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mardi, 8 juillet 2025
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Agriculture : Bobo-Dioulasso accueille la deuxième édition de la foire aux savoirs

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Dans le but de contribuer à la réflexion sur l’institutionnalisation de la pratique de la capitalisation et de la gestion des savoirs dans les projets et programmes de développement exécutés au Burkina Faso, le Projet d’appui aux filières agricoles (PAPFA), en collaboration avec les projets appuyés par le Fonds international de développement agricole (FIDA), au Burkina Faso organisent du 13 au 15 décembre 2022 à Bobo-Dioulasso une foire aux savoirs.

Débutée le mardi 13 décembre 2022, cette foire a pour objectif de contribuer à la réflexion sur l’institutionnalisation de la pratique de la capitalisation et de la gestion des savoirs dans les projets et programmes de développement exécutés au Burkina Faso.

Trois sous-thèmes appuient le thème principal : la « Démarche de capitalisation des projets du portefeuille FIDA au Burkina Faso » ; « Capitalisation des expériences et pratiques agricoles résilientes au Burkina Faso » ; « Vers une démarche harmonisée de capitalisation et de gestion des savoirs dans les projets et programmes de développement rural au Burkina Faso ».

Le présidium

La gestion des savoirs occupe une importance grandissante dans les projets et programmes de développement, notamment ceux financés par le Fonds international de développement agricole. Dans le cadre des projets et programmes de développement, la gestion des savoirs est un modèle de partage des connaissances qui garantit la mémoire collective et institutionnelle des interventions. Elle est mise en place pour faciliter le partage d’informations sur les expériences réussies, les innovations et les bonnes pratiques acquises ainsi que les enseignements et leçons tirées de la mise en œuvre du projet. C’est un processus de repérage, de stockage des expériences, savoirs et connaissances pour favoriser l’enrichissement individuel et collectif pour devenir un levier de création de valeur ajoutée.

Vue des invités

Au niveau national, la prise en compte d’une démarche de gestion des savoirs dans la mise en œuvre des projets et programmes de développement n’est toujours pas systématique. Ainsi, certains projets et programmes mis en place pour développer ou consolider des bonnes pratiques et innovations s’achèvent sans un véritable mécanisme de capitalisation et de partage de connaissances à grande échelle et de sauvegarde de la mémoire concernant l’investissement. À terme, les conséquences liées à la non prise en compte du processus de gestion des savoirs peuvent être une perte de temps et de ressources dans la mise au point de certaines initiatives qui, au préalable, ont été testées mais n’ont pas été documentées et partagées.

Coupure de ruban pour la visite des stands

La première édition de la foire aux savoirs, organisée les 29 et 30 avril 2012 à Ouahigouya, dans la région du Nord, a permis de faire les constats suivants : elle a été une occasion pour les projets appuyés par le FIDA de faire le point de l’existant en matière de démarches de capitalisation et de bonnes pratiques. L’autre constat est que les projets et programmes manquent d’un mécanisme harmonisé et d’une stratégie pour garantir la sauvegarde, le partage de ces pratiques et la durabilité des innovations. Aussi, en plus de l’institutionnalisation de l’activité, la nécessité d’une stratégie nationale de capitalisation des expériences, bonnes pratiques et leçons tirées a été exprimée d’où le thème de la présente deuxième édition.

Photo de famille

Selon Stéphane Kambou, coordonnateur national du PAPFA, la gestion des savoirs demeure un défi qu’il faut relever et ils ont pensé qu’ils était bon d’étendre cette réflexion à l’ensemble des projets qui interviennent dans le secteur du développement rural, d’où la présence de tous les projets financés par les autres partenaires au développement qui interviennent au Burkina Faso pour qu’ensemble ils puissent réfléchir pour revoir les approches, les outils et proposer au plan national une démarche harmonisée. Il a donc formulé comme attente qu’ils puissent aboutir aux prémices d’une démarche harmonisée en termes d’intervention, de gestion des bonnes pratiques, d’innovations…qui ont été constatées vis à vis des projets pour passer à la mise en échelle par la suite.

Stéphane Kambou, Coordonnateur national de PAPFA

Selon Raimond David Valentin Ouédraogo, gouverneur de la région du Nord, il y a assurément des savoirs faire et savoirs endogènes pour la promotion des filières agricoles. Il reste seulement à les valoriser, les expérimenter et faire en sorte que ça soit vulgarisé au profit des producteurs qui s’investissent vaillamment pour que les filières agricoles soient un succès.

Raimond David Valentin Ouédraogo gouverneur de la région du Nord

Pour Koudrègma Zongo, coordinateur du projet Neer-Tamba (projet de gestion participative des ressources naturelles et de développement rural au Nord, Centre et Est), la foire aux savoirs est une initiative pour mettre à la disposition de l’ensemble des acteurs toutes les innovations, toutes les connaissances paysannes, tous les projets dans lesquels on navigue chaque jour pour faire comprendre que dans le milieu rural, il y’a des innovations, des savoirs, des savoir-faire qui doivent être portés à la connaissance du grand public pour pouvoir mettre à l’échelle et améliorer les politiques dans leur formulations. Il souligne en ce sens qu’ils sont en train d’aller vers une mise à l’échelle pour l’ensemble des projets de développement rural, qui ne sera plus unique pour un seul partenaire mais pour l’ensemble des projets du gouvernement.

Koudrègma Zongo, Coordinateur du projet NEER-TAMBA

Comme le souligne Célestin Poda, consultant chargé de la gestion des portefeuilles des projets et programmes FIDA au Burkina Faso, le Burkina a une économie agricole qui compte plus de 80% de la population intervenant dans ce secteur d’où une cible fondamentale pour le développement. Le FIDA procède donc à une stratégie très élaborée de ciblage, à l’identification d’abord des régions les plus pauvres, les plus vulnérables, les communes, les ménages en besoin… de manière à ce qu’ à travers des projets structurant les actions mises en œuvre déclenchent un processus transformationnel de changement, d’amélioration des conditions de développement avec la participation de tous car pour la grande majorité, il suffit d’injecter peu de moyens pour leur réhabilitation et leur pleine participation au processus de développement.

Célestin Poda Consultant chargé de la gestion des portefeuilles des projets et programmes FIDA au Burkina Faso

Dialogue social au Burkina Faso : « Le chômage ne doit pas constituer un lit pour le terrorisme », Pr Domba Jean-Marc Palm, président du HCDS

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La deuxième session ordinaire du Haut conseil pour le dialogue social (HCDS) a débuté ce mardi 13 décembre 2022 à Ouagadougou. Ce cadre de réflexion se poursuit jusqu’au 27 décembre 2022. La croissance économique endogène et le problème du chômage sont les principaux sujets au cœur de ces échanges de deux semaines.

Ces dernières années, le Burkina Faso est confronté à de nombreuses crises notamment sur le plan social, sanitaire et surtout sécuritaire qui minent le développement du pays. Le ralentissement de la croissance économique en raison de cette crise sécuritaire qui mine le pays depuis 2015 ne constitue pas une dynamique favorable à la création d’emplois productifs dans le pays. C’est pour contribuer à solutionner ce problème que se tient cette deuxième session ordinaire du Haut conseil pour le dialogue social (HCDS).

Les participants à cette deuxième session ordinaire

La promotion du travail décent constitue une des priorités majeures pour l’Etat burkinabè selon le Programme pays de promotion de travail décent au Burkina Faso (PPTD). Mais, force est de constater que la dynamique économique actuelle est peu favorable à l’atteinte de cet objectif. D’où le choix du thème de la présente session ordinaire « Croissance économique endogène et travail décent ».

L’objectif est de mener des réflexions afin de proposer des alternatives innovantes aux fins de booster la croissance économique du pays, au regard de la défaillance des mécanismes traditionnels de développement basés sur l’investissement extérieur. Il s’agit aussi de trouver des solutions rapides et efficaces à la question de l’emploi des jeunes afin d’éviter que le chômage ne constitue un lit pour le terrorisme au Burkina Faso, selon le Pr Domba Jean-Marc Palm, président du HCDS.

Pr Domba Jean-Marc Palm, Président du HCDS

Selon le HCDS, cette réflexion s’inscrit en droite ligne des orientations des référentiels internationaux et nationaux, en l’occurrence l’agenda 2030 des Objectifs du développement durable (ODD), le Plan national de développement économique et social (PNDES-II), le cadre sectoriel de dialogue Travail-emploi-protection sociale et le programme pays du travail décent (PPTD) au Burkina Faso 2020-2022.

Elle est également en phase avec la vision du Premier ministre Apollinaire Joachim Kyélèm de Tambèla, qui dans son discours d’orientation et d’engagement patriotique (DOEP) a déclaré : « Le gouvernement encouragera par conséquent la production nationale et la consommation des produits locaux. Ce qui ouvrira des perspectives plus heureuses à nos producteurs, nos ingénieurs, nos artisans, nos restaurateurs, tout en stimulant leur ingéniosité et leur créativité ».

Photo de famille

Cette rencontre d’échanges permettra aussi de renforcer les capacités des conseillers du HCDS sur les concepts de la croissance économique endogène et du travail décent à travers une nouvelle vision de développement de l’économie nationale. Quatre communications seront présentées lors de ces travaux. Il s’agit de l’état des lieux de l’emploi des jeunes au Burkina Faso, des objectifs de développement durable (ODD) et surtout l’ODD 8 dans le contexte du Burkina Faso, le point de vue des syndicats sur les ODD et le concept d’économie endogène : cas du Burkina Faso.

Outre la réflexion sur le thème, la session sera l’occasion pour les conseillers d’examiner et adopter le programme d’activités annuel 2023, le code d’éthique et de déontologie et les outils de collecte de données en prélude à l’élaboration du rapport sur l’état du climat et du dialogue social au Burkina Faso.

En rappel, le Haut conseil pour le dialogue social a pour mission, de promouvoir le dialogue social et contribuer à la recherche de solutions appropriées aux conflits sociaux à caractère national, relevant du monde du travail.

États-Unis-Afrique: un sommet sans le Burkina Faso, la Guinée, le Mali et le Soudan

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Le président américain Joe Biden accueille cette semaine un sommet avec l’Afrique, censé revitaliser les relations avec le continent face à la concurrence de la Chine et de la Russie.

Le sommet de trois jours à Washington sera l’occasion d’annoncer de nouveaux investissements, de parler de sécurité alimentaire – aggravée par la guerre en Ukraine -, du changement climatique mais aussi de démocratie et gouvernance.

Et peut-être surtout de démontrer que les Etats-Unis s’intéressent encore à l’Afrique, huit ans après le premier sommet du genre en 2014 sous la présidence de Barack Obama.

L’ancien président Donald Trump ne faisait lui pas mystère de son désintérêt pour le continent africain, tandis que Joe Biden, chantre du multilatéralisme, entend replacer l’Afrique au coeur de la diplomatie mondiale.

Il soutient l’idée d’un siège pour l’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU et il appellera lors du sommet à ce que l’Union africaine soit formellement représentée au G20, a indiqué un conseiller présidentiel.

“Cette décennie sera décisive. Et les années à venir vont déterminer la manière dont sera réorganisé le monde”, a affirmé le +Monsieur Afrique+ du Conseil de sécurité nationale, Judd Devermont, en soulignant que l’administration Biden “croit fermement que l’Afrique aura une voix déterminante”.

Le sommet intervient dans le sillage d’une nouvelle stratégie “Afrique” dévoilée l’été dernier et annonçant une refonte de la politique des Etats-Unis en Afrique subsaharienne, pour y contrer la présence chinoise et russe.

La Chine est le premier créancier mondial des pays pauvres et en développement et investit massivement sur le continent africain, riche en ressources naturelles.

De même, la Russie y a fortement augmenté sa présence, y compris en envoyant des mercenaires, et cultive des liens étroits avec certaines capitales, notamment celles qui avaient décidé début mars de ne pas apporter leurs voix à une résolution des Nations unies condamnant l’invasion de l’Ukraine, gros point de tension avec les Etats-Unis.

Lors d’une tournée en Afrique cet été, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken avait appelé à créer un “véritable partenariat” avec l’Afrique.

Tous bienvenus ou presque

Signe de cette ouverture, les Etats-Unis ont invité tous les pays membres de l’Union africaine et en “bons rapports” avec l’UA, à l’exception donc du Burkina Faso, de la Guinée, du Mali et du Soudan, et avec qui Washington entretient des relations diplomatiques, excluant l’Erythrée.

Parmi les dirigeants attendus figurent le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, un peu plus d’un mois après la signature d’un accord de paix avec les rebelles tigréens, ainsi que les présidents rwandais et de la République démocratique du Congo, en plein conflit dans l’est du pays face à la rébellion du M23.

Mais aussi les présidents égyptien Abdel Fattah al-Sissi et tunisien Kais Saied, aux prises avec une forte contestation, ainsi que le président de Guinée equatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, quelques jours après que les Etats-Unis ont qualifié sa réélection de “simulacre”.

Teodoro Obiang détient le record mondial de longévité au pouvoir pour un chef d’Etat encore vivant.

Seul absent de marque, le président sud-africain Cyril Ramaphosa, qui est en difficulté dans son pays sur fond d’accusations de corruption.

“Il est clair qu’on est critiqués par ceux qui s’interrogent sur le fait de savoir pourquoi on a invité tel ou tel gouvernement avec qui on a des soucis”, admet Molly Phee, du département d’Etat.

“Mais cela reflète la volonté du président Biden et du secrétaire d’Etat Blinken d’avoir des discussions respectueuses y compris avec ceux avec qui on a des différences”, ajoute-t-elle.

La haute diplomate a dit notamment s’attendre à une “discussion robuste” sur la loi de programmation sur la “croissance en Afrique” votée en 2000 et liant la levée de tarifs douaniers aux progrès démocratiques. Cette loi arrive à échéance en 2025.

Pour Mvemba Phezo Dizolele, qui dirige le programme Afrique au Center for Strategic and International Studies à Washington, le sommet “présente de réelles opportunités mais aussi certains risques”.

“C’est l’occasion de montrer à l’Afrique que les Etats-Unis sont vraiment à l’écoute”, observe-t-il. “Mais l’attente étant très forte, la question sera de savoir si les choses vont réellement changer”.

24e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo : « Nous attendons toujours l’extradition de François Compaoré », Geneviève Zongo, épouse de Norbert Zongo

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A l’occasion du 24e anniversaire de l’assassinat de son époux, Norbert Zongo, Geneviève Zongo a pris activement part aux activités organisées par le collectif des organisations démocratiques de masses et de partis politiques, en l’honneur de Norbert Zongo. Nous avons profité de l’occasion pour lui tirer quelques vers du nez, principalement sur les activités du collectif à l’endroit de son regretté époux et sur la question de la réconciliation, après tant d’années d’attente infructueuse de justice.

“A l’occasion de ce 24e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo, je voudrais remercier tout le monde. La presse, le collectif, tous les avocats, la jeunesse, tous ceux qui sont toujours là, ceux qui ne sont plus des nôtres. Je pense au Pr Joseph Ki-Zerbo. Je remercie aussi tous ceux qui, depuis 1998 à aujourd’hui, ont contribué à ce que nous en arrivions là.

Personnellement je vais bien. Les enfants également se portent bien. Grâce à Dieu, ils progressent aussi dans leurs études. Lorsque leur père décédait, le benjamin n’avait que quatorze mois. Il est présentement en année de licence.

Pour ce qui est de l’évolution du dossier, c’est comme on le dit souvent : c’est bien mais ce n’est pas arrivé. Tant que l’affaire ne sera pas jugée, on ne peut pas dire qu’on est totalement satisfait de l’évolution des choses. Nous sommes toujours dans l’attente du jugement pour savoir qui a réellement commis ce meurtre. Nous attendons toujours l’extradition de François Compaoré. Aujourd’hui on parle de réconciliation. Je pense que les gens peuvent le faire.

Mais il y a beaucoup de choses qui habitent le cœur des hommes et qui les empêchent de se réconcilier où se pardonner. Si on veut vraiment que les gens se réconcilient, il faut d’abord que l’on juge tous les dossiers qui sont en justice. Le comité de sage l’a si bien résumé à travers le triptyque « vérité-justice-réconciliation. » On ne peut pas aller directement à la réconciliation sans être au préalable passé par la justice. Lorsqu’on porte atteinte à la vie de ton parent, il faut d’abord que tu saches qui est l’auteur du meurtre. Après cela, tu envisages si une réconciliation est possible ou pas. C’est ce que je pense sincèrement.”

Le Président de l’ALT galvanise VDP et soldats du détachement d’Arbinda

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Une délégation d’une dizaine de députés, conduite par le président de l’Assemblée législative de Transition Dr. Ousmane BOUGOUMA était ce mardi 13 décembre à Arbinda.
L’objectif de cette visite était d’encourager les forces de défense et de sécurité (FDS) du détachement mixte ainsi que les volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de cette localité. Entretien avec le commandement militaire, les hommes du détachement ainsi que les VDP ont été les temps forts de cette sortie.
Après avoir fait observer une minute de silence à la mémoire des combattants tombés sur le champ d’honneur, le chef du Parlement burkinabè a reconnu et salué le sacrifice de ces hommes engagés en première ligne au front. Il a écouté et noté leur préoccupations et leurs doléances notamment le manque de moyens logistiques pour l’amélioration des conditions de vie et de travail, ainsi que l’approvisionnement des populations en vivres.
Pour le Président BOUGOUMA, les nouvelles autorités ont fait de la lutte contre le terrorisme leur principal objectif, c’est pourquoi, il a rassuré que quelque chose sera fait dans le sens d’y trouver des solutions .
Communication ALT

Région du Sahel : L’Association Nodde Nooto sensibilise sur la gestion des ressources naturelles autour des zones pastorales

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L’Association Nodde Nooto (A2N) a organisé une caravane de paix dans la commune de Dori. Le but de la caravane est de sensibiliser les déplacés internes et les populations hôtes sur la gestion des ressources naturelles autour des zones pastorales.

Le 6 décembre la caravane de paix organisée par l’Association Nodde Nooto était sur les sites des déplacés internes de Wendou, dans la commune de Dori. Cette caravane de paix organisée dans le cadre du projet de préservation de la coexistence pacifique entre population locale et déplacés internes, le « Projet Jamnaati » est le fruit d’une convention entre A2N et l’Agence française de développement (AFD). Selon Nassourou Cissé, chef du projet, le Burkina Faso traverse une situation sécuritaire difficile avec beaucoup de conséquences dont des déplacements massifs de la population.

Nassourou Cissé chef du projet

Sur les terres d’accueil des déplacés, selon M. Cissé, la coexistence est souvent difficile surtout autour de la gestion des ressources naturelles, l’accès aux services sociaux de base et sur un certain nombre de centres d’intérêt commun. De son avis, il est nécessaire que les populations hôtes et déplacées puissent vivre en harmonie, en symbiose.

les agents techniques de l’Etat présents pour la sensibilisation

A l’en croire, c’est l’objectif recherché par la caravane de paix. « Cela va permettre à ces populations de valoriser les valeurs traditionnelles de solidarité, d’entraide, de mutualisation des efforts au niveau de leurs zones d’habitat. Selon lui, l’activité et les sensibilisations vont permettre également à ces personnes de connaître, de comprendre les règles édictées en matière de gestion des ressources naturelles. « Nous savons que dans ces zones, les activités des populations sont portées vers l’agriculture et l’élevage, d’où la nécessité de créer souvent des conditions d’exploitation paisible et pacifique de ces ressources. D’autres objectifs sont aussi recherchés à travers cette caravane.

Journées des personnes âgées : 15,5 millions de FCFA de vivres distribués aux 14 villages de la commune de Sabou

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La 4e édition des Journées des personnes âgées, qui s’est déroulée le 11 décembre 2022 dans la commune de Sabou, région du Centre-ouest, a été riche en nouveautés. Placée sous le thème « Résilience des personnes âgées dans un contexte d’insécurité », elle a été portée sous les bénédictions de Naaba Yemdé II, chef de canton de Sabou, sous le patronage de Lassané Kaboré, ancien ministre de l’économie, et le parrainage de Bernard Zongo, secrétaire exécutif de l’ONG Tous Hommes qui coordonne le projet Centre féminin d’initiation et d’apprentissage aux métiers (CFIAM).

La journée des personnes âgées, selon le comité d’organisation, vise à sensibiliser les populations et les partenaires au développement sur les problèmes liés à la vieillesse et à mobiliser les ressources nécessaires dans la mise en œuvre d’actions de soutien immédiat et durable au profit des personnes âgées autour des initiatives durables.

Pour cette 4e édition, le geste est d’autant plus important que notre pays fait face à des défis qui minent la cohésion sociale. « Dans un pays confronté aux défis de cohésion sociale, le retour aux sources et l’expérience des personnes âgées est devenue une priorité. Ils sont les gardiens de nos traditions et pour cela nous devons les protéger », a déclaré l’ancien ministre de l’économie, fils de la localité, dans son discours lors de la cérémonie.

L’ancien ministre de l’économie, Lassané Kaboré, parrain de la cérémonie, a rappelé l’importance de prendre soin des personnes âgées, gardiens de nos traditions

Et comme si tout le monde a eu le même sentiment, c’est un président du comité de jumelage et son équipe ravis, qui a pris la parole à la suite de l’ex- ministre. Pour Salif Zongo, malgré le fait que le pays soit en proie aux impacts de l’inflation et des remous sécuritaires, la cagnotte cette année a été exceptionnelle. Cela sous-tend que la population burkinabè a conscience du bien-fondé de la protection des personnes âgées. Pour preuve, 15,5 millions FCFA ont été récoltés en 2022, contre un peu moins de 8 millions de F CFA l’année dernière.

Autre nouveauté cette année, l’absence de maïs dans les dons. Le montant récolté sert à payer des vivres qui sont ensuite distribués à des personnes triées sur le volet par le comité de jumelage. Pour cette année, 40 personnes issues des 14 villages de la commune et 200 personnes issues de la seule ville de Sabou en ont bénéficié. Malheureusement, en l’absence de maïs à acheter, les 800 personnes ont reçu du riz.

La grande majorité des bénéficiaires sont des femmes

La moitié du stock distribué est issue des boutiques de la SONAGESS et le reste concerne le riz importé. « Nous avons cherché à acheter du maïs mais il y’en avait pas. Nous nous sommes rabattus sur le riz. Notre objectif était d’acheter tout le stock ici à Sabou afin de faire profiter les commerces de la zone, mais hélas ! Nous souhaitons donc que pour les autres années des agriculteurs se mettent à cultiver le riz ici dans la commune ainsi toute richesse restera chez nous », a souhaité M. Zongo, le président du comité de pilotage.

Célébration du 11-Décembre : « Notre indépendance n’est pas acquise, parce que nos terres sont occupées » (Capitaine Ibrahim Traoré

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« Notre indépendance n’est pas acquise, parce que nos terres sont occupées. Notre économie est balbutiante et nos mains sont liées », a déclaré le président du Faso dans son message à la Nation, à l’occasion du 62e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso. Pour le capitaine Ibrahim Traoré, la bataille pour « l’indépendance totale passe par la guerre que nous menons par les armes et par l’économie ». Voici l’intégralité de son message.

Chers compatriotes, peuple combattant du Burkina Faso, de l’intérieur et de la Diaspora,

11 décembre 2022. Cette date marque le 62è anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso. Je n’irai pas vous faire un discours cette année, parce que l’heure n’est pas à la fête. Notre indépendance n’est pas acquise, parce que nos terres sont occupées. Notre économie est balbutiante et nos mains sont liées. Voila pourquoi, je tenais à m’adresser à vous à travers ce petit message dans ces moments précis.

Il y a quelques semaines de cela, le destin du pays changeait le 30 septembre. Nous disions que nous sommes révoltés, et aujourd’hui date anniversaire de la fête de l’indépendance, nous sommes encore plus révoltés. Le combat pour l’indépendance totale a commencé il y a quelques semaines de cela. Et ce combat passe nécessairement par les armes, mais aussi par nos valeurs, nos comportements et le redressement de notre économie. La bataille contre l’ennemi qui occupe nos terres est en train de commencer. Cette bataille est à son préambule.

C’est le lieu pour moi donc de féliciter les unités engagées pour les premières actions terrestres et aériennes ; les encourager pour le don de soi, le sacrifice, et tout ce qu’ils donnent pour cette nation. Aux unités encore engagées, il y a de cela quelques mois, sinon, plusieurs mois, qui tiennent encore bon sur le terrain, je leur réitère encore mes félicitations. Aux forces vives de la Nation, nous disons merci pour l’appel que nous avons pu faire à l’égard de toute la population. Cet appel a été entendu, et c’est le lieu pour moi de féliciter tout le monde pour l’engagement, notamment pour les VDP et aussi pour l’accompagnement de l’armée.

Les ravitaillements qui ont suivi ces derniers jours, je puis vous rassurer que nous avons été comblés par des Burkinabè qui ont accepté nous donner leurs camions pour aller ravitailler des Burkinabè. Cela témoigne que la solidarité est en train de naître. C’est tout ce que nous demandons.

Pour l’encadrement et la formation des VDP, nous avons reçu des dons de toutes natures allant des vivres aux équipements, aux travaux d’infrastructures. Nous disons merci à ce peuple qui commence à se souder, qui commence à être solidaire pour cette bataille. Nous en avons besoin et merci encore.

Aux Burkinabè de la diaspora, nous disons merci pour toutes les contributions en nature et en espèces. D’ailleurs, nous avons rencontré les partenaires sociaux dans ce sens pour encore demander plus de sacrifice aux Burkinabè afin que cette lutte soit menée par les Burkinabè pour libérer les terres du Burkina Faso. Ce message, nous tenions à le passer, pour encore dire merci à tous les peuples qui se battent, merci à tous ceux qui nous accompagnent, qu’ils soient Burkinabè ou non Burkinabè. A ce jour donc, nous n’allons pas fêter parce que le combat qui est engagé, doit contribuer à ce que notre indépendance soit totale.

Sur ce, j’appelle tous les Burkinabè à un changement de comportement, à revoir nos valeurs, parce que cette bataille pour l’indépendance totale passe par la guerre que nous menons par les armes. Mais je le disais tantôt, par l’économie également. Cette bataille du côté économique passe forcément par la lutte contre la corruption. Cette lutte également est enclenchée. Notre lutte ne s’arrêtera que lorsque tous les enfants du Burkina Faso mangeront à leur faim et dormiront tranquillement dans leur pays. Nous nous sommes engagés pour cela et ce combat, nous allons le mener. Notre espoir est encore plus grand. Nous ne doutons aucunement de ce qui va se passer et de l’avenir de cette bataille.

Restez confiants, restez soudés, restez mobilisés derrière les forces de défense et de sécurité, restez soudés et mobilisés derrière nos vaillants VDP, et l’espoir est permis, parce que nous ne lâcherons pas, nous irons jusqu’au bout de ce combat pour l’indépendance totale de notre patrie.

Merci à vous, chers compatriotes.

Je ne saurai terminer mes propos sans souhaiter prompt rétablissement à toutes les victimes, tous les blessés de cette barbarie et prier encore que les âmes des défunts reposent en paix.
Merci chers compatriotes.

La patrie ou la mort, nous vaincrons

𝙋𝙧𝙤𝙜𝙧𝙖𝙢𝙢𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙊𝙗𝙨𝙚𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙈𝙖𝙙𝙖𝙢𝙚 𝙕𝙤𝙣𝙜𝙤 𝙊𝙪𝙞𝙣𝙙𝙠𝙤𝙪𝙣𝙞 𝙃𝙤𝙧𝙩𝙚𝙣𝙨𝙚, épouse du Révérend Docteur P. Etienne ZONGO, Président du Conseil général des Assemblées de Dieu du Burkina Faso

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– Lundi 21 𝙣𝙤𝙫𝙚𝙢𝙗𝙧𝙚  : 𝘼𝙧𝙧𝙞𝙫é𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙙𝙚𝙥𝙤𝙪𝙞𝙡𝙡𝙚 𝙙𝙚 𝘾𝙤𝙩𝙤𝙣𝙤𝙪

 

𝙅𝙚𝙪𝙙𝙞 24 𝙣𝙤𝙫𝙚𝙢𝙗𝙧𝙚 2022 : 𝙊𝙗𝙨è𝙦𝙪𝙚𝙨

 

– 8H00 : 𝙇𝙚𝙫é𝙚 𝙙𝙪 𝙘𝙤𝙧𝙥𝙖 à 𝙡𝙖 𝙢𝙤𝙧𝙜𝙪𝙚 𝙙𝙪 𝘾𝙃𝙐 𝙙𝙚 𝘽𝙤𝙜𝙤𝙙𝙤𝙜𝙤

 

9h00 à 11H : 𝘾𝙪𝙡𝙩𝙚 𝙖𝙪 𝘾𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝘾𝙤𝙣𝙛é𝙧𝙚𝙣𝙘𝙚𝙨 𝙙𝙚𝙨 𝘼𝙨𝙨𝙚𝙢𝙗𝙡é𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝘿𝙞𝙚𝙪 (𝙀𝙭 75𝙚 𝘼𝙣𝙣𝙞𝙫𝙚𝙧𝙨𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝘼𝘿), sis au secteur 28, arrondissement 6 de Ouagadougou,

 

11H30 : 𝙄𝙣𝙝𝙪𝙢𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙖𝙪 𝙘𝙞𝙢𝙚𝙩𝙞𝙚𝙧𝙚 𝙢𝙪𝙣𝙞𝙘𝙞𝙥𝙖𝙡 𝙙𝙚 𝙂𝙤𝙪𝙣𝙜𝙝𝙞𝙣.

 

« J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me le donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » 2 Timothée 4 :7-8

Burkina : Décès de l’épouse du président du Conseil général des Assemblées de Dieu

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Burkina : Décès de l’épouse du président du Conseil général des Assemblées de Dieu

L’épouse du président du Conseil général des Assemblées de Dieu du Burkina Faso, madame Wendkouni Hortence Zongo est décédée ce jeudi, au Benin, selon un communiqué.

Selon un communiqué, le vice-président du Conseil général des Assemblées de Dieu du Burkina Faso le Révérend Dr Jephté Sawadogo  (…) informe de la « promotion céleste le jeudi 17 novembre 2022 au Bénin, de madame Zongo Wendkouni Hortence, épouse du Révérend Dr Etienne P. Zongo, président du Conseil général des Assemblées de Dieu du Burkina Faso ».