La Vie Chrétienne, c’est un TOUT, on ne peut pas choisir que ce qui nous plaît

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Pourtant, soyons honnêtes, quelquefois, souvent même peut-être, on aimerait bien …

C’est un peu comme pour les places de parking réservées aux personnes handicapées, vous savez, celles près desquelles on voit souvent un panneau :

Quand on est pressé ou qu’il n’y a pas d’autre place à l’horizon, on est bien tenté de s’y garer, car elles sont nombreuses et souvent libres. ça m’est arrivé une fois de m’y stationner un quart d’heure avec un véhicule difficile à manoeuvrer, et j’ai eu une grosse amende. Je n’ai pas aimé, car j’avais de “bonnes raisons” pour le faire, et en plus je n’y étais restée qu’un très court moment. Je ne l’ai jamais refait.

C’est aussi un peu comme les enfants qui savent très bien dire “je veux” mais qui refusent souvent d’obéir, ou comme des personnes normalement plus mûres qui ne choisiraient que les droits, et laisseraient aux autres les devoirs.

La vie chrétienne est un ensemble

On reçoit le paquetage à notre conversion. Au début de notre marche avec Dieu, nous sommes souvent enthousiasmés, car tout nous semble “tout beau, tout rose”. Mais quand nous réalisons que notre vie est en permanence devant les yeux de Dieu, et que nous sommes censés l’honorer non seulement dans tout ce que nous faisons, mais aussi dans toutes nos paroles, et même toutes nos pensées, alors ça nous apparaît beaucoup moins facile et bien moins rose.

Être béni, aimé sans conditions, encouragé, guéri, choisi : oui ! Nous ne nous en lassons pas !

Mais bizarrement, devoir pardonner et repardonner, toujours et à tous, être intègre jusque dans les moindres petites choses, obéir aux lois sans rechigner et sans chercher à les contourner, ne pas chercher en permanence à nous mettre en valeur au détriment des autres … peut nous paraître lourd, “relou” et has been, si nous ne sommes pas suffisamment attachés à notre Seigneur .

Les seules vraies raisons qui peuvent nous faire choisir et rechoisir les éléments du paquetage qui sont moins agréables ou plus difficiles, sont notre amour et notre consécration à notre Dieu. Car y penser dans ces termes “Je n’ai pas le droit de” dénote une mauvaise attitude de coeur qui ressemble à un reproche. Je ne peux pas parce que Dieu ne veut pas. C’est purement légaliste. Nous “obéissons” mais le coeur n’y est pas.

Heureusement, ou malheureusement pour nous, Dieu s’intéresse bien plus à notre coeur qu’à nos actes et nos paroles. Nous voir renoncer à certaines choses qui ne nous font pas du bien, avec le regard noir d’un enfant capricieux, ne le réjouit pas du tout.

Nous sommes tous interpellés à aller beaucoup plus loin que “J’ai envie, j’ai pas envie” ou “Je veux, je veux pas”, même si, bien entendu, nous pouvons avoir des goûts et des préférences, car nous sommes tous uniques et donc différents.

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