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Gouvernance économique : Le Burkina veut davantage assécher les sources d’approvisionnement des terroristes

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Conscient qu’aucun État ne saurait parvenir à un développement durable sans la paix, la stabilité et la bonne gouvernance, le gouvernement burkinabè s’est résolu à poursuivre ses efforts pour réunir les conditions favorables à une économie prospère. Pour ce cela, le gouvernement a annoncé plusieurs actions à mener lors de la première revue 2023 du cadre sectoriel de dialogue « Gouvernance économique », ce mardi 28 février 2023 à Ouagadougou.

Face au bouleversement de l’économie burkinabè du fait de la crise sécuritaire, il urge pour le gouvernement de saisir le taureau par les cornes. En ce sens, un plan d’action pour la stabilisation et le développement du secteur de la gouvernance économique a été élaboré sur la période 2023-2025. Pour le ministre des sports, de le jeunesse et de l’emploi, Boubacar Savadogo, ces actions sont entre autres l’optimisation de la mobilisation des ressources, l’assèchement des sources d’approvisionnement des groupes armés terroristes en ressources de tout genre. À cela s’ajoutent l’amélioration de la gestion budgétaire et du patrimoine, l’audit des ministères, institutions, des fonds, de l’assemblée nationale, des entreprises publiques et des principaux établissements publics.

Ce cadre sectoriel de dialogue « Gouvernance économique » regroupe divers ministères, la société civile et les partenaires techniques et financiers

Un taux de recouvrement de 113,77% de recettes propres réalisé en 2022
L’amélioration de l’employabilité des jeunes, le développement des économies locales et l’accélération de la construction des pôles de croissance et de compétitivité ne sont pas en reste.

Au cours de la présente revue du cadre sectoriel de dialogue « Gouvernance économique », le rapport de performance économique de l’an 2022 a été présenté. Il en ressort notamment la mobilisation des recettes propres chiffrées à hauteur de 2 400,59 milliards de francs CFA à fin décembre 2022 sur des prévisions de 2 110,04 milliards de francs CFA. Ce qui donne un taux de recouvrement de 113,77%.

Le rapport indique également que l’État est parvenu à assécher des sources d’approvisionnement des groupes armés terroristes en 2022, à travers notamment le démentèlement de douze circuits informels de commercialisation de produits pétroliers et cinq circuits informels de commercialisation de motos. Sans oublier le gel des avoirs de 26 présumés terroristes.

« Nous devons faire preuve de disponibilité, d’innovation et de sacrifices individuel et collectif dans la conduite des actions », Boubacar Savadogo représentant le ministre en charge l’économie

Le plan d’action mis en œuvre en 2022 par le gouvernement de la transition a contribué à soutenir le retour volontaire des personnes déplacées internes à travers le plan de stabilisation de l’axe Ouaga-Kaya-Dori et du projet communautaire de relèvement et de stabilisation du Sahel. Concernant le contrôle de la gestion financière et comptable, ce sont cinq postes de péage, dix établissements publics de l’État, dix projets et programmes de développement qui sont passés au peigne fin des auditeurs. Ont aussi fait l’objet d’audit, onze collectivités territoriales, cinq sociétés d’État ainsi que onze missions de contrôle sur saisine dans différentes structures publiques.

Les partenaires techniques et financiers ont répondu présents à ce rendez-vous avec pour chef de file, la représentante résidente de la Banque mondiale, en la personne de Maïmouna Mbow Fam. Elle a salué l’engagement de l’État burkinabè à trouver avec le soutien de ses partenaires, des solutions pérennes permettant d’atténuer les effets des crises multiformes qui impactent le pays.

« Ces défis ne sont pas exhaustifs et les partenaires voudraient vous rassurer de leur disponibilité à vous accompagner sur la base d’un programme de réformes structurelles », représentante résidente de la Banque mondiale, Maïmouna Mbow Fam

« En dépit de ce contexte national et international difficile, le secteur de la gouvernance économique a fait preuve de résilience et consolide certains acquis encourageants dans plusieurs domaines », a relevé la représentante résidente de la Banque mondiale, Maïmouna Mbow Fam.

L’atteinte pour la seconde année consécutive de la cible de l’indicateur relatif à la part du budget de l’État transférée aux collectivités territoriales avec une réalisation de 15,53% à fin décembre 2022 est l’une des illustrations de l’économie burkinabè, citées par la Banque mondiale.

Les défis à relever

Malgré les résultats obtenus, la Banque mondiale a mentionné que d’importants défis sont à relever. Ces défis sont notamment la prise et la mise en œuvre effective de mesures plus vigoureuses et efficaces pour atténuer les effets de l’inflation et protéger le pouvoir d’achat des populations. La poursuite de la digitalisation des régies de recettes, des services de la commande publique, et de l’exécution de la dépense dans les administrations publiques afin de freiner les sources de déperdition de ressources financières et améliorer les prestations de services au profit des contribuables et des citoyens.

Le renforcement de la transparence et de la reddition des comptes à travers la publication des audits finalisés par l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) et la mise en œuvre des recommandations qui y sont formulées font aussi partie de ces défis majeurs répertoriés.

FESPACO 2023 : 21 prix spéciaux prévus pour la 28e édition

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Dans le cadre de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le comité d’organisation a animé une conférence de presse ce mardi 28 février 2023 pour donner des précisions sur la remise des prix spéciaux de cette année.

C’est une tradition qui sera respectée. Les prix spéciaux du Festival panafricain du cinéma et de télévision de Ouagadougou (FESPACO) seront décernés le vendredi 3 mars 2023 dans la salle du CENASA (Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel). Pour cette 28e édition, ce sont 21 prix spéciaux qui sont prévus.

Selon le président du comité d’organisation de la 28e édition du FESPACO, Fidèle Tamini, il s’agit de 15 donateurs, 82 membres de jurys et 111 millions de FCFA de récompense. « Les prix spéciaux sont ancrés et très attendus par les cinéastes à compétition. Ces prix contribuent à propulser la carrière des cinéastes car ils contribuent fortement à la promotion de leurs films », a-t-il indiqué.

Les 21 prix spéciaux sont repartis dans quatre catégories. La première catégorie regroupe les parlements, les organisations sous-régionales, les organisations régionales ou continentales, les organismes internationaux, les organismes spécialisés de l’ONU, les Organisations non gouvernementales (ONG) et les collectivités territoriales.

Le président du comité d’organisation de la 28e édition du FESPACO, Fidel Tamini, a salué la participation des partenaires pour la réussite de cette édition

La deuxième catégorie concerne les États et/ou les représentations diplomatiques.

La troisième catégorie comprend les donateurs des structures privées ou assimilées, les sociétés d’État et les organisations privées.

La dernière catégorie est composée des associations, des mutuelles et les organisations professionnelles ou confessionnelles.

Les 21 prix spéciaux concernent les 170 films officiellement sélectionnés pour la 28e édition du FESPACO. « Les structures ont leurs propres critères qui permettent aux jurys d’être orientés », a expliqué Fidèle Tamini.

Les sommes varient de un à quinze millions de FCFA. Le Prix de la critique africaine Paulin Soumanon Vieyra de la Fédération africaine de la critique cinématographique (FACC) est le seul à ne pas être de l’argent en espèces. Le lauréat aura un trophée, un certificat et des publications d’articles de presse dans les 33 pays membres et la diaspora africaine en anglais, en français et en arabe.


Liste des Prix spéciaux

- Prix de la chance : LONAB (5 000 000 FCFA + trophée)

- Prix Ababacar Samba Makharal de la ville de Ouagadougou (3 000 000 FCFA + trophée + certificat)

- Prix spécial WATERAID (5 000 000 FCFA + trophée)

- Prix spécial Assemblée législative de transition (7 000 000 FCFA + trophée)

- Prix spécial CEDEAO de l’intégration pour le meilleur film ouest-africain (4 prix d’une valeur de 28 000 000 FCFA)

- Prix Félix Houphouët-Boigny (10 000 000 FCFA + trophée)

- Prix Thomas Sankara (3 000 000 FCFA + attestation)

- Prix de la critique africaine Paulin Soumanon Vieyra (Trophée + un certificat + des des publications d’articles de presse dans les 33 pays membres et la diaspora africaine en anglais, en français et en arabe)

- Prix spécial Paix et Sécurité d l’Union africaine (8 000 000 FCFA)

- Prix de l’UEMOA (4 prix d’une valeur de 26 000 000 FCFA + des trophées et attestations)

- Prix Sembène Ousmane de ECOBANK (5 000 000 FCFA + effigie en bronze de Sembène Ousmane)

- Prix spécial Gambere Ernest (2 000 000 FCFA + trophée)

- Prix spécial Plan international de l’égalité aux filles pour la combativité et l’innovation en faveur des filles (5 000 000 FCFA + trophée)

- Prix de la Conférence épiscopale Burkina-Niger (2 000 000 FCFA + trophée + attestation)

- Prix spécial Laafi La Boumbou (5 000 000 FCFA + attestation)

France-Afrique : Le président Macron prône une nouvelle relation équilibrée, réciproque et responsable

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Le président français, Emmanuel Macron, a, lundi 27 février 2023, livré un discours sur ses priorités et sa méthode pour approfondir le partenariat entre la France, l’Europe et le continent africain.

Cette sortie, qui a lieu à quelques heures de sa tournée dans quatre pays de l’Afrique centrale : Gabon, Angola, Congo et République démocratique du Congo, se présente comme une sorte de feuille de route que le président français décline pour son nouveau mandat (il a été réélu en avril 2022 pour quatre ans).

Un exercice qui n’est pas sans intérêt pour le continent africain, où de nombreux Etats ne masquent plus leur agacement face à la qualité de leurs relations avec la France. « Alors, il y a un peu moins de six ans, en novembre 2017, dans un amphithéâtre de l’université Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou, j’avais débuté mon discours en citant les mots de Thomas Sankara et en annonçant qu’il n’y avait plus de politique africaine de la France. Ces mots sont toujours d’actualité. Mais ils ne sont certainement plus suffisants face aux bouleversements et aux transformations profondes que nous avons vécu ces dernières années », a rappelé Emmanuel Macron, pour qui, « le temps passé sur le continent africain est irremplaçable ».

Dans son message, le président français a prôné « l’humilité » et la « responsabilité » de l’action de la France en Afrique. Emmanuel Macron a également souligné que son pays n’est pas en compétition sur le continent. « Au fond, beaucoup voudraient nous inciter à rentrer dans une compétition, c’est la première voie. Une compétition que je considère pour ma part anachronique. C’est le piège qui consisterait à répondre à l’injonction de puissance ou à l’appel de démonstrations de force. Regardez, certains arrivent avec leur armée ou leurs mercenaires ici et là », a-t-il présenté dans des propos masqués, en référence à la Russie et au groupe de sécurité privé russe Wagner déjà présent en Centrafrique, au Mali et qui anime aussi, depuis un moment, l’actualité au Burkina.

« Pour éviter la répétition de l’histoire, il existe une autre voie que nous poursuivons désormais depuis six ans. Une autre voie qui consiste à ne pas réduire l’Afrique à un terrain de compétition ou de rente et à considérer les pays africains comme des partenaires avec qui nous avons des intérêts et des responsabilités partagées. Et, au fond, de bâtir une nouvelle relation, équilibrée, réciproque et responsable. (…). Nous avons un destin lié avec le continent africain. Si nous savons saisir cette chance, nous avons l’opportunité de nous arrimer au continent qui, progressivement, sera aussi l’un des marchés économiques les plus jeunes et dynamiques du monde et qui sera l’un des grands foyers de la croissance mondiale dans les décennies qui viennent.

Mais aussi parce que notre jeunesse écoute aujourd’hui une musique congolaise, nigériane, ivoirienne, créée et produite sur le continent africain. Et parce que ce n’est que la préfiguration d’une puissance culturelle, économique, scientifique, politique, africaine, qui va continuer de se déployer. Notre croissance économique aussi, et nous Européens, nos échanges, nos emplois vont dépendre, de plus en plus, de l’Afrique. Ce n’est ni une bonne, ni une mauvaise nouvelle, c’est un fait. Et tout dépendra de ce que nous en faisons », a déclaré le président Macron, pour qui, l’Afrique n’est pas un « pré carré » ; il faut passer d’une logique d’aide à celle d’investissement.
Pour rappel, après le Mali avec la Force Barkhane, le Burkina vient de mettre fin aux opérations de la Task Force SABRE à partir de son sol.

Présidentielle au Nigeria : Bola Ahmed Tinubu, candidat du parti au pouvoir, déclaré vainqueur

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Le candidat du parti au pouvoir au Nigeria, Bola Ahmed Tinubu, a remporté ce mercredi 1er mars 2023 l’élection présidentielle selon les résultats officiels proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (INEC).

Bola Ahmed Tinubu, du Congrès des progressistes (APC), a obtenu 8,8 millions de voix, devant ses principaux rivaux Atiku Abubakar du Parti démocratique du peuple (PDP), arrivé en deuxième position avec 6,9 millions de voix et Peter Obi du Parti travailliste qui occupe la troisième place avec 6,1 millions de voix selon les chiffres de la commission électorale.

« Tinubu Bola Ahmed, de l’APC, ayant satisfait aux exigences de la loi, est déclaré vainqueur et élu », a annoncé le président de la commission électorale, Mahmood Yakubu devant la presse.

Mardi, avant même l’annonce des résultats finaux, l’opposition a demandé l’annulation de l’élection, dénonçant des fraudes “massives”, selon nos confrères de France 24. La commission électorale a de son côté rejeté ces accusations “infondées et irresponsables”, ajoutant que les candidats étaient “libres de s’adresser aux tribunaux” s’ils s’estimaient lésés, rapporte le média français.

Ancien gouverneur de Lagos, Bola Ahmed Tinubu, 70 ans succèdera au président Muhammadu Buhari, âgé de 80 ans et qui ne pouvait plus se représenter après deux mandats.

Agriculture, eau et assainissement : La BAD fait un don d’environ 114 milliards de FCFA au Burkina

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Le ministre de l’économie, des finances et de la prospective, Aboubakar Nacanabo, et le responsable de la Banque africaine de développement (BAD), Daniel N’doye, ont procédé, ce lundi 27 février 2023 à Ouagadougou à la signature de dix conventions de financement sous forme de prêts et de dons d’un montant d’environ 114 milliards (114 270 000 000) de FCFA.

La BAD signe un accord de prêt d’environ 14 541 000 000 de Francs CFA et un don d’environ 11 420 000 000 Francs CFA au Burkina Faso pour financer le Projet d’amélioration des services d’eau potable et d’assainissement pour le renforcement de la résilience (PASEPA-2R). Ce projet vise à contribuer à l’atteinte de l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement, selon le ministre en charge de l’économie, Aboubacar Nacanabo.

Le ministre en charge de l’Economie, Aboubacar Nacanabo

Le ministre a indiqué qu’un accord de don de la Facilité africaine de l’eau (FAE) d’un montant de 3,219 milliards FCFA pour le financement du Projet de promotion de l’hygiène, de l’eau potable et de l’assainissement et de renforcement de la résilience de la population à la covid-19 et au changement climatique en milieu rural dans huit provinces (PHEPA-8P) a été également signé. D’après lui, ce projet permettra au gouvernement burkinabè d’améliorer l’accès aux services durables d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement de la population de la zone d’intervention du projet.

Selon le ministre Nacanabo, un autre accord de don de la Facilité africaine de l’eau d’un montant de 1,016 milliards de FCFA pour le financement du projet d’appui à l’accès à l’eau potable et à l’assainissement et au renforcement des capacités de la résilience de la population à la covid-19 et au changement climatique dans les quartiers périphériques de Ouagadougou (PAEPA-QP) a été signé.

Il a précisé que ces trois projets, d’un montant global de 30,196 milliards de FCFA, sont placés sous la tutelle technique du ministère de l’Environnement, de l’énergie, de l’eau et de l’assainissement.

Le premier responsable du ministère en charge de l’économie a signifié que trois autres accords ont été signés. Dont un accord de prêt d’un montant de 335 000 000 de francs CFA et un accord de don montant d’environ 15 576 000 000 de FCFA pour le financement du Projet de développement intégré des chaînes de valeurs maïs, soja, volaille, et poisson et de résilience (PIMSAR). Il a laissé entendre que ce projet a pour objectif global de contribuer au développement intégré, climato-résilient et inclusif des chaînes de valeur maïs, soja, volaille et poisson pour renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et lutter contre les inégalités de genre.

En plus, il y a « Un accord de don d’un montant d’environ 11.353 milliards de FCFA et un accord de prêt d’environ 13.925 milliards de FCFA pour le financement du projet d’urgence pour le renforcement de la production agricole au Burkina Faso (PURPA-BF). Ce projet a pour objectif d’aider les agriculteurs et les gouvernements à accroître la production alimentaire pour atténuer l’impact de l’invasion de la Russie en Ukraine. Un autre accord de don d’environ 10,952 milliards de FCFA et un accord de prêt d’un montant d’environ 23,933 milliards de FCFA pour le financement du projet 2 du programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le sahel (P2-P2RS). Ce projet permettra d’améliorer les conditions de vie et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations au Sahel et en Afrique de l’Ouest », a dit Aboubacar Nacanabo.

Daniel N’doye, le responsable de la BAD

Selon lui, ces trois derniers projets, d’un coût global de 84,074 milliards de FCFA, sont placés sous la tutelle technique du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques.

Le responsable de la BAD, Daniel N’doye, a rappelé que ces financements de la BAD s’inscrivent dans le cadre d’appuis aux plans d’actions de développement. Il a dit que les financements ciblent deux secteurs importants du pays. Qui sont les secteurs de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement.

« Nous avons décidé d’accompagner le secteur de l’agriculture pour consolider la sécurité alimentaire. Celui de l’eau et de l’assainissement, c’est un secteur qui a une forte demande sociale notamment dans le contexte humanitaire actuel, qui nécessite qu’un appui conséquent lui soit apporté pour permettre de répondre aux défis du moment », a terminé le responsable de la BAD.

Denis Ouédraogo, ministre en charge de l’Agriculture

Le ministre en charge de l’agriculture, Denis Ouédraogo, a avoué que ces financements permettront dans le domaine de la sécurité alimentaire d’intensifier et d’organiser de manière plus cohérente les filières riz, soja, maïs et blé dans l’objectif d’atteindre la sécurité alimentaire.

« La zone périphérique de Ouagadougou a des soucis pour l’accès à l’eau potable. Ces projets vont permettre d’améliorer le niveau d’accès à l’eau potable, d’améliorer les pratiques d’hygiène et de continuer d’améliorer l’assainissement », dixit le ministre.

Burkina: Des ressortissants de Patiaga demandent des couloirs humanitaires

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Des ressortissants  de Patiaga (Est) ont déploré lundi, de nombreuses pertes en vies humaines dans l’attaque terroriste qui a touché leur commune tôt dimanche. Ils demandent aux autorités de faciliter l’enlèvement des corps et d’établir des couloirs humanitaires pour évacuer les enfants et les personnes âgées.

Des ressortissants de la commune de Partiaga(Est) étaient le lundi à Ouagadougou devant la presse pour parler de l’attaque terroriste survenue hier dimanche aux environ de 5h30min dans la localité.

Leur porte-parole Saidou Sinini a déclaré que l’agression, « digne d’un film d’horreur », a occasionné plusieurs morts et de nombreux dégâts matériels.

M. Sinini a saisi l’occasion pour appelé les autorités à établir un bilan exact de l’attaque afin de porter la vérité à l’opinion nationale.

Il a également exhorté l’Etat à faciliter l’enlèvement des corps afin de procéder à leur enterrement.

Saidou Sinini a aussi plaidé pour la mise en place des  couloirs humanitaires pour permettre aux enfants et aux personnes âgés qui sont toujours dans la commune de pouvoir trouver un abri.

Il a fait savoir que depuis deux semaines sa localité est sous la menace terroriste, malgré des frappes opérérées dans la localité et que  l’alerte a été donnée aux autorités administratives, militaires et coutumières.

M Sinini a par ailleurs félicité les  Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), qui ont servi de rempart contre cette horde de terroristes.

Il a engagé le gouvernement à entreprendre des actions fortes et des opérations de grande envergure dans la commune de Partiaga en particulier et dans la province de la Tapoa et toute la région de l’Est, en général.

«Nous souhaitons que les Forces de défense et de sécurité se mettent aux côtés des VDP fortement enrôlés et mobilisés de la province pour lutter contre les forces du mal qui continuent d’endeuiller nos populations», a-t-il soutenu

Plusieurs localités du Burkina dont la région de l’Est, sont en proie à des attaques terroristes provoquant de nombreux victimes et de déplacés internes.

Burkina Faso : Le transport de bétail et de vivres est suspendu dans le Nanyala

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Dans un arrêté en date du 26 février 2023, le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga, suspend le transport du bétail et des vivres hors des provinces du Nanyala et du Sourou vers toute autre destination.

Plus de détails dans le document ci-après.


Lutte contre le terrorisme : 42 sites d’exploitation artisanale de l’or fermés dans la Boucle du Mouhoun

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Dans un arrêté en date du 26 février 2023, le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga, procède à la fermeture de 42 sites d’exploitation artisanale de l’or dans la Boucle du Mouhoun pour des raisons de sécurité.

L’arrêté prendra effet à compter du 1er mars 2023.

Plus de détails dans le document ci-après.


Coopération Burkina Faso-Mali : Le président de l’ALT reçoit Demba Doucouré, le cycliste Malien ayant fait plus de 800 km de route à vélo pour rallier Bamako-Ouagadougou.

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Trajet Bamako-Ouagadougou à vélo, pour encourager la coopération entre le Burkina Faso et le Mali, voici tout le sens de l’acte du panafricain Malien Demba Doucouré. Un trajet de plus de 800 km après environ 20 jours de route pour rallier Bamako-Ouagadougou. A son arrivé, il a été accueilli par des organisations de la société civile burkinabé. Après ce geste symbolique, il a été reçu dans la soirée du lundi 13 février 2023 par le président de l’Assemblée législative de transition, Dr Ousmane Bougouma.

C’est un Malien qui a fait le trajet Bamako-Ouagadougou à vélo afin d’apporter son soutien aux autorités des deux pays et aussi au nom de l’unité africaine. Il a quitté Bamako le 14 janvier 2023 et est arrivé à Ouagadougou le 2 février 2023, après environ 20 jours de route sur un trajet de plus de 800 km. Venu du Mali, Demba Doucouré a été accueilli à son arrivée à Ouagadougou par des organisations de la société civile burkinabè. Panafricaniste convaincu, il a roulé pendant près de trois semaines pour défendre des causes qui lui sont chères. Il s’agit d’encourager la coopération entre le Burkina Faso et le Mali et surtout d’encourager les autorités de ces pays à aller vers la fin des frontières coloniales et ériger un Etat fédéral. Partisan aussi de l’unité africaine, il dit contribuer à sa manière pour bâtir une Afrique libre et indépendante.

Demba Doucouré reçu par le président de l’ALT, Dr Ousmane Bougouma à droite

Après ce geste symbolique, il a été reçu dans la soirée du lundi 13 février 2023 par le président de l’Assemblée législative de transition, Dr Ousmane Bougouma. A sa sortie d’audience, Demba Doucouré avoue avoir rencontré un président de l’ALT beaucoup plus engagé pour la cause panafricaine. Il n’est pas à sa première initiative du genre. « Cette démarche, je ne l’ai pas commencé ici au Burkina Faso. Je l’ai commencé au Mali pour soutenir la transition de notre pays dirigée par le colonel Assimi Goïta. J’ai parcouru un peu partout l’intérieur du Mali pour apporter mon soutien à la transition. Ce geste symbolique, c’est pour soutenir également la transition burkinabè pilotée par le capitaine Ibrahim Traoré. C’est apporter le soutien du peuple malien au peuple burkinabè », confie-t-il.

Demba Doucouré

Demba Doucouré se disant infatigable et déterminé, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Pour la prochaine étape, il pense rallier Conakry, en République de Guinée, ou encore Bangui, capitale de la République Centrafricaine.

Et avant de quitter l’ALT, le cycliste malien à entonner l’hymne malien en bambara pour symboliser les liens de fraternité entre le Burkina Faso et le Mali.

En rappel, avant Demba Doucouré, un premier Malien du nom d’Ibrahim Cissé a quitté le Mali pour rallier la capitale burkinabè à pieds.

Journal du mardi 14 février 2023

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Titre du journal:

Le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim TRAORE a accordé une audience au Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) Jean-Claude Kassi BROU. Au centre des échanges, la vie de l’institution bancaire et l’économie du Burkina Faso. A sa sortie d’audience, Jean-Claude Kassi BROU salue la résilience de l’économie du Burkina Faso malgré la situation sécuritaire. 

Le trajet Bamako-Ouaga à vélo pour encourager la coopération entre le Burkina Faso et le Mali voici tout le sens de l’acte du panafricain Malien Demba Doucouré. Un trajet de plus de 800 km après environ 20 jours de route pour rallier Bamako-Ouaga. A son arrivé, il a été accueilli à son arrivée à Ouagadougou par des organisations de la société civile burkinabè. Après ce geste symbolique, il a été reçu dans la soirée du lundi 13 février 2023 par le président de l’Assemblée législative de transition, Dr Ousmane Bougouma.