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mardi, 8 juillet 2025
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Elevage : Des agro-éleveurs du projet FAPROVIAQ bénéficient de broyeurs pour aliments bétail

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Le projet Fourrages et Aliments locaux pour l’intensification de l’embouche et la Production de Viande de Qualité en Afrique de l’Ouest (FAPROVIAQ), à travers le Centre International de Recherche-Développement sur l’Elevage en zone Subhumide (CIRDES), a procédé le vendredi 2 décembre 2022 à une remise de broyeurs pour aliments bétail à des agro-éleveurs. Au nombre de trois, ces broyeurs constitueront la charnière d’unités pilotes de fabrication de l’aliment pour bétail au profit de chacun des trois pays concernés par le projet à savoir le Burkina Faso, le Mali et la Côte-d’Ivoire.

Cette remise de broyeurs d’aliments pour bétail a eu lieu dans la cour du Centre International de Recherche Développement sur l’Elevage en zone Subhumide (CIRDES) par Dr Pousga Salimata, Directrice Scientifique du CIRDES. Elle s’inscrit dans l’objectif spécifique 2 du projet FAPROVIAQ qui est d’améliorer la fabrication d’aliments concentrés pour bétail, afin de pouvoir rentabiliser l’embouche des ruminants. A cet effet, les bénéficiaires issus de ces trois pays ont au préalable bénéficié d’une session de formation de deux jours (les 1er et 2 décembre 2022) en vue de renforcer leurs capacités sur l’utilisation du broyeur avec différents types de fourrages grossiers.

En effet, en Afrique de l’Ouest, le secteur de l’élevage de ruminants s’articule essentiellement sur des échanges commerciaux de bétail entre les zones de production sahéliennes (Niger, Mali, Burkina Faso, etc.) et les centres de consommations côtiers (Côte d’Ivoire, Ghana, Benin, Togo, etc.). La hausse de la demande en viande de qualité est donc un défi pour les acteurs de la filière bétail-viande des zones de production et des centres de consommation.

Cependant, les ressources naturelles permettant d’accroître l’offre de bovins de boucherie de qualité (300-500 kg) restent limitées par la réduction des espaces pastoraux, le déficit fourrager des pâturages naturels pendant la saison sèche, l’insuffisance des résidus de récoltes et la cherté des aliments bétail sur le marché. Pour pallier ces contraintes, les éleveurs ont besoin d’être accompagnés vers des pratiques de production plus intensives, durables et à coût limité.

C’est dans ce cadre que la Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Sikasso, au Mali, a bénéficié d’une aide financière de l’Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation (ARAA) pour une durée de deux ans (2021-2023), à travers son Programme d’Appui à la Commercialisation du Bétail en Afrique de l’Ouest (PACBAO) dans les Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), pour la mise en œuvre d’un projet de recherche-développement, afin d’apporter des solutions aux obstacles de la production bovine en Afrique de l’Ouest.

Ce projet intitulé « Fourrages et Aliments locaux pour l’intensification de l’embouche et la Production de Viande de Qualité en Afrique de l’Ouest (FAPROVIAQ) » est un projet de recherche-développement, qui vise à accompagner des producteurs vers des pratiques de production plus intensives, durables et à coût limité par la promotion auprès des éleveurs du Burkina Faso, du Mali et de la Côte d’Ivoire.

Remise symbolique de broyeur pour aliments bétail

Les activités de ce projet sont exécutées en partenariat avec l’Association des vendeurs d’herbes fraîches pour bétail de Bobo-Dioulasso (AVHF/B), l’Association pour la promotion d’espèces locales (APEL) au Burkina Faso, l’Union régionale de la filière bétail viande (URFBV) du Mali, l’Institut d’Economie Rural (IER) du Mali, la Société coopérative des éleveurs de la région du Poro (SCOOPERPO) de la Côte d’Ivoire , la Direction régionale des Services vétérinaires de Korhogo, l’Université Peleforo Gon Coulibaly de Korhogo (UPGC-K) et bien évidemment le CIRDES.

La présente activité est un appui en équipements de fabrication d’aliments avec les ressources locales. Les fourrages et les autres ressources alimentaires locales seront utilisés pour composer des rations alimentaires afin de produire des animaux de bonne conformation pour contribuer à l’atteinte de la sécurité alimentaire des populations.

Le Dr Souleymane Sanogo, Chef de l’Unité de recherche systèmes de production agropastoraux et environnementaux (USPAE) au CIRDES, et point focal du projet FAPROVIAQ, dans son intervention a présenté le CIRDES qui est une institution intergouvernementale créée en 1991, composée de 8 Etats membres (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Niger, Togo Mali, Guinée Bissau et Guinée) dont le pays hôte est le Burkina Faso. Il a pour mandat de mener des activités de recherche-développement pour améliorer la santé des animaux et accroître leur productivité dans le but de satisfaire les besoins croissants des populations et augmenter leurs revenus dans le respect de l’équilibre écologique.

Dr Souleymane Sanogo, chef de l’Unité de recherche systèmes de production agropastoraux et environnementaux (USPAE) au CIRDES, et point focal du projet FAPROVIAQ

L’objectif visé par cette remise d’équipements est d’installer par pays une unité pilote de fabrication d’aliments à base de ressources locales disponibles. « Ce sont donc des unités pilotes de fabrication d’aliments que nous sommes en train de promouvoir », a souligné Dr Sanogo qui a aussi confié que leurs attentes sont très grandes, compte tenu des difficultés que les éleveurs transhumants rencontrent tout au long des frontières suite à l’affectation des couloirs de transhumance par notamment l’extension des superficies de cultures et d’autres usages, à cause de la population grandissante .

Le développement, la promotion et l’adoption des banques fourragères ou « banques de protéines » à base de ligneux fourragers (Leucaena leucocephala, Gliricidia sepium, Albizia lebbeck, etc.), de légumineuses herbacées et suffrutescents (Mucuna deeringiana, Vigna unguiculata, Cajanus cajan, etc.) et de cultures fourragères à base de graminées (Panicum maximum, Brachiaria ruziziensis, etc.) d’une part, et la promotion et l’adoption des aliments bétail concentrés à base de ressources locales dans l’alimentation des animaux par les éleveurs, d’autres part, contribueront à réduire ces conflits recensés au niveau des frontières, dus à l’occupation des pistes jadis dédiées à la transhumance.

Sidi Mamadou Coulibaly, conseiller technique de la Chambre régionale d’agriculture de Sikasso au Mali et promoteur du projet FAPROVIAQ

M. Sidi Mamadou Coulibaly, Conseiller technique de la Chambre régionale d’agriculture de Sikasso au Mali et promoteur du projet FAPROVIAQ, a remercié l’ensemble des partenaires qui leur ont permis d’acquérir ces broyeurs à travers le financement de ARAA. Pour Sidi Mamadou, la formation leur a permis de connaître le fonctionnement et l’entretien de ce broyeur. Comme attentes, il a souhaité la remise d’autres broyeurs à travers le projet et a souhaité également une prolongation du projet FAPROVIAQ qui tire presque à sa fin.

Représentant des bénéficiaires du Burkina Faso, Ayouba Traoré de l’Association pour la promotion des espèces locales (APEL)

Le représentant des bénéficiaires du Burkina Faso, Ayouba Traoré de l’Association pour la promotion des espèces locales (APEL) a également remercié le CIRDES qui a œuvré pour la mise en œuvre du projet FAPROVIAQ dans les trois régions frontalières avec le Mali et le RCI. Il s’agit des Hauts Bassins, le Sud-Ouest et les Cascades. Selon lui, cet équipement pourrait contribuer dans le règlement des conflits agriculteurs éleveurs par la diminution de la divagation des animaux grâce à la transformation des fourrages grossiers en aliment plus accessible par le bétail.

Barry Boubacar de la Société coopérative des éleveurs de la région du Poro, à Korhogo

Pour la gestion de ce broyeur, il indique qu’une structure sera mise en place et tout producteur pourrait le louer à un prix raisonnable. Par ailleurs, ceux qui voudraient acquérir ce type de broyeur n’auront qu’à contacter le CIRDES.

JP DU LUNDI 19 DECEMBRE 2022

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Les titres du journal

Les députés de l’Assemblée législative de transition (ALT) ont adopté, à l’unanimité des 70 votants du jour, la loi amendée portant institution des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Donc désormais une loi encadre le corps des VDP au BF

Cérémonie d’ouverture du salon international du prêt à porter africain SIPAO 2022 le samedi dernier à la place de la nation de Ouagadougou. L’initiative vise à promouvoir le consommons local

Dans le but de contribuer à la promotion et la protection de ces droits le BF a initié une nuit des droits humains célébré a l’occasion de la commémoration du 74ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme. L’activité a permis de reconnaitre le mérite des personnes physiques et morales qui se sont distinguées dans le domaine.

Présentation: Franck TAPSOBA

Assemblée législative de transition : Les députés adoptent la loi amendée portant institution des VDP

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Les députés de l’Assemblée législative de transition (ALT) ont adopté, ce samedi 17 décembre 2022, et à l’unanimité, la loi amendée portant institution des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Cette retouche vise à prendre en compte les réalités actuelles en matière de sécurité.

« La loi existait depuis (janvier) 2020. Mais compte tenu du contexte actuel, il était devenu nécessaire de la revoir parce qu’elle ne prenait pas en compte l’ensemble du territoire ; c’étaient quelques communes et villages qui s’organisaient en VDP. Il est donc devenu important de l’ouvrir à l’échelle nationale. C’est cet amendement que les honorables ont pris en compte ce matin, et ont donné l’onction au gouvernement », a rappelé le président de la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH), Bangré Levis Ouédraogo, insistant sur l’enjeu de l’amendement. La loi contient 21 articles répartis en cinq chapitres.

Ici, le président de la CAGIDH, Bangré Lévis Ouédraogo (à gauche) et le rapporteur, Yasser Adama Ouédraogo (à droite).

Avant son adoption, les députés ont soulevé quelques préoccupations de fond et de forme. Ainsi, certains ont souhaité que le décret d’application puisse rapidement suivre pour permettre une opérationnalisation effective de la loi, tandis que d’autres ont souhaité la mise en place d’un dispositif de prise en charge psychologique des VDP et des enquêtes de moralité poussées pour connaître la qualité des hommes et femmes recrutés.

Des membres du gouvernement, dont le ministre d’État en charge de la défense (à droite).

Des députés ont également demandé si les policiers et militaires radiés en 2011 ne pouvaient pas être pris en compte, enquête de moralité au préalable, dans ce dispositif des VDP.

Toujours au titre des préoccupations, des intervenants ont posé le sujet de la prise en charge des VDP malades pour autres causes que des blessures de guerre. « Cela est un problème. Aussi, la famille du VDP ne reçoit de l’aide qu’après sa mort. Pourtant, avec la situation dans leurs zones, les VDP ne peuvent plus cultiver. Les 60 000 francs qu’ils vont recevoir, c’est dans ça qu’ils doivent mettre le carburant pour les déplacements, pour se nourrir et gérer leur famille.

JP DU JEUDI 15 DECEMBRE 2022

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Les titres du journal

-Le président de l’Assemblée législative de transition, Dr Ousmane Bougouma, accompagné d’une délégation de députés, séjourne depuis, hier mercredi 14 décembre à Bamako, pour une visite de 72h. A son arrivé à l’aéroport, Il a été accueilli par son homologue, le président du Conseil national de la transition du Mali, son Excellence Malick Diaw.

-La représentation permanente de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest au Burkina Faso a ouvert, du 14 au 16 décembre 2022 à Koudougou, une retraite d’information des acteurs de l’intégration régionale au Burkina Faso. 

-Dans la dynamique d’amélioration de la qualité des services publiques, le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale a mis en place des outils modernes de gestion des ressources humaines. Dans sa démarche de vulgarisation de ces outils le Secrétariat Permanent de la Modernisation de l’Administration et de la Bonne gouvernance a entamé une série de conférences dans des écoles et centre de formation professionnelles

Présentation Rosalie SANA

Lutte contre le chômage des jeunes au Burkina Faso : SOS villages d’enfants lance le programme « YouthCan ! »

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Le secrétaire permanent de Youth Connekt Burkina, Mahamourou Zan, a, au nom du ministre de l’emploi, procédé au lancement de l’initiative « YouthCan ! » ce 14 décembre 2022 à Ouagadougou. Il s’agit d’un programme orienté employabilité des jeunes et que promeut SOS villages d’enfants à travers les 137 pays où elle intervient.

« Quand la jeunesse d’un pays va mal, c’est que ce pays va mal », dit un adage. Lutter contre le chômage des jeunes, c’est donc agir pour la cohésion de la société et de la nation. Car le chômage et le sous-emploi des jeunes sont des fléaux que les États doivent combattre parce qu’ils annihilent les efforts déployés en matière de croissance économique, de création de richesses, mais constituent également dans une certaine mesure une source de menaces pour la paix et la sécurité des nations, selon le directeur national de SOS villages d’enfants au Burkina Faso, Sâïrbeterfa Maurice Somé. Présente au Burkina Faso depuis 1997 avec un premier village d’enfants à Ouagadougou, SOS villages d’enfants veut apporter sa contribution aux efforts du gouvernement face à cette réalité. C’est ainsi qu’il a lancé le programme « YouthCan ! (les jeunes sont capables, en français) », ce 14 décembre 2022, à Ouagadougou. La cérémonie de lancement a réuni des acteurs multisectoriels intervenant dans la promotion de l’emploi des jeunes au Burkina Faso. Pour M. Somé, leur présence traduit tout l’intérêt qu’ils attachent à la lutte contre le chômage et le sous-emploi dans notre pays.

La prise en compte de la jeunesse peut être une source et un socle de relèvement économique, selon le directeur national de SOS villages d’enfants au Burkina Faso, Sâïrbeterfa Maurice Somé

Les activités du présent programme ciblent les jeunes de 15 à 24 ans privés de prise en charge parentale ou risquant d’en être privés. Ces participants sont issus des programmes de renforcement de la famille ou de prise en charge de type familial de SOS villages d’enfants, ou sont recommandés au programme par des partenaires intervenant auprès du même groupe cible. A travers ce programme, l’organisation entend ouvrir un cadre de rencontre, d’échanges et de partage de compétences entre les jeunes et les entreprises au Burkina Faso. « Nous sommes convaincus que les jeunes Burkinabè ont de la matière sur le plan de l’employabilité. C’est à nous, en tant qu’organisation en appui à l’État, de créer les conditions pour que ces jeunes puissent s’exprimer du point de vue professionnel. C’est pourquoi, nous avons souhaité avoir à nos côtés les entreprises du public et du privé pour qu’elles puissent avoir un cadre d’échanges et de partage de compétences entre elles et les jeunes. Cela permettra aux jeunes d’avoir des opportunités d’embauche ou de stages », s’est justifié le directeur national.

Des jeunes étaient fortement représentés lors de la cérémonie de lancement

Pour lui, ce sont des choses à encourager, afin que les jeunes puissent valablement prendre leur place dans la société burkinabè. « Ils en ont besoin et ils sont capables de nous prouver qu’ils peuvent contribuer en s’employant de façon professionnelle dans différents domaines », soutient-il. Ce cadre est aussi une invite à redoubler d’efforts et à créer ainsi une nouvelle dynamique synergique autour d’une vision de responsabilité et de solidarité. Une solidarité qui, face au contexte sécuritaire difficile de notre pays, doit fortement intégrer les jeunes déplacés internes dans les réponses sur la préoccupante question de l’employabilité des jeunes. Cette préoccupation a été déjà prise en compte par SOS villages d’enfants à travers son programme d’urgence basé à Kaya, informe M. Somé. Soucieux de leur épanouissement, il a invité les jeunes à saisir sur le champ les opportunités d’emploi et d’entrepreneuriat qui s’offrent à eux. « Si vous ratez le virage, vous aurez en face le gouffre. Donc, c’est à vous aussi de vous battre pour montrer que vous avez des potentialités et que l’on peut vous faire confiance », a-t-il dit.

Vue des partenaires

Pour le secrétaire permanent de Youth Connect Burkina, qui représentait le ministre de l’emploi, la présente initiative est la bienvenue au regard de la complexité des questions de jeunesse. « La particularité de SOS villages d’enfants, c’est cette prise en charge de façon holistique de l’enfant jusqu’à un certain âge. Cela permet de pouvoir suivre leur autonomisation. C’est à ce titre que le ministre de l’emploi a souhaité que nous venions leur apporter tous les encouragements de son département, les inviter à poursuivre dans cette lancée et exprimer la disponibilité du ministre à les accompagner pour que ce projet puisse atteindre ses objectifs », a confié Mahamourou Zan.

Le représentant du ministre de l’emploi a loué l’initiative de SOS villages d’enfants

Pour rappel, en instituant le programme « YouthCan ! », SOS villages d’enfants a voulu amplifier la mobilisation de tous pour l’emploi et contre le chômage des jeunes et ce, dans les 137 pays où l’organisation intervient. Au plan national, l’organisation compte 160 collaborations répartis sur trois sites d’intervention : Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Kaya. Elle œuvre à ce que chaque enfant et chaque jeune grandisse en s’appuyant sur les liens et les relations saines nécessaires pour révéler toute sa force intérieure et s’épanouir pleinement.

Mois du consommons local: Le Burkina Faso veut vaincre le complexe du produit importé

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Le ministère du développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a lancé dans la matinée de ce jeudi 15 décembre 2022, la troisième édition du mois du consommons local.
L’objectif de cette commémoration est de susciter une culture patriotique de la consommation locale afin de promouvoir le développement endogène et l’intégration économique des pays de l’UEMOA.
En effet, le mois d’octobre a été choisi en 2019 par la commission de l’UEMOA pour la commémoration annuelle du mois du consommons local. Cette célébration en différé au Burkina Faso est due à la situation socio-politique du pays, selon le ministre Serge Poda, représentant le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla.
Il rappelle que le consommons local doit être un acte patriotique et de souvernaité économique.
Cette troisième édition est placée sous le thème « Consommation des produits locaux, un levier d’accroissement des investissements productifs, de développement et d’intégration régionale ».
Il s’agit de vaincre le complexe du produit importé par l’amelioration de la qualité des produits, les rendre disponibles et accessibles. Selon Serge Poda, c’est aussi continuer l’œuvre du Président Thomas Sankara qui rappelait sans cesse: “Consommons ce que nous produisons et produisons ce que nous consommons”

Lutte anti-corruption : L’ ASCE-LC sensibilise les opérateurs économiques

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L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC) a organisé, le mercredi 14 décembre 2022, à Ouagadougou, une session de sensibilisation des élus consulaires et des opérateurs économiques. Cette rencontre d’échange a été placé sous le thème : « Lutter contre la corruption, quels enjeux pour la restauration du territoire national ? ».

L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC) est en ordre de bataille contre la corruption au Burkina Faso. A cet effet, en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), elle a tenu la première édition des conférences publiques sur la prévention et la lutte contre la corruption en direction des acteurs du monde des affaires, le mercredi 14 décembre 2022 à Ouagadougou. Selon le contrôleur général d’Etat, Philippe Néri Kouthon Nion, cette conférence entre dans le cadre des activités commémoratives de la Journée internationale de lutte contre la corruption qui consacre une place significative à la sensibilisation de l’ensemble des acteurs aux dangers que représente ce fléau.

Des acteurs du secteur privé et du public ont pris part à cette séance de sensibilisation à la lutte contre le phénomène de la corruption.

« Il s’agit d’amener l’ensemble des Burkinabè à faire un bilan des progrès accomplis dans la lutte, en élaborant les stratégies appropriées pour une lutte plus efficace et inclusive », a-t-il fait savoir. Pour lui, ce thème national invite à fédérer les intelligences et les consciences sur la situation sécuritaire et humanitaire délétère du Burkina Faso. Selon la vice-présidente de la CCI-BF en charge des services, Aissata Sélira/Kanazoé, ce fléau touche l’ensemble de la société et concerne aussi bien le secteur privé que le secteur public. « Le manque de transparence dans la passation de marchés publics, les pratiques discriminatoires et l’augmentation des coûts de transaction découragent les investissements », a-t-elle souligné. Aux dires de Mme Sélira/Kanazoé, la corruption est un facteur de dégradation du climat des affaires et compromet la prospérité car elle engendre une perte de confiance dans les institutions.

Campagnes de soutien aux Forces combattantes : Le gouvernement appelle toutes les bonnes volontés à inscrire leurs actions dans les cadres définis par l’Etat

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Le gouvernement dit constater des campagnes de soutien aux Forces combattantes, notamment sur les réseaux sociaux et à travers des visuels et des messages appelant les citoyens à des contributions financières et des dons en nature en faveur des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP).

Tout en saluant l’esprit de participation citoyenne à l’effort de guerre qui motive ces initiatives, il appelle cependant les initiateurs et toutes les bonnes volontés à inscrire leurs actions dans les cadres définis par l’Etat pour plus de transparence, de traçabilité et d’efficacité dans la collecte des dons.

C’est ce qui ressort de ce communiqué (ci-dessous joint) du porte-parole du gouvernement, qui fournit, par la même occasion, davantage d’informations sur les canaux officiels de contributions à l’effort de guerre.


Sommet USA-Afrique : investir dans les infrastructures africaines

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Alors que des dizaines de dirigeants africains sont reçus à Washington dans le cadre du sommet Etats-Unis -Afrique, le président Joe Biden a transmis sa volonté de rétablir un contrat de confiance entre le pays qu’il dirige et ceux du continent.

S’exprimant lors d’un forum des affaires organisé pour le sommet, le chef d’état a énuméré les nombreux accords conclus et rappelé les grandes lignes d’investissement pour le développement du continent africain.

“Je pense que les États-Unis, nous n’avions pas tendance à prendre nos entreprises du secteur privé par la main, vous ne voyez pas un président américain prendre des entreprises du secteur privé n’importe où dans le monde, alors que, d’autres pays, comme le président Macron part à l’étranger par exemple qui prend les entreprises françaises avec lui, d’autres dirigeants ouvrent des portes pour leurs entreprises. Je pense que pour les États-Unis, c’est ce que nous faisons le plus maintenant.” a déclaré Florizelle Liser, Corporate Council on Africa,.

Le président américain Joe Biden a mentionné dans son discours les projets de centrales solaires en cours en Angola, évalués à deux milliards de dollars. Un thème qui a conduit le président Lourenço à partager l’expérience angolaise dans le panel du Partenariat pour l’investissement dans les infrastructures, un programme qui devrait avoir la plus grande allocation financière.

“L’Angola et l’Afrique ont avant tout besoin d’accéder aux financements pour développer les infrastructures, mais pour que cet accès soit efficace, nous devons savoir comment accéder à cette ressource. Souvent ce qui nous manque c’est de connaître ou de maîtriser les mécanismes et surtout les processus qui nous permettent d’obtenir le feu vert pour utiliser ces ressources.” a dit le Ministre de l’énergie et de l’eau de l’Angola, João Baptista Borges.

L’administration Biden va accompagner les investisseurs américains et africains et travaille déjà dans ce sens.

“Notre objectif, alors que nous nous dirigeons vers la fin du sommet, va être d’identifier les domaines clés de suivi et de collaboration afin que ces différents investissements se concrétisent.” a expliqué Ramin Toloui, secrétaire adjoint aux affaires économiques et commerciales du département d’Etat.

La deuxième journée du sommet a également été marquée par la signature d’un protocole d’accord entre les États-Unis et la Zone de libre-échange continentale africaine, un accord qui, pour M. Biden, rapprochera encore davantage les deux côtés de l’Atlantique.

Tchad : Une série d’arrestation de militaires après des rumeurs de coups d’Etat

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A N’Djamena, plusieurs soldats, dont des officiers d’un corps d’élite, ont été arrêtés par la direction générale des renseignements militaires du Tchad. Le silence radio du gouvernement laisse la place à plusieurs interprétations, allant de « complot » aux rumeurs de coup d’Etat.

Les arrestations ont été effectuées sur fond d’informations de médias tchadiens concernant un complot et un coup d’État, mais il n’y a pas de données officielles sur les raisons de l’arrestation des militaires, rapporte le journal en ligne La Nouvelle Tribune.

Ce média, qui cite Radio France internationale (RFI), précise que depuis vendredi 9 décembre 2022, ce sont une dizaine de militaires qui ont été arrêtés par la direction générale du renseignement militaire, dont des officiers. Parmi eux, un officier supérieur du rang de colonel, des officiers subalternes, ainsi que des hommes de troupe.

Une source affirme que toutes les personnes arrêtées sont membres du Pan Sahel Initiative (PSI), un groupement spécial anti-terroriste de l’armée tchadienne formé par les Américains.
À part les militaires, un seul civil a été arrêté : Baradine Berdei, un activiste des droits de l’homme très critique envers le pouvoir et qui a déjà été emprisonné à l’époque d’Idriss Déby père. Des proches assurent qu’il a été arrêté à son domicile à Ndjamena dans la nuit de samedi 10 à dimanche 11 décembre, puis emmené lui aussi aux bureaux de la direction générale des renseignements militaires où il est détenu, informe RFI.

Pour le moment, aucune information officielle n’a filtrée. « Ce sont juste des rumeurs, tout est normal », nous assure une source bien introduite.
Pendant ce temps, des observateurs tchadiens pensent qu’il s’agit d’un « musèlement de certaines voix discordantes de l’intérieur ». « Une tentative de coup d’Etat sans arme de guerre ? Sans l’implication de la garde présidentielle ? A moins que ceux qui ont voulu faire ce coup soient des fous ou des étrangers », nous dit un citoyen tchadien.
Il faut noter que le président de la transition, Mahamat Idriss Déby Itno, est arrivé à Washington le lundi 12 décembre 2022 pour la deuxième édition du sommet Afrique-USA.