𝗟’𝗘́𝗴𝗹𝗶𝘀𝗲 𝗦𝗵𝗮𝗹𝗼𝗺 𝗲𝗻𝘀𝗲𝗶𝗴𝗻𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗵𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗮𝗴𝗲 𝗱𝗶𝘃𝗶𝗻
Eglise des Assemblées de Dieu de Gounghin : les missionnaires reçoivent des motos et des kits d’évangélisation
L’Eglise des Assemblées de Dieu de Gounghin a fait don de matériels et de chèques aux missionnaires, ce dimanche 10 Novembre 2024. Composé de moto et de kits d’évangélisation, cet acte s’inscrit dans le cadre des journées missionnaires tenues du 20 au 24 mars 2024.
Afin de soutenir la mission d’évangélisation, l’église AD de gounghin a organisé un telethon le 23 mars 2024 afin de collecter des fonds et venir en aide aux missionnaires. Plus de 30 millions ont été collectés.
Avec cette somme, 5 kits d’évangélisation composé d’une sono, d’un groupe électrogène, un lecteurs DVD, de projecteurs et 7 motos ont été acquis. Ce matériel a été remis aux missionnaires après le culte de ce dimanche 10 novembre 2024. 12 Ce matériel est acquis sur expression de besoin des missionnaires. Victor BONKOUNGOU, coordonnateur de l’équipe chargé de la mission, voit cet acte comme un devoir de redevabilité. « Cette cérémonie ce matin aussi constitue pour nous comme redevabilité pour tous ceux qui ont donné à mars 2024. Pour nous, c’est une manière de dire à tous ceux qui ont donné même qui ne sont pas au Burkina que leur contribution a été bien utilisée et que ça a été utilisé pour ce pourquoi ils ont donné. C’est aussi un appel à tous ceux qui veulent donner que les portes sont toujours ouvertes, que les contributions ne sont pas cessées, tous ceux qui ont encore envie de donner parce que Dieu les pousse à donner, nous sommes toujours preneurs. »

« Les résultats attendus, c’est que nous puissions vraiment avoir une intensification des activités sur le terrain et qu’avec ces motos et ces kits d’évangélisation, les missionnaires puissent encore travailler davantage pour élargir le champ de la mission, avoir plus de fidèle et aussi propager davantage la Bonne Nouvelle dans les localités où ils sont installés. » a renchéri M. BONKOUNGOU
Au-delà du soutien, ce geste de l’église de Gounghin se veut un acte d’encouragement à l’endroit de tous les missionnaires. Dr Jean Baptiste ROAMBA, président de la VIMAB, la Vision Missionnaire des Assemblées de Dieu du Burkina, une des structures bénéficiaires, n’a pas manqué de remercier l’église de Gounghin pour son soutien à la mission. Sa structure a reçu plus de 4millions 800 milles FCFA. « C’est un sujet de réjouissances de voir que cette église est l’une des églises qui soutient la VIMAB dans tous les domaines. Nous avons démissionné qui reçoivent des motos, des kits d’évangélisation et aussi l’argent pour soutenir d’autres domaines comme les bâtiments et donc c’est un sentiment de joie et surtout de reconnaissance et de gratitude pour cette église qui nous soutient vraiment. »

A la question de savoir comment se porte la mission, Dr jean baptiste ROAMBA réponds : « La mission se porte très bien. Nous avons beaucoup de gens qui veulent aller en mission, c’est les moyens qui nous manquent pour le moment. Sinon nous essayons que d’ici 2025, nous envoyons deux couples missionnaires. Nous faisons avec les moyens que nous avons. Si on pouvait trouver le soutien pour tous ces gens-là, je crois qu’on aurait pu envoyer une dizaine. »
Reconnue comme une église missionnaire au Burkina Faso, l’église de Gounghin à travers son pasteur principal, Dr Jean marie BADIEL a réaffirmé son engagement à toujours soutenir les missionnaires. « L’église de Gounghin est une église missionnaire qui s’inscrit en droite ligne dans la mission que Jésus-Christ a confié à l’église, celle d’aller et de faire de toutes les nations des disciples. Nous voulons d’abord grâce à Dieu pour avoir permis vraiment que des fonds soit collectés pour la mission. Il a disposé les cœurs donc de tous ceux qui ont donné et aujourd’hui nous voyons d’une manière concrète la rémission donc de ces kits et de ces engins, pour permettre à nos missionnaires d’accomplir la mission que Dieu les a confiés ; nous ne pouvons que nous réjouir. »

Les bénéficiaires quant à eux, ne cachent pas leurs sentiments. Pour le missionnaire DIENI Benjamin résident au Mali à Sikasso, ce matériel vient donner un nouvel élan à l’annonce de la bonne nouvelle dans sa zone d’intervention. « J’ai reçu une moto qui nous donne beaucoup de joie. Nous les missionnaires, nous sommes les pieds de la mission, nous sommes sur le terrain et pour des moyens de déplacement comme ça, ça nous aide beaucoup à se déplacer facilement à aller dans le lieu de travail dans les quartiers dans le village et dans les villes pour pouvoir toucher les uns avec l’Évangile. »

Ces sentiments de joie sont partagés par M. Eugène BATIONO, président de FAMA, le Fond d’Assistance Missionnaire en Afrique. « Un de nos missionnaires a reçu une moto et un autre un kit d’évangélisation et nous-mêmes la structure a reçu une somme de plus de3 millions. C’est destiné à la construction de lieux de culte et à l’achat de nourriture. Et dans le cahier de charge également y a des enfants de missionnaires que nous devons parrainer, payer la scolarité pour ceux qui sont déplacés. »
Et M. BATIONO d’ajouté : « Partout où nous sommes passés apporter ces dons, une année après quand on revient on sent que les églises ont évolué en nombre numérique. Et ça honore Dieu dans la localité et on voit que maintenant là où il pouvait aller à 5 km, il peut aller à 25 km 30 km pour propager la bonne nouvelle. »

Cette remise de matériel est précédée d’une signature de convention avec des structures qui soutiennent la mission d’évangélisation comme FAMA, VIMAB, UGBB. D’autres structures comme AMI CAPRO, l’église AD de LAFIABOUGOU, la région du KADIOGO, le projet SIL-BLE ont également reçus des chèques allant de 1 250 000 à environ 5 500 000 FCFA.
Conférence internationale des conquérants vainqueurs : Le revêtement de la puissance du Saint-Esprit au cœur de la 3eme édition
La 3ème édition de la Conférence internationale des conquérants vainqueurs CICV s’est ouvert ce 30 octobre 2024 au CIE/MIA. La conférence inaugurale était basé sur le thème « Conquérant vainqueur, le monde attend ta révélation ».
C’est devant un parterre de personnalités: Administratives, Responsables de dénominations que la 3ème édition de la Conférence internationale des conquérants vainqueurs CICV a ouvert ses portes. Institué en 2022 par le pasteur Mamadou Philippe KARAMBIRI sous l’impulsion du Saint Esprit, la Conférence internationale des conquérants vainqueurs CICV se veut être un cadre de formation au leadership et de transformation, d’équipement spirituel personnel. Un cadre pratique de ministère, de formation et de marche dans la puissance surnaturelle de Dieu.
Son objectif principal est la solidification de la foi des croyants. Spécifiquement, la CICV vise à donner aux frères et sœurs en Christ les rudiments nécessaires pour faire face aux réalités spirituelles de la vie moderne.
Cette 3ème édition se tient sous le thème « Gagner le combat spirituel par le revêtement de la puissance du Saint Esprit et le revêtement de toutes les armes de Dieu ». Selon l’orateur principal Dr Mamadou Philippe Karambiri, le thème est évocateur, car c’est un appel à l’édification de la nation burkinabè.
« Si chacun veut montrer qu’il est plus fort que l’autre, ça ne va pas aller. Personne ne va accepter qu’on le commande en permanence. On peut commander quelqu’un un temps, mais pas tous les temps (…) quand il y a guerre, naturellement il y a guerre spirituelle. Si vous prenez l’histoire de la France, les USA, un peu partout, vous verrez que le Nord est opposé au Sud. Faites des enquêtes vous allez le comprendre, le Nord et le Sud ont deux religions qui sont opposées. Les cultures sont bonnes, mais elles sont manipulées par les gens. Lorsqu’on met une culture au-dessus de l’autre, ça frustre. Donc, on veut amener les gens à comprendre que chacun doit être partie prenante dans la construction du pays, en respectant l’autre (…). Quand on dit un parti d’opposition, il ne s’oppose pas au pays, mais aux idées de l’autre. C’est pour cela que je parle aux politiciens, aux religieux… », a longuement expliqué le pasteur Karambiri.
15 pays sont représentés à cette 3ème édition de la Conférence internationale des conquérants vainqueurs CICV. Au programme, du jeudi 31 octobre au 2 novembre de 9h à 12h et de 18h30 à 21h, des enseignements et des temps de ministère.
Franck TAPSOBA
La sanctification : un impératif pour le chrétien
Le dimanche 27 octobre 2024, à l’église EE/SIM Temple Maranatha à Fada située au secteur 11, le pasteur Lamoudi THIOMBIANO, pasteur de l’église centrale EE/SIM du secteur 7 et ancien président national des églises EE/SIM du Burkina, a abordé la question cruciale de la sanctification face à l’impureté. Il a exhorté les fidèles à rejeter toute forme d’impudicité en s’appuyant sur les Écritures pour rappeler que vivre dans la sanctification est essentiel pour accomplir la volonté divine.
Ce thème a été largement diffusé dans toutes les églises EE/SIM de la commune de Fada, avec des pasteurs se succédant pour partager ce message fondamental.
Dès l’entame de son message, le pasteur THIOMBIANO a souligné l’importance primordiale de la sanctification dans la vie du chrétien. Il a interrogé l’assemblée : « Sommes-nous prêts à réaliser et à découvrir la volonté de Dieu ? » À cela, les versets 3 et 7 du chapitre 4 de la première épître aux Thessaloniciens apportent une réponse significative. Il est impératif de comprendre que la sanctification fait partie intégrante de la volonté de Dieu, et se sanctifier, c’est se tourner vers Lui. Ceux qui vivent dans l’impureté doivent réaliser que Dieu ne nous a pas appelés à cela et doivent se repentir à la lumière de ce message.
Le pasteur THIOMBIANO a souligné que le désir divin est notre sanctification, et son souhait est que nul ne soit écarté le jour du jugement à cause de l’impureté. Selon lui, la sanctification est une exhortation récurrente dans les écrits de Paul et de Pierre, qui rappellent aux croyants l’appel à la sainteté. Dans 1 Pierre 1:15-16, il est clairement établi que la sainteté est la nature même de Dieu, d’où découle notre appel à être saints.
Dieu rejette ceux qui vivent en dehors de la sanctification. Dans Ésaïe 6:1-3, la sainteté est présentée comme un aspect fondamental du caractère divin, où les séraphins chantent : « Saint, saint, saint est l’Éternel. » Il est donc crucial d’appliquer cette sainteté dans notre conduite quotidienne, en renonçant à la fornication et à l’adultère. Tous sont interpellés, et plus particulièrement la jeunesse. L’épître aux Hébreux 12:14 nous enseigne que « sans la sanctification, personne ne verra le Seigneur. »
Il a noté que le slogan « tout le monde le fait, c’est la mode » incite de nombreux fidèles à vivre dans la fornication et l’adultère. Le pasteur a appelé chacun à renoncer à ces pratiques et à se repentir, car son souhait est que nous puissions tous nous tenir devant le Seigneur en pureté.
Il a conclu son message en affirmant que le Seigneur est toujours prêt à pardonner à quiconque s’approche de Lui avec un cœur sincère. Suite à cette déclaration, une prière de repentance a été prononcée, invitant tous les présents à se réconcilier avec Dieu.
Burkina/santé : l’assurance maladie universelle désormais opérationnelle
Le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale réunit les conditions pour une meilleure prise en charge sanitaire des travailleurs. Dans cette optique, en collaboration avec la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU), le ministère a animé une conférence de presse dans la matinée du mardi 29 octobre 2024 à Ouagadougou sur l’opérationnalisation du Régime d’assurance maladie universelle (RAMU) au Burkina Faso.
Instaurée par la Loi n° 060-2015/CNT du 5 septembre 2015, le Régime d’assurance maladie universelle au Burkina Faso (RAMU) vise à offrir une couverture santé à toute la population du Burkina Faso, sans distinction de race, de nationalité, de sexe, d’origine ou d’antécédent pathologique.
L’objectif du RAMU est de réduire le taux de paiement direct des prestations de soins de santé par les ménages, contribuer à la transformation et à l’efficience du système de santé et d’assurer une paix durable par la justice sociale. Ce régime repose sur les principes de solidarité, d’équité, de non-discrimination, de mutualisation des risques, d’efficience et de responsabilité générale de l’Etat. Il prend en compte les soins de santé de base, y compris les consultations médicales, les médicaments, les hospitalisations, et les soins de maternité.

Un ticket modérateur de 30%
Afin d’éclairer la lanterne des Burkinabè sur l’état de mise en œuvre du RAMU et les taux de cotisations prévus, les ministres en charge de la protection sociale, Bassolma Bazié et de la santé, Dr Robert Kargougou, ont animé un point de presse, ce mardi 29 octobre au siège de la Caise nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU).
Selon le ministre Bassolma Bazié, six décrets prioritaires et deux arrêtés d’applications de ces décrets ont été adoptés, à ce jour. Il a indiqué que les assurés doivent payer un ticket modérateur de 30% afin de bénéficier des prestations du RAMU. Parmi les prestations éligibles figurent, les actes de médecine générale et de spécialités médicales et chirurgicales, les actes infirmiers, les actes et les soins relatifs au suivi de la grossesse, à l’accouchement et aux suites de couches, les actes et les soins liés à l’hospitalisation et aux interventions chirurgicales, les soins bucco-dentaires d’urgence, les examens de biologie médicale, les actes de radiologie et d’imagerie médicale, les produits de santé en ambulatoire et en hospitalisation, les actes de rééducation fonctionnelle et de kinésithérapie, le transport médicalisé des malades vers les établissements de santé, les actes de consultation en médecine traditionnelle agréée.

Prestations non éligibles
Certaines prestations sont exclues du panier de soins, notamment les interventions de chirurgie plastique et esthétique, sauf celles de chirurgie réparatrice et d’orthopédie maxillo-faciale médicalement requises, les prestations de santé relevant de la médecine dite douce (acupuncture, etc.), les examens complémentaires réalisés en dehors du territoire national, les activités du programme élargi de vaccination, la lunetterie, et les vaccins pour les voyageurs.
Une cotisation de trois mois avant de bénéficier des prestations
Soumaila Gamsoré, directeur général de la CNAMU, a indiqué que le délai de stage, c’est-à-dire le délai légal entre le début du paiement des cotisations et le début du bénéfice des prestations par l’assuré, sera de trois mois, contre six mois dans certains pays.
Il a aussi évoqué des mesures incitatives prises par certains pays pour amener les populations à s’affilier au Régime d’assurance maladie universelle. « Il y a des pays où si vous n’êtes pas affiliés au RAMU, vous ne pourrez pas bénéficier de certaines prestations de la part de l’État, comme passer l’examen du permis de conduire. Nous sommes en train de travailler sur certaines mesures mais je ne voudrais pas devancer l’iguane dans l’eau », a laissé entendre Soumaila Gamsoré. A l’en croire, la norme de l’Organisation mondiale de la santé prévoit que le taux des paiements directs des ménages aux soins de santé n’excède pas 20%, alors qu’au Burkina, il avoisine 35%.
Selon toujours le directeur général de la CNAMU, des appareils seront installés au niveau des hôpitaux pour identifier les patients à leur arrivée et vérifier la validité de leurs cotisations. « Nous avons également une équipe de contrôle médical qui va vérifier les différentes ordonnances à leur niveau », a indiqué Soumaila Gamsoré. Il a confié que sa structure collabore avec les informaticiens du ministère de la Santé sur le processus de digitalisation de certaines prestations.

Pour plus de transparence
Dr Robert Kargougou, ministre en charge de la santé, a indiqué que le panier des soins de la CNAMU au Burkina est un panier très volontariste et ouvert, contrairement à d’autres pays où le régime d’assurance maladie universelle couvre seulement quelques prestations.
A en croire Dr Kargougou, certains Burkinabè ne comprennent pas pourquoi le RAMU est géré par le ministère en charge de la protection sociale, plutôt que par le ministère de la Santé. Selon lui, cela permet de renforcer le contrôle et de garantir la transparence et l’efficacité du régime.
« Au niveau du ministère en charge de la protection sociale, il y a des médecins-conseils, des corps qui ont été mis en place pour contrôler ce que ceux qui offrent les prestations de soins vont déclarer. Si le ministère de la Santé en tant qu’offre de soins, doit encore contrôler l’effectivité de la prestation, on peut avoir des risques où on ne déclare pas ce qui doit l’être. C’est bien dans le cadre de la séparation des fonctions que la Caisse ait son ancrage institutionnel dans un autre département autre que celui de la Santé », a-t-il expliqué.

Pour le ministre Bassolma Bazié, l’Etat doit être ferme dans la gestion des ressources qui seront récoltées pour assurer la santé au peuple burkinabè. « Il n’y a pas de raison que quelqu’un cotise et arrive trouver qu’il n’y a pas de prise en charge. Nous allons être exigeants là-dessus. Cette exigence ne peut être continuelle que si l’Etat est accompagné, d’où la veille citoyenne qui doit être permanente. Nous sommes en train de réfléchir pour mettre en place des bureaux d’enregistrement des plaintes et dénonciations, et aussi des numéros anonymes », a rappelé Bassolma Bazié, qui précise que le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, a instruit d’inscrire 30 milliards de francs CFA pour le RAMU en 2025.
Perspectives
Le ministre en charge de la protection sociale a indiqué que le RAMU ambitionne de couvrir l’ensemble de la population de façon progressive. Pour ce faire, une feuille de route a été élaborée avec actions de vulgarisation des textes du RAMU à travers des sessions d’information et de sensibilisation des assujettis, la formation des agents de santé sur les outils de gestion ; la mise en place de dispositifs d’affiliation et d’immatriculation, la mise en place de dispositif de collecte des cotisations et la poursuite de l’adoption de 9 autres textes d’applications sur les 17 prévus, la poursuite des concertations avec l’ensemble des acteurs, et la poursuite de la digitalisation des actes et des procédures.
Le Vrai Disciple et Ses Fruits : Une Vie à l’Épreuve de la Parole de Dieu
Lors du culte du 20 octobre 2024 de l’église EE/SIM Temple Maranatha secteur 11 de Fada, le diacre Timothée Tindano a livré un message fort et édifiant sur le véritable disciple du Christ, un croyant appelé à porter des fruits qui reflètent la grandeur et la gloire de son Maître. À travers les Écritures, il a mis en lumière les caractéristiques essentielles du disciple authentique et les défis qui accompagnent cette vocation.
Le Disciple Authentique : Ami et Serviteur de Jésus
En s’appuyant sur Jean 15:15, le diacre Tindano a souligné que le disciple authentique n’est pas seulement un serviteur, mais aussi un ami de Jésus. Ce disciple, bien qu’attaché à sa famille et ses proches, met l’œuvre de Dieu au premier rang de ses priorités. Il s’engage à suivre les préceptes de Christ, même si cela demande de renoncer à certains conforts, comme l’illustrent les paroles de Luc 14:26-27.
Les Fruits que Doit Porter le Disciple Authentique
Un autre point fort de la prédication fut la question des fruits. Se référant à Matthieu 7:16, le prédicateur a invité les fidèles à examiner la qualité des fruits qu’ils portent. À travers Jean 15:1 et Galates 5:22, il a insisté sur la nécessité de produire des fruits qui glorifient Dieu : des fruits de l’Esprit tels que l’amour, la paix, la patience et la bonté. Ce sont ces fruits qui distinguent le disciple véritable et témoignent de sa marche avec le Seigneur.
Le Courage Face aux Difficultés
Le chemin du disciple n’est pas exempt de défis. Le diacre Tindano a cité l’exemple de David dans 1 Samuel 17:28-35 pour illustrer la force et le courage nécessaires face aux épreuves. Tout en servant Dieu et en portant des fruits, les croyants seront confrontés à des obstacles, mais ils doivent faire preuve de persévérance. Comme Dieu a soutenu Josué, Caleb, Daniel et ses compagnons dans des moments de grande difficulté, Il sera aussi avec nous dans nos combats spirituels.
La Présence Constante de Dieu
Le diacre Timothée Tindano a rappelé aux fidèles de l’église EE/SIM Temple Maranatha l’assurance de la présence divine à chaque étape de leur vie de disciple. Dieu les soutiendra dans leur mission d’accomplir la Grande Commission, malgré les épreuves, car, comme le dit Matthieu 16:25 :
« Celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la retrouvera. »
Le véritable disciple est donc appelé à porter des fruits qui témoignent de sa foi, tout en restant ferme face aux défis, car Dieu est avec lui.
Le chrétien et les affaires
1. Les affaires comme une vocation
2. L’intégrité, une valeur centrale
3. La tentation de l’amour de l’argent
4. L’importance de la générosité et du partage
5. Le chrétien, un témoin dans le monde des affaires
La gestion du temps et l’amélioration de sa productivité
La gestion du temps est un sujet crucial dans un monde où les responsabilités et les attentes ne cessent d’augmenter. Qu’il s’agisse de nos vies personnelles, professionnelles, ou spirituelles, savoir gérer son temps est fondamental pour atteindre ses objectifs, réduire le stress, et améliorer sa qualité de vie. La productivité, souvent associée à l’efficacité, découle d’une bonne utilisation du temps. Comment alors mieux gérer son temps pour devenir plus productif et équilibré ?
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La valeur du temps
La Bible met en évidence l’importance du temps. Dans Ecclésiaste 3:1, il est dit : “Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux.” Cette vérité nous rappelle que chaque moment de notre vie a une signification et doit être utilisé à bon escient. En tant qu’humains, nous avons un temps limité sur terre, et chaque jour est une occasion de faire des choix conscients sur la manière dont nous employons ce temps.
Reconnaître la valeur du temps est la première étape pour améliorer sa gestion. Il est facile de se laisser distraire par des activités futiles, mais comprendre que chaque minute compte peut nous aider à devenir plus intentionnels dans l’organisation de nos journées.
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Établir des priorités
L’un des principes fondamentaux pour mieux gérer son temps est d’apprendre à prioriser. Toutes les tâches que nous avons à accomplir ne sont pas également importantes. Le chrétien est encouragé à discerner ce qui est essentiel dans sa vie et à investir son temps en conséquence. Matthieu 6:33 nous exhorte à “chercher d’abord le royaume de Dieu et sa justice”, ce qui nous enseigne à placer les priorités divines au sommet de notre emploi du temps.
Une méthode efficace consiste à lister ses tâches quotidiennes et à les classer par ordre d’importance et d’urgence. Se concentrer d’abord sur les choses essentielles permet non seulement de gagner du temps, mais aussi d’augmenter son impact à long terme.
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Planification et organisation
Planifier à l’avance est une clé majeure pour maximiser sa productivité. Proverbes 21:5 nous enseigne : “Les projets de l’homme diligent mènent à l’abondance, mais celui qui agit avec précipitation n’arrive qu’à la disette.” Cela nous montre l’importance de l’organisation et de la prévoyance. Un emploi du temps bien planifié réduit les distractions et permet d’optimiser chaque moment de la journée.
Utiliser des outils comme des agendas, des applications de gestion de tâches, ou simplement des listes journalières peut être très bénéfique. La planification aide non seulement à structurer la journée, mais aussi à anticiper les défis et à éviter de perdre du temps sur des tâches imprévues ou non essentielles.
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Éviter la procrastination
La procrastination est l’un des principaux obstacles à la productivité. Il s’agit de remettre à plus tard ce qui doit être fait maintenant. Cependant, ce retard ne fait qu’accroître la pression et réduire l’efficacité. Proverbes 6:6 nous exhorte à regarder l’exemple de la fourmi, qui travaille diligemment et prévoit pour l’avenir.
Pour vaincre la procrastination, il est utile de diviser les grandes tâches en étapes plus petites et réalisables. Cela rend les tâches moins intimidantes et plus gérables, facilitant ainsi leur accomplissement. Un autre conseil est de commencer par les tâches les plus difficiles ou les plus importantes, ce qui libère l’esprit pour aborder les autres avec plus de légèreté.
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Savoir dire non
Une bonne gestion du temps implique également la capacité de dire non à certaines sollicitations. Beaucoup de personnes s’épuisent parce qu’elles acceptent trop de responsabilités ou d’engagements qui ne correspondent pas à leurs priorités. Savoir dire non est essentiel pour protéger son temps et se concentrer sur ce qui compte vraiment.
Dans Ecclésiaste 3:1, il est mentionné qu’il y a un temps pour chaque chose, ce qui sous-entend qu’on ne peut pas tout faire en même temps. Il est donc sage de discerner ce qui mérite notre attention et de décliner poliment les activités qui ne contribuent pas à nos objectifs prioritaires.
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Trouver un équilibre entre travail et repos
Être productif ne signifie pas travailler sans cesse. Le repos est une partie essentielle de la productivité. Dieu lui-même a instauré le principe du repos dans Exode 20:9-10, en ordonnant un jour de sabbat. Cela nous montre que le repos est crucial pour être plus efficace et éviter l’épuisement.
Prendre des pauses régulières, bien dormir et s’accorder du temps pour se ressourcer sont des éléments indispensables pour maintenir une productivité saine à long terme. Le travail excessif, sans moments de récupération, conduit souvent à une baisse de performance et à un déséquilibre dans la vie personnelle et spirituelle.
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La discipline personnelle
La gestion du temps et l’amélioration de la productivité reposent en grande partie sur la discipline personnelle. Être discipliné, c’est savoir respecter les engagements que l’on prend avec soi-même. Cela demande de la constance et de la rigueur. Proverbes 12:24 nous dit : “La main des diligents dominera, mais la main paresseuse sera tributaire.”
En cultivant la discipline, nous devenons plus fiables et plus efficaces dans nos activités quotidiennes. Cela demande de faire des choix conscients chaque jour, de respecter les délais et de ne pas céder aux distractions.
La gestion du temps est un aspect de la bonne intendance. Dieu nous a confié cette ressource précieuse pour que nous l’utilisions sagement. En apprenant à mieux gérer notre temps, nous devenons non seulement plus productifs, mais nous honorons également Dieu en maximisant les talents et les opportunités qu’il nous a donnés.
Gérer son temps efficacement implique de connaître ses priorités, de planifier, d’éviter la procrastination, de savoir dire non, et d’intégrer du repos dans son emploi du temps. Tout cela nous aide à vivre de manière plus équilibrée, plus épanouie, et plus en accord avec notre mission spirituelle et personnelle.
L’unité chrétienne : source de bénédiction et de force spirituelle
Le dimanche 6 octobre 2024, au Temple Salem des Assemblées de Dieu de Silmissin, le pasteur Raphaël YARA a délivré un message sur l’importance de l’unité dans la vie des croyants. S’appuyant sur plusieurs passages bibliques, il a rappelé à l’assemblée que l’unité est non seulement essentielle à la vie chrétienne, mais qu’elle ouvre également la voie à des bénédictions divines.
L’Unité dans les Écritures
Le pasteur YARA a commencé son sermon avec Actes 2:42, qui décrit la persévérance des premiers chrétiens dans l’enseignement, la communion fraternelle, la prière, et la fraction du pain. Ce verset souligne l’importance de l’unité comme fondement de la communauté chrétienne.
Le pasteur YARA a ensuite insisté sur 1 Corinthiens 13 :1-13, soulignant que l’amour est l’élément central de la vie chrétienne. Bien que l’amour, la foi, la repentance, la sanctification et la nouvelle naissance soient indispensables, c’est l’unité qui donne du sens et de la force à ces vertus.
Il a poursuivi avec Jean 17:9-13, où Jésus lui-même prie pour l’unité de ses disciples :
“Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un comme nous.”
Ce passage montre que l’unité des croyants est un désir profond du Christ, car elle constitue la clé de leur force spirituelle.
Les Bénéfices de l’Unité Chrétienne
Le pasteur YARA a ensuite énuméré trois avantages majeurs liés à l’unité :
1. La Présence de Dieu : L’unité attire la présence divine et procure la joie de Christ au sein de la communauté.
2. L’Onction Spirituelle : L’unité permet une plus grande efficacité spirituelle et libère une onction puissante sur les croyants.
3. Les Bénédictions de Dieu : Là où règne l’unité, les bénédictions de Dieu se manifestent abondamment.
Le Pasteur YARA a conclu en exhortant les fidèles à persévérer dans cette unité afin de vivre pleinement la grâce et les bénédictions divines.
Journal parlé RED du lundi 07 octobre 2024
Le sommaire du journal
Dans le cadre des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, lancées le 2 octobre 2024, le gouvernorat de la région du Centre a organisé une journée de salubrité le 5 octobre 2024. Plusieurs arrondissements dont le 5 et le 12 et des communes rurales, ont mené des opérations afin d’assainir leurs environnements.
Dans le cadre de la lutte contre le Cancer du sein et du col de l’utérus, une clinique mobile a été mis à la disposition de la région du sahel. La clinique a été présentée aux populations le samedi 5 octobre 2024 à Dori.
L’Eglise catholique a demandé pardon mardi, lors de l’ouverture du synode sur l’avenir de l’Église, pour ses erreurs pendant l’esclavage et le colonialisme. Par la voix du cardinal Michael Czerny, le pape François a reconnu la complicité de l’Église catholique dans des systèmes ayant contribué à l’esclavage et au colonialisme.
Présentation: Franck TAPSOBA