Transformation du riz locale au Burkina Faso : La rizerie « Faso Dembé » ouvre ses portes à Bama

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La rizerie « Faso Dembé » ouvre ses portes à Bama

La société coopérative « Faso Dembé » a procédé, le vendredi 16 septembre 2022, au lancement officiel des activités de sa rizerie à Bama (province du Houet). Cette rizerie a une capacité de production de 2,5 tonnes de riz par heure.

La commune rurale de Bama (province du Houet) a une nouvelle unité de transformation de riz. La rizerie « Faso Dembé » y a ouvert ses portes le vendredi 16 septembre 2022. Cette coopérative composée de 5 femmes et deux hommes entend produire et mettre sur le marché une marque de riz blanc et des sous-produits du riz pour la satisfaction des besoins du marché ainsi que des prestations de services post-récoltes pour les céréales et les légumineuses. Financé par le fonds d’équipement des Nations unies (FENU ou UNCDF) sous forme de prêt, à travers une garantie auprès de coris Bank International, cette rizerie construite sur une superficie de 1 500 m² a déjà produit ses premiers sacs de riz.

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Lorsque les machines rouleront à plein régime, le mois prochain, Faso Dembé, selon ses initiateurs, pourra produire 1 000 tonnes de riz blanc par mois grâce à une main d’œuvre de 12 travailleurs permanents et une vingtaine de saisonniers. « Faso dembé s’engage à faire de cette rizerie complète, un véritable outil de création de richesse pour tous les producteurs et distributeurs de riz et participer un tant soit peu au développement économique du Burkina Faso », a déclaré Seydou Konaté, directeur de la rizerie. A en croire, le directeur de cette unité de transformation, ils pourront produire 4 variétés de riz. Ce sont, le riz long grain, la brizure, la 25% brizure et la fine brizure. « Nous ambitionnons mettre sur le marché notre marque de riz dénommé  Golden rice  ou  Sanoun Malo », a annoncé M. Konaté.

Valoriser la production et la consommation du riz local

La mise en œuvre de ce projet a été rendu possible grâce au fonds d’équipement des Nations unies (UNCDF) à travers le programme d’appui à la résilience économique et climatique des populations au Burkina Faso à travers les innovations financières et digitales (PARI), foie de Janine Ouattara, responsable pays inclusion financière et numérique de l’UNCDF. A en croire la responsable pays de ce fonds, grâce à ces appuis, le projet a bénéficié d’un financement globale sous forme de prêt de 172 millions de FCFA dont 50 millions d’un prêt direct de UNCDF et d’un prêt bancaire de 122 millions assorti d’une garantie à hauteur de 70% à travers le mécanisme de garantie. « Ce projet va certainement contribuer à valoriser la production et la consommation du riz local, accroitre les revenus et la résilience des producteurs du riz paddy et créer des emplois directs permanents temporaires et participer à l’autonomisation économique des femmes et des jeunes de la localité », a laissé entendre Janine Ouattara.

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Selon Abdoulaye Traoré, représentant du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, par ailleurs président de la délégation spéciale communale de Bama, cette unité avec sa capacité de transformation de plus de 1 600 tonnes de riz paddy par mois en 1 000 tonnes de riz blancs est un véritable bassin économique qui contribuera à réduire le chômage dans la commune de Bama. Il a de ce fait félicité et encourager les promoteurs et remercier le fonds d’équipement des Nations unies et Coris Bank International pour avoir financé le projet. Pour mémoire, PARI est une initiative du gouvernement du Burkina Faso avec le soutien technique et financier de l’UNCDF et de la coopération Luxembourgeoise.

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