Titre:
Saint Sylvestre à l’église des Assemblée de Dieu de Gounghin.
Présentation Rosalie SANA
Titre:
Saint Sylvestre à l’église des Assemblée de Dieu de Gounghin.
Présentation Rosalie SANA
Les titres du journal parlé de 12h de ce Jeudi 29 décembre 2022
Présentation Liliane DERA
Les titres du journal parlé de 12h de ce mercredi 28 décembre 2022
Présentation Liliane DERA.
Les titres du journal parlé de 12h de ce mardi 27 décembre 2022
Présentation Liliane DERA
Les titres du journal
-Compassion des membres de l’alt aux soldats blessés dans la lutte contre le terrorisme, le président était au camp sangoulé lamizana. visite des des blessés encouragement du personnel soignant
-Les mérites de 17 agents de la primature reconnus par la nation. en cette fin d’année, 8 ont été fait chevalier de l’ordre de l’étalon et 9 du mérite
Présentation: Franck TAPSOBA
Les titres du journal
-Une aviation civile sur et dynamique plus compétitive sur le plan régional c’est l’objectif de l’ASECNA qui tient la 2eme Edition des journées portes ouvertes de l’aviation civile. Les concertations se tiennent du 19 au 21 décembre 2022
-« Résilience administrative et défis sécuritaires », c’est le thème qui a guidé la réflexion au cours du panel organiser par l’ENAM. Un panel qui annonce les couleurs de la sortie de la promotion 2020 2022 de l’école
Présentation: Franck TAPSOBA
Un communiqué du ministère burkinabè du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des petites et moyennes Entreprises daté du 19 décembre 2022, rappelle l’interdiction de production, d’importation, de vente des pétards sur le territoire national.
Les partenaires techniques et financiers et les acteurs de la santé se sont réunis ce lundi 19 décembre 2022 à Ouagadougou pour faire le bilan annuel de la gratuité des soins et services au profit des femmes et des enfants de moins de 5 ans. Cette septième rencontre depuis la mise en œuvre du programme en 2015, est placée sous le thème : « Renforcement de l’efficience, de la transparence et de la pérennité dans le financement de la gratuité des soins ».
Le programme de la gratuité des soins et services au profit des femmes et des enfants de moins de 5 ans a été mis en œuvre en 2016. « Il s’agit d’une mesure d’assistance médicale majeure au profit de deux groupes dont les femmes et les enfants qui constituent une priorité du gouvernement pour les interventions de santé publique. Ensemble, nous avons construit une architecture technique de mise en œuvre dans la progressivité et dans le principe d’apprendre en faisant, en tenant compte des ressources financières disponibles. C’est ainsi que le panier de soins gratuits a connu une amélioration avec l’ajout des soins au niveau communautaire, puis de l’ajout de la planification familiale et récemment avec l’ajout des soins en faveurs des PV VIH que nous lancerons très bientôt », a indiqué le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Jean-Claude Kargougou.
La mise en œuvre de cette politique, selon le ministre, a contribué à améliorer la santé des populations bénéficiaires. Il a ajouté qu’une forte augmentation de l’utilisation des services de santé est aussi constatée. « Le nombre de nouveaux contacts par an chez les enfants de moins de 5 ans a été multiplié par trois. Le taux d’accouchement assisté a atteint 94%, la prévalence contraceptive 32% en 2021, selon les dernières données de l’étude de la santé a poursuivi Jean-Claude Kargougou, ajoutant qu’une diminution significative des décès a été constatée : « Le ratio de mortalité maternelle est passé de 330 à 223 décès pour 100 000 naissances vivantes. Le taux de mortalité infanto-juvénile de 81,7 pour 1000 à 48 pour 1000 entre 2015 et 2021 », a laissé entendre Dr Kargougou.
Une facturation globale de plus de 204 milliards de FCFA a été émise par l’ensemble des formations sanitaires entre 2016 à fin septembre 2022, a relevé M. Kargougou. « Le gouvernement a pu couvrir 184 644 063 615 FCFA, soit un taux de couverture financière de 90,5%. Ce fort engagement politique et économique de l’Etat est soutenu par la recherche continue du bien-être de la population et par la volonté manifeste d’accélérer les progrès du Burkina Faso dans sa marche pour l’atteinte de la couverture sanitaire universelle d’ici 2030. Au cours de l’année 2021 spécifiquement, nous avons réalisé des opérations directes de renforcement de la santé financière de la CAMEG dans le but d’améliorer la disponibilité en médicaments. Au total, environ 19 494 126 205 milliards FCFA ont été négociés et virés directement à la CAMEG au compte d’avances de paiement des dettes des formations sanitaires qui avaient atteint 23 milliards FCFA en début d’année. La situation faite en date du 14 décembre nous indique que nous restons redevables à la CAMEG d’un montant de 9 343 736 563 FCFA. Nous comptons terminer l’année 2022 avec moins de 5 milliards FCFA de dettes envers la CAMEG », a souligné le ministre de la santé et de l’hygiène publique.
Pour le Dr Pierre Yaméogo, médecin spécialiste en santé publique, secrétaire technique chargé des réformes sur le financement de la santé, cette rencontre a pour objectif de faire le bilan des acquis mais aussi de se donner des idées pour les perspectives. « Pour cette rencontre, nous allons discuter des réformes majeures pour permettre d’être plus efficaces dans l’utilisation des ressources financières. Nous allons intégrer la digitalisation qui va nous permettre d’aller vite. La digitalisation rime avec la transparence parce que si tout est informatisé, on pourra atteindre un certain niveau de transparence », confie le technicien.
Dr Yaméogo rassure que la gratuité des soins et services est effective au Burkina Faso, même s’il y a quelque fois des ruptures de stocks dans les Centres de santé et de promotion sociale (CSPS). « La gratuité, elle, est effective parce que sur une facture estimée à 1,5 millions de FCFA, ce qu’on va demander comme contribution ne dépassera pas 20 000 FCFA parce qu’il y a peut-être un médicament en rupture. C’est ce qui fait que très souvent les gens pensent que la gratuité n’est pas effective », explique le médecin.
Il a rappelé que cinq biens et services sont gratuits. Il s’agit des frais de consultation, des examens complémentaires, des frais de transport, des médicaments et des frais d’hospitalisation. « Quand vous prenez les quatre biens et services, le coût dépasse même le coût des médicaments. Généralement, quand on dit gratuité, on pense seulement à la gratuité des médicaments alors que la gratuité des soins va au-delà des médicaments », a dit Dr Yaméogo.
Cependant, il est conscient que la disponibilité de tous les produits est nécessaire. Le médecin a assuré que des efforts sont en train d’être faits pour limiter au maximum les ruptures de stocks.
Pour lutter contre le racket et les détournements de produits en milieu sanitaire, Dr Pierre Yaméogo demande à ce que chaque personne qui achète un produit dans un centre de santé réclame un reçu. C’est en ce sens que les détournements pourront prendre fin, d’après le médecin.
Les pays du monde entier ont adopté lundi un accord historique à Montréal pour tenter d’enrayer la destruction de la biodiversité et de ses ressources, indispensables à l’humanité.
Après quatre années de négociations difficiles, dix jours et une nuit de marathon diplomatique, plus de 190 États sont parvenus à un accord sous l’égide de la Chine, présidente de la COP15, malgré une opposition de la République démocratique du Congo.
Ce “pacte de paix avec la nature” appelé “accord de Kunming-Montréal” vise à protéger les terres, les océans et les espèces de la pollution, de la dégradation et de la crise climatique.
Les pays se sont mis d’accord sur une feuille de route visant notamment à protéger 30% de la planète d’ici 2030 et à débloquer 30 milliards de dollars d’aide annuelle à la conservation pour les pays en développement.
“L’accord a été adopté”, a déclaré Huang Runqiu, le président chinois de la COP15, lors d’une séance plénière organisée en pleine nuit, avant de laisser retomber son marteau sous les applaudissements des délégués aux traits tirés par la fatigue.
“Nous avons ensemble franchi un pas historique”, s’est félicité Steven Guilbeault, le ministre de l’Environnement du Canada, pays hôte du sommet.
La création d’aires protégées sur 30% de la planète, la plus connue de la vingtaine de mesures, a été présentée comme l’équivalent pour la biodiversité de l’objectif de Paris de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. A ce jour, 17% des terres et 8% des mers sont protégées.
Mais le texte donne également des garanties pour les peuples autochtones, gardiens de 80% de la biodiversité subsistante sur Terre, propose de restaurer 30% des terres dégradées et de réduire de moitié le risque lié aux pesticides.
Et pour tenter de résoudre la question financière toujours brûlante entre le Nord et le Sud, la Chine propose par ailleurs d’atteindre “au moins 20 milliards de dollars” d’aide internationale annuelle pour la biodiversité d’ici 2025 et “au moins 30 milliards d’ici 2030”.
“Etoile polaire”
“La plupart des gens disent que c’est mieux que ce que nous attendions des deux côtés, pour les pays riches comme pour ceux en développement. C’est la marque d’un bon texte”, a confié à l’AFP Lee White, ministre gabonais de l’Environnement.
Pour Masha Kalinina de l’ONG Pew Charitable Trusts: “protéger au moins 30% des terres et des mers d’ici 2030 est la nouvelle étoile polaire que nous utiliserons pour naviguer vers le rétablissement de la nature”.
“Les élans, les tortues de mer, les perroquets, les rhinocéros, les fougères rares font partie du million d’espèces dont les perspectives d’avenir seront considérablement améliorées” par cet accord a complété Brian O’Donnell, de l’ONG Campaign for nature.
Ce texte est “un pas en avant significatif dans la lutte pour la protection de la vie sur Terre, mais cela ne suffira pas”, a noté auprès de l’AFP Bert Wander de l’ONG Avaaz.
“Les gouvernements devraient écouter ce que dit la science et accroître rapidement leurs ambitions pour protéger la moitié de la Terre d’ici 2030”, a-t-il ajouté.
D’autres défenseurs de l’environnement craignaient également des échéances trop lointaines au vu de l’urgence actuelle.
Car les scientifiques sont formels, le temps presse. 75% des écosystèmes mondiaux sont altérés par l’activité humaine, plus d’un million d’espèces sont menacées de disparition et la prospérité du monde est en jeu: plus de la moitié du PIB mondial dépend de la nature et de ses services.
D’autant plus que le plan décennal précédent signé au Japon en 2010 n’a atteint quasiment aucun de ses objectifs, notamment en raison de l’absence de mécanismes d’application véritables.
Estimant que l’humanité était devenue une “arme d’extinction massive”, le chef de l’ONU Antonio Guterres avait appelé les parties à conclure un “pacte de paix avec la nature”.
Le financement au cœur des débats
Mais les discussions ont bien failli achopper sur la question financière, qui est resté jusqu’au bout au cœur des débats même pendant la session plénière d’adoption avec des objections de plusieurs pays africains. Comme lors des discussions sur le climat en Egypte en novembre, cela a créé des tensions entre pays riches et pays du Sud.
En échange de leurs efforts, les pays les moins développés réclamaient aux pays riches 100 milliards de dollars par an. Soit au moins 10 fois l’aide internationale actuelle pour la biodiversité.
Outre les subventions, les pays du Sud poussaient aussi fortement à la création d’un fonds mondial dédié à la biodiversité – une question de principe – à l’image de celui obtenu en novembre pour les aider à affronter les dégâts climatiques.
Sur ce point, la Chine propose comme compromis d’établir dès 2023 une branche dédiée à la biodiversité au sein de l’actuel Fonds mondial pour l’environnement (FEM), dont le fonctionnement actuel est jugé très déficient par les pays les moins développés.