhésion au niveau national ». Il déplore « la multiplication d’initiatives éparses de collecte de fonds sans synergie d’action entre elles ». Pour ce faire, le comité recommande une mise en cohérence de la communication.

Il faut rappeler que le gouvernement burkinabè a mis en place un fonds dénommé, Fonds de Soutien Patriotique (FSP) pour canaliser les contributions dans un cadre unique et organisé. Pour son bon fonctionnement, le FSP dispose de deux organes notamment le comité de gestion et le Conseil d’orientation, présidé par le Premier ministre et composé des représentants du gouvernement ; des partis politiques ; du patronat ; des syndicats et de la société civile.

Calculs rénaux : « Manger trop gras, trop sucré, trop salé est un facteur de risque », Pr Aristide Kaboré, urologue

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Les calculs rénaux, communément appelés « pierres aux reins », sont des cristaux qui se forment dans les reins et peuvent entraîner de vives douleurs. Pr Aristide Fasnéwindé Kaboré, chef de service d’urologie au Centre hospitalier universitaire Yalgado-Ouédraogo (CHU-YO) nous parle des facteurs de risques, des complications et de la prévention de cette pathologie.

de cailloux (concrétions pierreuses) dans les cavités du rein. C’est-à-dire des cailloux qui se forment dans l’appareil urinaire. « Le rein est un filtre qui va filtrer le sang afin d’éliminer certains constituants et en retenir d’autres. Ainsi, certaines substances vont se retrouver trop concentrées au niveau des reins et ces dernières doivent être diluées pour être éliminées par le rein », explique le Pr Aristide Fasnéwindé Kaboré, chef de service d’urologie au Centre hospitalier universitaire Yalgado-Ouédraogo (CHU-YO).

Il souligne que quand la concentration augmente, au lieu que ces substances soient dissoutes, évacuées par le rein, par les urines, elles vont plutôt se cristalliser, se solidifier. Ainsi, affirme-t-il, les dépôts progressifs de ces substances cristallisées vont finalement se réunir, grossir et donner un calcul qui est en rétention dans les cavités rénales. Les facteurs de risques multiples et variés dépendent du type de calcul, explique le Pr Kaboré. « Ce sont des minéraux, des pierres.

Comme pour toutes les pierres, il y a des constituants (minéraux) qui peuvent être du calcul, de l’acide urique, du phosphore, de la cystine. Ces derniers vont déterminer la cause de la présence des calculs », explique-t-il. Il y a plusieurs types de calculs. Il affirme que la majorité des calculs sont ceux qui contiennent du calcium (des calculs phosphano-calciques ou oxcalo-calciques).

Il y a aussi des calculs dits d’infections (ces calculs sont causés par certaines infections dues à des bactéries endogènes), les calculs d’acides uriques (liés à la goutte et à l’hyper uricémie : excès d’acide urique). D’autres types de calculs peuvent être induits par des médicaments ou par certaines maladies héréditaires. Selon lui, les plus importants sont les calculs calciques, d’acides uriques et d’infections.

Du sang dans les urines

Plusieurs symptômes expliquent les calculs. Il souligne que le premier symptôme qui alerte la plupart des patients, est la douleur. Car, explique-t-il, le caillou qui va se former dans le rein peut se bloquer au niveau des cavités rénales. Ainsi, les urines qui vont se produire en amont vont entrainer une distension des reins. L’urine ne pourra plus passer, les reins vont se gonfler et cela va entrainer une douleur souvent forte appelée colique néphrétique qui conduit le patient en consultation.

Aussi, poursuit-il, le second symptôme est la présence du sang dans les urines. « Comme le calcul est une pierre, elle peut entrainer des blessures au niveau de la paroisse de l’appareil urinaire et entrainer des saignements. Il y a aussi des infections qui peuvent aussi alerter », précise le Pr Kaboré. Il y a plusieurs facteurs de risques. Il soutient que le premier facteur de risque, ce sont les apports insuffisants en boisson, en eau (une mauvaise hydratation). Boire peu, diminue le volume d’urine et favorise la concentration des sels minéraux dans l’urine et augmente donc le risque de cristallisation.

« Lorsqu’une personne boit beaucoup d’eau et qu’elle en perd beaucoup, parce qu’elle habite dans un pays chaud, travaille dans une usine où il fait chaud, travaille dans un environnement clos où elle transpire beaucoup, cette personne peut être à risque de développer des calculs rénaux. Car, la personne perd beaucoup d’eau et les urines sont concentrées », déclare-t-il. Il faut savoir que le second facteur de risque est dit métabolique. Ce facteur est lié au fonctionnement de l’organisme.

Un calcul rénal est une concrétion solide formée dans les reins. (Source : internet)

« Tous les excès alimentaires, trop gras, trop sucré, trop salé, sont des facteurs de risques de lithiase et de calcul rénal. Si vous mangez trop de sucre, vous aurez à la longue un diabète qui peut être un facteur de risque. Si vous mangez beaucoup de viande et buvez suffisamment d’alcool et que vous développez une goutte, une hyper uricémie (excès d’acide urique), vous allez développer un calcul… », explique-t-il. Il renseigne qu’en dehors des apports en eau, toute personne doit contrôler son alimentation.

Il y a également des maladies génétiques et toutes les maladies du rein qui vont perturber le fonctionnement du rein peuvent être la cause de calculs. Il existe des complications des calculs rénaux. Selon le Pr, la complication la plus grave est la destruction du rein. « Le calcul peut se bloquer au niveau de la cavité du rein. Et si cela dure longtemps, le patient peut avoir une destruction du rein qui va perdre sa fonction. Si le calcul est bilatéral ou sur un rein unique, le patient peut avoir à terme, une insuffisance rénale », confie-t-il.

Une autre complication ,selon lui, est le risque d’infection. Lorsque le calcul se bloque et que les urines ne sont plus évacuées correctement, il se produit ce qu’on appelle une stase urinaire. Cette stase des urines, dit-il, va favoriser des infections qui peuvent être graves et être aussi la cause d’une destruction des reins, d’une généralisation à tout l’organisme et passer dans le sang.

Respecter les mesures diététiques

Le Pr exhorte ainsi le patient à aller toujours se faire consulter, quand il a des calculs ou lorsqu’il en développe ou qu’il a des douleurs qui se situent dans des zones qui peuvent correspondre au rein. Cette consultation permet de diagnostiquer tôt ces lithiases afin de pouvoir les traiter. Pour prévenir les calculs rénaux, il conseille de boire beaucoup d’eau, d’éviter les excès alimentaires (trop gras, trop sucré, trop salé, trop de viande).

Cette prévention concerne aussi les personnes qui ont déjà une maladie liée aux excès alimentaires. « Si, vous avez la goutte, la tension artérielle et si vous avez naturellement un surpoids ou un excès de cholestérol ou de graisse, il faut régulièrement consulter pour que l’on détecte à tant certains signes qui peuvent vous alerter que vous pouvez avoir des calculs », soutient-il. Le patient doit avoir également recours à un nutritionniste ou à un diététicien pour l’accompagner à atteindre cet objectif, lorsque celui-ci se rend compte que ses calculs sont liés à son alimentation ou à son mode de vie.

Il invite par conséquent, les patients à éviter au maximum les produits de la pharmacopée et ne les prendre quand ils sont sûrs que ce sont des petits calculs qui peuvent être expulsés. Ils doivent vérifier que ces produits ont des principes actifs bien dosés, bien connus, qui n’entrainent pas des effets secondaires ou des complications, car ces médicaments peuvent aussi entrainer une destruction du rein et une insuffisance rénale. «

Ces médicaments et ces tisanes que les patients consomment sont des médicaments qui favorisent la production d’urines, qui peuvent être utilisés dans certains cas, en prévention pour pouvoir dissoudre les substances qui produisent les calculs en augmentant la production d’urines », indique-t-il. Il a affirmé que si les calculs sont suffisamment gros pour ne plus pouvoir passer par les voies urinaires, prendre ces médicaments devient dangereux car le patient augmente les conséquences du calcul.

Effort de guerre : « Les entreprises ne contribuent pas assez », Aboubacar Nacanabo

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Sur le plateau du 20h de la RTB, ce lundi, le ministre en charge de l’Economie a confié que les entreprises n’étaient pas assez présentes en terme de contribution propre à l’effort de guerre.

Il a fait cette remarque après avoir félicité la contribution des travailleurs volontaires (publics, privés, internationaux) qui s’élève à plus de 300 millions de francs CFA pour ces premiers mois.

Ce premier bilan du fonds de contribution patriotique fait état de plus de 7 milliards de francs CFA au titre des contributions volontaires et des taxes.

Aboubacar Nacanabo a rassuré sur la bonne gestion de ce fonds qui sera mis à disposition de la Brigade des volontaires pour la défense de la patrie.

Il a donc invité tous les Burkinabè à continuer leurs efforts et les entreprises privées à leur emboîter le pas afin de soutenir les forces combattantes dont le sacrifice sur le terrain donne des résultats probants.

Les déchets électroniques : un poison pour l’environnement

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La présence des déchets électroniques dans la nature présente un risque pour l’environnement au regard des substances chimiques toxiques qu’ils rejettent. Le sol, les eaux, la flore et l’atmosphère sont l’objet d’une pollution silencieuse si bien qu’il va falloir prendre des mesures pour règlementer l’utilisation de ces appareils qui font désormais partie des habitudes.

Les smartphones, les ordinateurs, les impri-mantes, les onduleurs, les télévisions, les tablettes, les réfrigérateurs les imprimantes, les photos numériques et bien d’autres objets, voilà des appareils électroniques et électriques qui font partie de nos habitudes au point que leur utilisation est devenue un impératif.

L’évolution technologique a permis de vulgariser ces outils électroniques si bien que dans chaque famille, il est facile d’en trouver au moins un de ces appareils, que ce soit en ville ou en campagne. Dans un passé récent, des pays africains, notamment le Burkina Faso, recevaient sous le couvert de la coopération des appareils (ordinateurs, imprimantes, onduleurs…) de seconde main venus de l’Europe et de l’Asie.

Si ce type de don n’est pratiquement plus d’actualité, force est de reconnaitre que de nos jours, ces appareils électroniques usagés sont répandus dans les artères de la ville de Ouagadougou grâce à des acheteurs qui les font acheminer par conteneurs. Mais, la durée de vie de plus en plus courte de ces machines électroniques fait qu’elles viennent grossir rapidement la quantité des déchets.

Dès lors, elles deviennent problématiques non seulement pour la santé humaine, mais aussi pour l’environnement, une fois jetées à la poubelle ou dans la nature. Parce que les composants d’échange de température mis au rebut, que l’on peut trouver par exemple dans les réfrigérateurs et climatiseurs, libèrent lentement des gaz à effet de serre et contribuent au réchauffement climatique.

Dans une étude menée par l’Algérienne Yasmine Leklou en 2022 sur la « Gestion des déchets électroniques et leurs impacts sur l’environnement », il est ressorti que ces appareils qui inondent les domiciles sont constitués de milliers de produits chimiques toxiques quand ils sont abandonnés dans la nature.

Les sols contaminés par les métaux lourds

Les déchets électroniques contribuent à la dégradation des sols et des eaux.

Par exemple, des métaux lourds, à savoir le plomb, le cadmium, le cuivre et le chrome peuvent contaminer les sols. De même, ces métaux présents dans les sols peuvent être transférés vers les eaux de surface et souterraines par ruissellement, diffusion et percolation. Ainsi, les déchets électroniques peuvent dégager des substances dangereuses dans les nappes aquifères et les eaux de surface alentour, en contaminant les réserves d’eau potable des zones parfois situées à proximité des communautés.

Il ne faut pas perdre de vue que les plantes qui poussent (légumes, céréales, plantes sauvages) dans les sols contaminés peuvent être soumises aux éléments métalliques au même titre que les sols, par simple dépôt des contaminants à la surface des plantes. De plus la plante peut également accumuler les métaux au moyen de son système racinaire. Tous ces risques commandent qu’il faille prendre des précautions pour limiter les dégâts causés à l’environnement.

Dans les pays développés, l’alternative trouvée pour atténuer la pollution de l’environnement par ces déchets électroniques est le recyclage. Malheureusement, cette technologie n’est pas à l’ordre du jour au Burkina Faso ,faute de moyen. Qu’à cela ne tienne, un certain nombre de précautions peuvent être prises pour éviter de contribuer à la pollution de l’environnement.

Il faut éviter d’acheter des appareils électroniques de seconde main venus de ces pays européens. Généralement, ces outils ne répondent plus aux normes européennes si bien que les propriétaires sont obligés de s’en débarrasser pour ne pas tomber sous le coup de la loi. Il faut changer ses habitudes de consommation en réparant ses appareils (téléphones portables), plutôt que de les changer régulièrement pour éviter qu’ils n’aillent pas « gonfler » la quantité des déchets électroniques dans la nature.

22 mars 2023/Journée mondiale de l’eau : « Accélérer le changement pour résoudre la crise de l’eau et de l’assainissement »

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Plus de 2 milliards de personnes dans le monde ne disposent pas d’un accès à l’eau potable et plus de 3 milliards de personnes sont contraints à la défécation à l’air libre. C’est tout simplement odieux et honteux pour l’humanité entière qui brille pourtant de ses richesses.

A l’heure où des milliers d’acteurs de l’eau et l’assainissement du monde entier convergent vers New York pour le Sommet des Nations Unies sur l’eau qui se tient du 22 au 24 mars 2023, nous rappelons avec force que le manque d’eau potable tue 5 personnes chaque minute dans le monde particulièrement les enfants et les femmes qui sont en première ligne.

A l’occasion de la journée mondiale de l’eau 2023, l’ONU invite à accélérer le changement pour résoudre la crise de l’eau et de l’assainissement.

Eau Vive Internationale souscrit à cet appel à la mobilisation générale et reste engagée aux côtés des milliards de personnes qui souffrent du manque d’eau potable et d’un meilleur assainissement de leur milieu. Une situation aggravée ces dix dernières années par les multiples crises socio politiques et sécuritaires notamment en zone sahélienne d’Afrique qui compte plusieurs millions de déplacés internes dans plusieurs pays comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Face à ce drame à ciel ouvert, Eau Vive Internationale, ses associations membres, ses partenaires, sont plus que jamais mobilisés pour rendre effectif le droit à l’eau adopté en 2010 par l’Assemblée générale des nations unies en tant que droit humain fondamental.

Le nombre sans cesse croissant de personnes n’ayant pas accès à l’eau et l’assainissement montre que les efforts consentis par les Etats et la communauté internationale sont insuffisants. La conférence des Nations Unies sur l’eau qui se tient à New York du 22 au 24 mars courant doit avoir le courage d’assumer les échecs et prendre les décisions courageuses qui s’imposent afin que chaque humain sur terre vive dignement. Il faut pour ce faire,

-  Réaffirmer la responsabilité de chaque Etat et de la solidarité internationale ;

-  Engager tous les acteurs (Etats, bailleurs de fonds, ONG, secteur privé, société civile et usagers, etc) dans une alliance des braves pour mobiliser les ressources nécessaires et engager les actions idoines ;

-  Repenser la réponse en prenant en compte les risques auxquels le monde et la ressource en eau font face aujourd’hui et feront de plus en plus face (pénuries, inondations, conflits, etc) ;

-  Mettre en place des mécanismes de suivi et de redevabilité face aux engagements pris et aux progrès accomplis.

L’accès à l’eau potable et l’assainissement, la protection de la ressource en eau et la résilience des communautés humaines ne sont pas une option. Si nous n’investissons pas pour inverser les tendances actuelles, le devenir de l’humanité est en danger.

Cette conviction est partagée par plusieurs partenaires d’Eau Vive Internationale qui lui donnent les moyens d’agir sur le terrain pour rendre la vie en mieux et en rose pour des millions de personnes en Afrique subsaharienne. Grace à cette action concrète, plus de 100 000 personnes accèdent chaque année à l’eau potable et à de meilleures conditions d’hygiène et d’assainissement. C’est certes une goutte d’eau, mais c’est déjà ça de gagner.

Eau Vive Internationale invite donc l’ensemble de la communauté internationale à prendre au sérieux le danger que fait courir à l’humanité le manque d’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour tous. Une bombe à retardement !

Eau Vive Internationale
Siège International
251, avenue Zamsé – Route de Fada
06 – BP 9329 – Ouagadougou 06 I Burkina Faso
Tél. : (226) 25 36 41 39 I Fax : (226) 25 36 41 40
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c/o PULSE – 104 avenue de la Résistance

Eau Vive Internationale est une organisation non gouvernementale internationale qui intervient en Afrique subsaharienne en appui aux projets de développement dans divers secteurs dont l’eau et l’assainissement. Elle fédère les associations Eau Vive Burkina Faso, Eau Vive France, Eau Vive Mali, Eau Vive Niger, Eau Vive Sénégal et Eau Vive Togo
eau-vive-internationale.org

Paiement électronique des factures SONABEL : Vers une digitalisation de tous les services

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Les échanges entre la Société nationale d’électricité du Burkina Faso (SONABEL) et les hommes, femmes de médias et leaders des Organisations de la société civile (OSC), à Koudougou, se sont poursuivis le mardi 21 mars 2023. Ils ont porté sur les mécanismes mis en place par la nationale de l’électricité pour améliorer continuellement la qualité du service et les précautions à prendre pour éviter d’être électrisé ou électrocuté.

De la communication du directeur commercial et de la clientèle de la SONABEL, Abdoulaye Sawadogo, sur les mécanismes mis en place par la nationale de l’électricité pour améliorer continuellement la qualité du service, on retient qu’à ce jour, la société compte exactement 983 000 abonnés soit une hausse de 10% par rapport à 2021. Ces abonnés sont majoritairement des clients de basse tension prépayés. 2171 Gwh d’énergie ont été vendues en 2022, soit plus de 6% qu’en 2021. Les tarifs sont faits selon la puissance souscrite. Ce sont entre autres, le tarif social (3A), monophasé (5-15A), triphasé (10-30 A) et les doubles tarifs. Une facture SONABEL est composée de la quantité d’énergie consommée, de la redevance et des primes fixes (puissance souscrite mise à disposition). Il a précisé que ce sont ces frais qui reviennent à la SONABEL. Quant aux différentes taxes, elles sont reversées à l’Etat.

Le directeur commercial, Abdoulaye Sawadogo a conseillé de consommer l’énergie dans les plages d’heures pleines que d’heures de pointes

Du paiement électronique et des perspectives

Depuis 2018, la SONABEL a entrepris de rapprocher ses services de sa clientèle à travers l’externalisation de service de paiement de factures de consommation d’électricité et de ventes d’unités prépayés. Cela a été possible grâce au logiciel SMART et à ses partenaires, notamment par les sociétés de téléphonies mobiles et des banques de la place. Les avantages des paiements électroniques, énumérés par Mme Baziémo Aline, agente de la direction commerciale, sont légion. En plus de sa fiabilité et sa sécurité, elle a indiqué que le service est accessible 24H/24, 7jours/7 et sur toute l’étendue du territoire. Comme perspective, la nationale de l’électricité entrevoie mettre en ligne tous les services dont le client aura besoin. Pour y parvenir, cela passe impérativement par la digitalisation des services. Il s’agira notamment, de créer et rendre opérationnel un nouveau site web de même qu’une application mobile. La direction commerciale a rassuré que le projet est en bonne voie et très bientôt opérant.

Le chef du département sécurité, Larba Dipama, a exhorté les unes et les autres à débrancher les prises avant de faire le ménage

Quelques conduites à tenir en face d’une électrification

Larba Dipama, chef du département sécurité, a dans sa communication donné les nuances entre les termes électrisé et électrocuté. A l’écouter, une personne est électrisée lorsqu’un courant électrique lui traverse le corps et provoque des blessures plus ou moins graves. Cela peut se produire par contact direct avec une partie active du courant ou indirect avec une masse mise accidentellement sous tension. Les premières secondes sont très déterminantes pour les chances de survie de la victime. Par contre, une personne électrocutée c’est lorsque le courant électrique a provoqué la mort de la personne. Selon les chiffres du chef du département sécurité, en 2019, la SONABEL a enregistré 9 électrocutions et 3 électrisations. En 2020, c’est 8 électrocutions et 2 électrisations et en 2021, 9 électrocutions et 5 électrisations.

Avant de prendre congé des participants, les responsables de la SONABEL ont sacrifié à la traditionnelle photo de famille

Les conduites à tenir face à une électrisation

M. Dipama a terminé sa communication en donnant quelques consignes à observer en face d’une électrisation : il ne faut jamais toucher une victime à mains nues, notamment si elle est encore en contact avec la source d’électrisation ; Couper la source ou si cela est impossible, dégager la personne avec un objet non conducteur de courant, un objet en plastique en l’occurrence ; Rester à côté de la personne si elle est consciente en attendant l’arrivée des secours ; si elle ne respire pas et si son cœur ne bat pas, il faut vite pratiquer un massage cardiaque jusqu’à l’arrivée des secours.

Achats d’armements : L’État burkinabè accorde une garantie de 252 milliards FCFA en faveur de IB Bank pour acquérir du matériel militaire

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L’État burkinabè a accordé une garantie souveraine de plus de 252 milliards FCFA, à IB Bank, dans le cadre de l’acquisition de matériel militaire de surveillance et de combat contre le terrorisme. Une information rapportée par l’Agence d’information du Burkina (AIB), ce mercredi 22 mars 2023.

La garantie souveraine de 252 milliards 795 millions 735 mille 523 FCFA validée en conseil des ministres le 1er mars 2023, pour IB Bank Burkina (Groupe Ebomaf), vise à couvrir une opération d’acquisition de matériel militaire de surveillance et de combat, a indiqué le ministre en charge de l’Économie Aboubacar Nacanabo, dans une interview publiée mercredi par le quotidien d’État Sidwaya.

« La garantie souveraine est un engagement pour lequel l’Etat ou une autre personne publique accorde sa caution à un organisme dont il veut faciliter les opérations d’emprunt en garantissant aux prêteurs le service des intérêts et le remboursement du capital, en cas de défaillance de leur débiteur », a expliqué le ministre.

Selon M. Nacanabo, c’est le fournisseur de matériel lui-même qui a choisi IB Bank Burkina et non une faveur accordée à cette banque par l’Etat.

« Si le fournisseur nous proposait une autre banque qui était disposée à couvrir l’opération, nous n’aurions trouvé aucune objection. Le plus important pour nous, c’était d’acquérir du matériel stratégique pour faciliter les opérations aériennes de l’armée », a dit Aboubacar Nacanabo, selon Sidwaya.

Pour le ministre, la survie du Burkina Faso est plus importante que la soutenabilité de la dette.

Utilisation du carbure pour faire mûrir les fruits : Attention danger pour l’organisme humain

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Les professionnels de la santé recommandent de consommer au moins cinq fruits et légumes par jour. Et des fruits, on en trouve actuellement beaucoup sur le marché à des coûts assez raisonnables. Le seul bémol, est que plusieurs commerçants de fruits, ont recours à des substances chimiques comme le carbure pour accélérer le processus de mûrissement. Une pratique qui contribue non seulement à dénaturer le goût des fruits, mais aussi et surtout se révèle dangereuse pour la santé du consommateur.

Afin qu’ils mûrissent le plus rapidement possible, certains vendeurs et revendeurs n’hésitent pas à utiliser le carbure de calcium, communément appelé “carbure”, un produit hautement toxique, pour accélérer le processus de mûrissement des fruits. Pour ce faire, ceux-ci emballent des morceaux de carbure dans des chiffons mouillés et les déposent au fond des récipients en les couvrant. Le carbure qui a une odeur forte semblable à celle du souffre et dont la couleur est identique à celle de la potasse, dégage alors de la chaleur qui garantit la maturité forcée. Les fruits les plus susceptibles de subir une maturation du carbure sont la goyave, les pommes, les ananas, les papayes, les bananes et les mangues en particulier.

Alors qu’ils sont appréciés pour leurs éléments nutritifs indispensables à la santé, les fruits sont de plus en plus impropres à la consommation parce que cueillis trop tôt et mûris au carbure. Même leur goût s’en trouve dénaturé car ils deviennent fades, comme le constatent plusieurs consommateurs. Des mangues et des papayes qui de nature sont très sucrées et juteuses, sont à peine comestibles. Le carbure est aussi utilisé pour assurer une cuisson rapide de certains aliments tels le haricot, poids de terre, par les restaurateurs par terre afin d’économiser en bois et en gaz. Le carbure de calcium est utilisé par de nombreux commerçants simplement parce qu’il n’est pas cher et efficace pour produire des fruits visiblement beaux. Le prix de son kilogramme n’excède pas 1.000FCFA et il est très souvent conditionné en sachet de 100 FCFA.

Monica Rinaldi, nutritionniste

Qu’il soit mis à contribution pour accélérer le mûrissement des fruits, ou ajouté à la cuisson de certains aliments, le carbure est extrêmement dangereux et représente un véritable poison pour l’organisme humain.