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dimanche, 6 juillet 2025
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Pourquoi moi, Seigneur ???

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Ces dernières semaines, trois femmes que j’aime ont vu leur monde basculer face à un diagnostic de cancer très agressif. Plusieurs amies luttent aussi contre la maladie et deux autres ont perdu leurs maris d’un cancer après des mois de combat.

Bien malgré moi, mon cœur ne peut s’empêcher de se rappeler ma vie, il y a déjà presque 20 ans. À cette époque, j’étais prisonnière de mon lit 18 à 24 heures par jour, me déplaçant en fauteuil roulant. 

C’est pour mes amies que j’écris ceci, mais aussi pour vous qui traversez des moments sombres ou encore qui luttez contre la maladie.

Devant l’incompréhension de mon corps qui refuse de coopérer et l’injustice de la vie qui devient tout autre que ce que l’on a connu ou que l’on avait imaginé, il est tout naturel de me poser des questions comme “Pourquoi moi ?“, “Pourquoi est-ce-que Dieu permet cette situation ?” ou encore “Est-ce vraiment vrai que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu ?” (Romains 8.28)

J’aimerais vous offrir 4 pensées qui me permettent d’être heureuse et sur lesquelles j’aime méditer lorsque la vie n’est pas facile :

1. Ne jamais oublier que je n’ai qu’une vie à vivre !

Même si les circonstances ne ressemblent pas à la vie que j’avais envisagée ou souhaitée, en acceptant ma nouvelle réalité, en m’y adaptant, il me sera plus facile d’être ouvert(e) à d’autres façons de faire et d’apprendre à vivre pleinement autrement ! Ces jours, mois, années ne reviendront jamais. Mais ce qui est mien est le moment présent.

J’aime ce passage biblique qui dit : “Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le; car il n’y a ni oeuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas.” (Ecclésiaste 9.10)

2. Ne jamais perdre espoir !

Dieu n’a aucune limite ! Il n’est pas limité à la science médicale, à mes circonstances, à ce que mes yeux voient ou ce que je peux imaginer. Ce qui me semble impossible et même incurable, ne l’est que jusqu’à ce que ne le soit plus !

“Dieu peut faire bien au-delà de ce que l’on peut imaginer, penser et demander.” (Éphésiens 3.20)

J’étais âgée de 23 ans, après presque cinq ans de maladie débilitante, mon médecin venait de signer un papier qui me déclarait invalide pour le restant de ma vie. Selon ce spécialiste, ma condition physique n’allait qu’empirer. Honnêtement, je me souviens m’être demandé comment mon corps pourrait aller moins bien ?

Malgré mon état affaibli, je me suis mise à demander à Dieu un miracle, j’étais très jeune et même si j’avais élaboré des façons de faire qui me permettaient d’être heureuse malgré la maladie, je voulais plus ! Je voulais avoir des bébés et les voir grandir, je voulais servir Dieu avec ma vie, je voulais pouvoir faire mes trucs seule sans l’aide de mon mari, je voulais pouvoir sortir, voir mes copines et même faire du jogging…

Chaque jour je priais ainsi : “Papa, je ne t’ai jamais demandé un cadeau pour mon anniversaire. Mais cette année, je te prie que le jour de ma fête je sois complètement guérie.

Le 26 août 2001, jour de mon anniversaire, je me suis réveillée, je me suis levée et j’étais guérie. Rien, absolument rien n’est impossible à Dieu !

3. Trouver un sens à ma vie et à cette souffrance !

À certains moments, j’ai remercié Dieu, le cœur rempli de reconnaissance d’avoir répondu à mes prières, à d’autres moments, j’ai appris à lâcher prise et accepter que Sa volonté soit faite lorsque son plan ne ressemblait pas au mien. Lorsque sa définition de bon était différente de ma perspective de ce à quoi devrait ressembler ce qui est bon.

C’est dans ces moments d’incompréhension, de brisement que mon cœur s’est mis à ressembler un peu plus à Jésus. Et si c’était le but ultime de notre vie ? Ressembler à Jésus !

Il y a aussi un autre héritage qui naît des cendres de nos vies, de nos traumas et de notre douleur. Lorsqu’on les donne à Dieu, non seulement peut-il guérir nos cœurs, mais de plus, Il peut utiliser ce que l’ennemi avait utilisé pour nous détruire pour en faire quelque chose de magnifique !

Dans Esaïe 61.1-3 on peut lire que Jésus est venu : “pour apporter de bonnes nouvelles aux malheureux, pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté…pour consoler tous les affligés…pour donner un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu, une plantation de l’Éternel, pour servir à sa gloire.”

4. Faire une différence malgré mes circonstances limitantes

“Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous.” (Galates 6.10)

Je vous laisse avec cette dernière pensée. Il est si facile de me replier sur moi-même, de contempler ma douleur, de ruminer sur les circonstances adverses de la vie qui me submergent. Mais il y a un secret peu connu qui peut me permettre de traverser les crises de ma vie d’une autre façon.

Levez la tête juste un instant. Regardez autour de vous, vous êtes entouré(e) de gens qui souffrent, parfois même bien plus que vous !

En levant les yeux au-delà de vos difficultés, et avec la force que vous avez, vous pouvez faire une différence dans leur vie. Comment ? Souvent, ça peut être aussi simple qu’être l’oreille dont ils ont besoin. Ou encore leur démontrer de l’amour, de la compassion, de la compréhension. Votre vie, votre amour, vos gestes aussi petits soient-ils peuvent faire une grande différence et avoir une portée inestimable.

Je vous laisse sur cette célèbre citation de Mère Térésa :

“Nous réalisons que ce que nous accomplissons n’est qu’une goutte dans l’océan. Mais si cette goutte n’existait pas dans l’océan, elle manquerait.”

Burkina : 71 341 personnes sinistrées après les inondations

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Koudougou, 13 sept. 2020(AIB)-Au Burkina Faso, les inondations ont fait 71 341 personnes sinistrées dont 23 675 femmes et 35 919 enfants, 13 morts, 50 blessés et 563 sans abris à la date du 10 septembre 2020, selon un rapport officiel.

 Le premier rapport de situation du Secrétariat permanent du Conseil national de secours d’urgence (SP/CONASUR) et du bureau des nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) sur les dernières inondations au Burkina Faso, a livré ses résultats.

Les régions du Sahel et du centre-nord sont les plus touchées avec respectivement 23 974 et 21 621 sinistrées.

Les dégâts matériels liés aux inondations et aux vents violents sont aussi énormes. Le rapport note 3347 maisons d’habitation détruites, 165- autres endommagées, 1790 abris d’urgences des personnes déplacées internes (PDI) détruits ou endommagés.

Selon le SP/CONASUR et l’OCHA, plus de 250 tonnes de vivres ont été détruites ou emportées par les eaux.

Dans l’urgence, 11 667 personnes ont bénéficié d’assistance sur le plan alimentaire pour environ deux mois, grâce a un appui de 280 tonnes de riz, de mil, de maïs… 250 autres ont reçu de l’aide en articles ménagers essentiels. Une cinquantaine de blessées ont également été pris en charge. Plus 1700 abris d’urgences ont été reconstruits pour les PDI.

« La situation actuelle donne plus de 71 300 personnes sinistrées avec des besoins urgents et tenant compte des informations météorologiques sur les précipitions, on pourrait atteindre plus de 100 000 personnes sinistrées avec des besoins vitaux et cruciaux d’ici la fin octobre 2020 à satisfaire », s’inquiètent les rapporteurs.

Selon estimations du plan de réponse d’urgence en cours de finition, le besoin financier est estimé à 9,8 milliards de FCFA par le gouvernement.

Le gouvernement a décidé de déclarer l’état de catastrophe naturelle et de dégager une ligne de crédits de 5 milliards F CFA pour faire face aux urgences nées de la situation.

Agence d’information du Burkina

www.aib.media

Burkina : Sortie de 432 jeunes formés aux métiers et au patriotisme

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Dédougou 14. sept 2020 (AIB)-432 jeunes formés dans divers métiers et au patriotisme dans les centres de formation de Badala et de Loumbila, ont reçu vendredi leurs attestations ; une étape importante dans leur insertion socioprofessionnelle.

La cérémonie de démobilisation marquant la fin des douze mois de formation des 432 ‘’appelés’’ du Service national pour le développement (SND), dans les centres de formation et de production de Badala (Boucle du Mouhoun, Nord-Ouest) et de Loumbila (Plateau-Central, Nord-Est), a eu lieu le vendredi 11 septembre 2020 à Badala.

La formation a concerné les métiers de la maçonnerie, de la mécanique cyclomoteur, de la menuiserie bois, de la menuiserie métallique, de l’électricité bâtiment et la sécurité privée, communément appelé «vigiles ».

Selon le ministre de la Jeunesse Salifo Tiemtoré, des centres tels que ceux du SND, sont des exemples de résilience à la précarité, face au chômage et au sous-emploi des jeunes, surtout en milieu rural.

 

«Assister à la fin de formation de centaines de jeunes techniciens, nantis d’un savoir-faire, des jeunes qui, pour la plupart, avaient abandonné l’école classique, c’est encourager tous les acteurs qui œuvrent à leur offrir cette chance d’insertion socioprofessionnelle», a-t-il dit au nom du Premier ministre Christophe Dabiré.

Selon le porte-parole des 432 ‘’appelés’’, cette 71e promotion a été soumise aux épreuves de l’examen du Certificat de qualification professionnelle (CQP), avec un taux de succès de 100%.

Elle a également bénéficié d’une formation de base en discipline militaire de 30 jours, d’une formation civique et patriotique, des cours sur l’hygiène et le secourisme, sur les Infections sexuellement transmissibles et le VIH Sida, sur le Code de la route et sur la prévention et la sécurité routière.

Chaque appelé est reparti chez lui avec une attestation de fin de formation du SND, un diplôme de qualification professionnelle, un permis de conduire de catégorie C et un pécule déposé dans un compte bancaire et un savoir-faire « pour affronter leurs avenirs».

Le Service national populaire (SNP) devenu SND en 1993, a été institué au Burkina Faso en 1984 sous le régime révolutionnaire et était défini comme un service civique obligatoire pour tout Burkinabé âgé de 18 à 35 ans.

Il s’applique aujourd’hui pendant douze mois à des jeunes volontaires de 18 à 29 ans inclus. Les jeunes fonctionnaires de la même tranche d’années sont aussi soumis au SND, période durant laquelle ils touchent mensuellement un pécule en lieu et place d’un salaire.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Insécurité au Centre-Nord Le Premier ministre salue la résilience des populations

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Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a eu, le vendredi 11 septembre 2020 à Kaya, un dialogue direct avec les forces vives du Centre-Nord sur la situation sécuritaire et humanitaire dans la région.

Après sa visite de l’abattoir moderne de Kaya, le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, s’est entretenu avec les forces vives de la région du Centre-Nord, le vendredi 11 septembre 2020, à Kaya. Durant cinq heures d’horloge, plusieurs préoccupations ont été exposées par les différentes couches socioprofessionnelles au Chef du gouvernement. Même si la situation sécuritaire et humanitaire a été à l’épicentre des échanges, d’autres préoccupations ont été aussi présentées à l’hôte de la «cité des cuirs et peaux». Il s’agit du déminage des routes assiégées par des terroristes, de la sécurisation de la bande nord du Sanmatenga, de la non-effectivité de l’enrôlement biométrique dans les zones d’insécurité, du projet de construction de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) et du Centre universitaire polytechnique de Kaya et de la création des Activités génératrices de revenus (AGR) pour Personnes déplacées internes (PDI).

Le bitumage de la Route nationale (RN) n°15 (Boulsa-Kongoussi), la réhabilitation de l’axe Kaya-Barsalogho, le relèvement de la pension des retraités et leur prise en compte dans l’assurance-maladie, l’allègement des taxes et impôts pour les femmes, le manque d’une gare de stationnement dédié aux transporteurs de Kaya à Ouagadougou ont été aussi sur la table du dialogue. En réponse, le Premier ministre dit avoir pris bonne note des préoccupations des populations. «Nous allons travailler à apporter des réponses appropriées aux préoccupations, afin que le message d’espoir que nous sommes venus transmettre aux populations soit une réalité un jour», a-t-il rassuré. M. Dabiré a traduit sa reconnaissance à l’endroit des autorités coutumières et religieuses pour les efforts consentis dans la promotion de la paix, de la tolérance, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble. «Le Centre-Nord est un modèle au Burkina Faso dans le cadre de la lutte contre l’adversité. Vous avez fait preuve de capacité de résilience», s’est-il réjoui.

Pour des élections apaisées

Toutefois, le Premier ministre a invité les populations à un processus électoral apaisé pour des élections libres et transparentes. Le locataire de la Primature a fait savoir que le dispositif sécuritaire a été réorganisé, afin que le Centre des opérations militaires puisse être plus proche des zones à haut défi sécuritaire. C’est pourquoi, il a exhorté les populations à une franche collaboration avec les Forces de défense et de sécurité (FDS). «Je vous appelle à la vigilance et à la prudence», a-t-il ajouté. A l’issue des échanges, la plupart des participants ont exprimé leur joie. «Nous sommes très heureux de savoir que nos préoccupations sont déjà connues. Le Premier ministre nous a rassurés qu’ensemble, nous travaillerons à trouver des solutions à nos préoccupations», a confié le président régional de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) du Centre-Nord, Abdoulaye Pafarnam.

Dans son intervention, le gouverneur du Centre-Nord, Casimir Séguéda, a laissé entendre que de janvier 2019 à nos jours, sa région a essuyé une centaine d’attaques terroristes aussi bien sur les populations civiles que sur des positions des FDS occasionnant plus de 400 pertes en vie humaine. Sur le plan humanitaire, M. Séguéda a confié qu’à la date du 31 août 2020, 109 villages se sont vidés de leurs populations (416 136 personnes), accompagnés de la fermeture de 12 formations sanitaires et 404 établissements d’enseignement dont 352 du primaire. De ce fait, il a souhaité le retour de la paix et de la sécurité, afin que les PDI puissent rejoindre leurs villages. Pour le haut-commissaire du Sanmatenga, Auguste Kinda, la situation sécuritaire et humanitaire se dégrade davantage dans la partie septentrionale de sa province. «De nombreuses femmes enceintes et enfants décèdent à Foubé, faute de n’avoir pas pu être évacués vers Barsalogho-centre à cause de la présence d’individus armés dans la zone de Giuenbila», a-t-il regretté.

De ce fait, M. Kinda a suggéré, entre autres, la mise en place des Volontaire pour la défense de la patrie (VDP) dans tous les villages de cette zone, l’érection des détachements militaires permanents dans ces localités et l’arrêt de mise en place des camps de regroupement des PDI, en privilégiant la prise en charge communautaire.

Emil Abdoul Razak SEGDA


« Nous travaillons pour que la paix revienne », Christophe Dabiré

«L’un des épicentres des défis sécuritaires auxquels nous sommes confrontés, aujourd’hui, est le Centre-Nord. De ce point de vue, nous ne pouvons que nous féliciter de constater que les populations de cette région ont contribué à une certaine prise de conscience et de la nécessité de travailler à se donner la main pour combattre le terrorisme. Cette région mobilise aujourd’hui toutes les préoccupations parce que le nombre des PDI est très élevé. Quand on regarde tous ces éléments, on ne peut dire qu’il n’y a aucun autre message qui puisse être passé par le Président du Faso si ce n’est pas un message d’espoir. C’est ce seul message qui peut être passé à cette population. Leur dire que le gouvernement, sous le leadership du Président du Faso, travaille pour que la paix revienne dans cette région et dans l’ensemble du pays, afin que les populations puissent retrouver leur état de vie normale. C’est ce message que je suis venu passer. Aujourd’hui, il ne reste que l’espoir. Cet espoir est permis si chacun est conscient des difficultés à relever. Chacun doit travailler pour que nous puissions ensemble retrouver le Burkina Faso que nous avons perdu à un moment donné».

Propos recueillis par E.A.R.S.

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Reboisement : 1 200 plants de diverses espèces mis en terre à Poura

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La commune de Poura dans la Boucle du Mouhoun a organisé une campagne de reboisement, le vendredi 4 septembre 2020.
A l’occasion, 1200 plants de diverses espèces ont été mis en terre sous l’initiative de Abdoul Fadh Dabo, un fils de la localité.

La commune de Poura s’est engagée à préserver son environnement à travers le reboisement. Pour ce faire, elle a organisé une campagne de reboisement, dont le lancement est intervenu dans l’enceinte de la mairie, le vendredi 4 septembre 2020. A l’occasion, 1200 plants composés de diverses espèces fruitières et à vertus thérapeutiques ont été mis en terre. 200 plants ont été répartis entre les services et lieux publics.

Il s’agit de la SONABEL, le lycée privé, la coordination des femmes, l’association des retraités, le centre médical, la grande mosquée, l’Eglise des assemblées de Dieu, l’Eglise catholique, le Centre international d’évangélisation et la gare routière. Quant aux 1000 autres espèces, elles ont été plantées dans la forêt sacrée de Poura-village. L’initiateur de cette campagne de reboisement est Abdoul Fadh Dabo alias Fadou, un fils de la localité. « Il est difficile d’imaginer un monde sans un environnement végétal.

Pour les ménages et pour certains besoins professionnels, il faut du bois et il faut songer à les remplacer. C’est l’esprit de ce reboisement», a-t-il expliqué. Cette action citoyenne a été hautement saluée par le premier magistrat de la ville, Saïdou Traoré. «Le développement de la commune est loin d’être le travail d’une seule personne. Qu’un citoyen de la ville prenne l’initiative de contribuer à la préservation de notre couvert végétal par le reboisement de plus de 1000 plants, cela est un acte louable », a apprécié le maire. Saïdou Traoré a invité les orpailleurs de la localité à éviter de s’introduire dans les nouvelles zones aménagées prévues pour de prochains lotissements.

Au cours du reboisement, Abdoul Fadh Dabo a saisi l’occasion pour faire un don de matériel de protection contre la COVID-19 et des céréales, à la mairie, aux services publics, aux congrégations religieuses et à la population. Il a exhorté tous les fils à se donner la main
pour le développement de la commune de Poura.

Rémi ZOERINGRE

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Boom minier au Burkina Faso : Le cadastre se modernise pour plus de célérité

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Le ministère des Mines et des Carrières a organisé, le mercredi 9 septembre 2020 à Ouagadougou, une visite guidée des locaux de la Direction générale du cadastre minier. Cette visite s’inscrit dans le cadre du mois de la redevabilité dans le secteur minier.

Après deux ans de réforme en vue de garantir la sérénité et la transparence de ses services, le cadastre minier burkinabè s’est modernisé et est désormais en ligne sur le www.cadastreminier.bf. C’est ce qui ressort d’une visite guidée des locaux de la Direction générale du cadastre minier (DGCM), organisée par le ministère des Mines et des Carrières, le mercredi 9 septembre 2020, à Ouagadougou.

Cette visite, selon la Secrétaire générale (SG) du ministère, Sétou Compaoré, s’inscrit dans le cadre du mois de la redevabilité, dans le secteur minier, qui s’étend du 4 au 27 septembre 2020. Pour Mme Compaoré, la réforme du cadastre a « véritablement » débuté en 2015 avec la transformation d’un service de la direction générale des mines et des carrières en une direction générale. A entendre Sétou Compaoré, ce détachement s’imposait parce que le cadastre minier est une pierre angulaire de l’œuvre de construction d’un secteur minier compétitif et porteur de développement durable.

« Nombreux sont les experts du secteur qui estiment que le cadre minier est la porte d’entrée pour les investisseurs, en ce sens que tout investissement minier débute par la demande d’un titre minier », a-t-elle soutenu. Pourtant, malgré le boom minier, a-t-elle regretté, le Burkina Faso possédait un cadastre minier présentant de nombreuses insuffisances au titre desquelles, le manque de célérité dans le traitement des dossiers, le faible niveau de transparence, le difficile accès à l’information en temps réel. Face à ces difficultés, a signifié Mme Compaoré, le gouvernement, avec l’appui de la Banque mondiale dans le cadre du Projet d’appui au développement du secteur minier (PADSEM), a décidé en 2015, de moderniser le cadastre minier.

626 titres miniers et autorisations valides

Les deux objectifs majeurs recherchés par cette modernisation, a-t-elle précisé, étaient la

La DG du cadastre minier, Georgette Kientéga, a précisé que des efforts restent encore à faire dans la modernisation de son service.

célérité et la transparence dans la gestion des titres miniers et autorisations. Dans le volet « mode opératoire », la modernisation a porté essentiellement sur la numérisation et la mise en ligne du cadastre dorénavant consultable sur internet à l’adresse www.cadastreminier.bf. « Cela a permis l’accélération de la cartographie des titres miniers et autorisations valides.

La gestion des instruments tels que les registres, les cartes, les formulaires et les archives se fait maintenant en toute aisance et l’application du principe « premier venu, premier servi » ne souffre d’aucune contestation. Mieux, le fichier des titres miniers et autorisations est assaini », a précisé la SG du ministère. C’est aussi l’avis de la Directrice générale (DG) du cadastre minier, Georgette Kientéga qui a rappelé qu’au 30 juin 2020, le cadastre dénombrait 626 titres miniers et autorisations valides dont 481 permis de recherche, 26 permis d’exploitation industrielle de substances de mines, 21 permis d’exploitation semi-mécanisée, 15 autorisations d’exploitation artisanale et 83 autorisations d’exploitation de substances de carrières.

Selon elle, le cadastre minier burkinabè est désormais modernisé et en ligne, faisant ressortir le registre exhaustif qui enregistre et maintient la liste des propriétés et sert de base de référence pour les différentes taxations. Cela, a-t-elle renchéri, garantit la sécurité du bien au profit du détenteur pour éviter les conflits et les chevauchements. Ce processus de modernisation, a toutefois noté Mme Kientéga, rencontre des difficultés liées à l’instabilité de la connexion à internet, la transmission des actes, l’insuffisance du logiciel (eMC+), la saisine des maires et les avis de faisabilité environnementale.

A tous ces problèmes, la DG a expliqué que des solutions sont envisagées dont l’audit de la connexion internet, la transmission électronique des dossiers, la dynamique d’amélioration du logiciel et des discussions en cours avec le ministère pour faciliter les avis de faisabilité environnementale. Les innovations de la DGCM ont été constatées de visu par les hommes de médias qui ont visité les différents services et pris connaissance du processus de la demande à l’obtention d’un titre minier par exemple.

Jean-Marie TOE
Alimatou COMPAORE

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Promotion de la finance inclusive : un fonds de plus de 44 milliards F CFA opérationnel

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Le Fonds national de la finance inclusive doté de plus de 44 milliards F CFA a été officiellement lancé, le jeudi 10 septembre 2020 à Ouagadougou, en présence du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré.

Le Fonds national de la finance inclusive (FONAFI), né de la volonté du gouvernement burkinabè d’accompagner l’économie informelle en général et les groupes vulnérables en particulier, rentre dans sa phase opérationnelle. Lancé le jeudi 10 septembre 2020 à Ouagadougou, en présence du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le fonds favorisera l’opérationnalisation du Projet de promotion de la finance inclusive pour l’accès des populations à faibles revenus aux services financiers au Burkina Faso (PPFIB). Le Directeur général (DG) du FONAFI, Wango Fidèle Yaméogo, a laissé entendre que le projet a un coût total de 44 372 000 000 francs CFA.

« En vue d’apporter des solutions à la problématique de l’exclusion financière et sociale, le gouvernement a adopté en 2019, une Stratégie nationale de la finance inclusive (SNFI) sur la période 2019-2023 pour servir de référentiel fédérateur des interventions de l’ensemble des acteurs du système financier. L’objectif du PPFIB qui s’inscrit en droite ligne avec la SNFI est de contribuer à l’amélioration des conditions socioéconomiques des populations à la base dans les différentes régions du Burkina », a fait savoir le DG du FONAFI. Pour lui, le fonds devra permettre de faire un bond qualitatif et quantitatif dans le processus d’accélération d’un développement plus inclusif et durable. Ainsi, a-t-il ajouté, il aura pour rôle de développer des mécanismes de financement favorables à l’inclusion financière en collaboration avec les prestataires des services financiers que sont les banques, les institutions de microfinance, les fonds nationaux de financement. Le DG du FONAFI a expliqué que son établissement interviendra à travers les lignes de crédit aux prestataires de services financiers, les fonds de facilitation pour l’accès des systèmes financiers décentralisés au refinancement bancaire et les fonds de garantie pour la sécurisation des opérations de crédits.

Un catalyseur de croissance

Pour ce qui est des groupes-cibles, il a mentionné les femmes en milieu rural et semi-urbain, les groupements d’agriculteurs, des éleveurs en embouche, des petits commerçants et micros et très petites entreprises ainsi que des fabricants et transformateurs des produits locaux.

Sur les critères de sélection de bénéficiaires, il a relevé la couverture géographique et des besoins de la population-cible, la qualité du système financier décentralisé postulant et sa viabilité ainsi que l’expérience dans le domaine du financement des activités génératrices de revenus. Le président de l’Association des professionnels des banques et établissements financiers du Burkina Faso, Martial Goeh-Akue, a fait remarquer que la plupart des populations n’ont pas accès aux services financiers de base, or l’inclusion financière est un catalyseur de croissance économique. C’est pourquoi, il a salué le lancement du FONAFI qui va toucher plus d’un million de bénéficiaires. « Notre mission étant de favoriser la croissance économique, nous sommes prêts à accompagner le fonds pour l’atteinte de ses objectifs », a rassuré M. Goeh-Akue. Pour le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, le faible taux d’accès des services financiers par les populations ne facilite pas la réalisation de la vision du gouvernement.

« Il est inconcevable qu’à ce jour, 39% de nos populations n’utilisent aucun des services financiers de base (un compte courant ou d’épargne, l’accès à un crédit productif et l’assurance). Cette situation est encore plus remarquée en milieu rural chez les femmes et les jeunes. Pourtant, leur accès est une condition pour stimuler notre croissance économique à travers la mobilisation de l’épargne pour l’investissement, le financement des secteurs productifs, la création d’emplois, … », a soutenu le ministre Kaboré. C’est pourquoi, a-t-il renchéri, le PPFIB vise à intégrer les populations à faibles revenus dans le circuit économique à travers la mise en place d’un mécanisme spécifique de financement.

Joseph HARO

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Projet filets sociaux : L’AFD finance l’extension aux zones non loties de Ouagadougou

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Le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré et le directeur de l’Agence française de développement, Tanguy Denieul, ont signé deux conventions de financement d’un montant total de 7,87 milliards FCFA, le jeudi 10 septembre 2020 à Ouagadougou. La première est un avenant pour appuyer les efforts dans la lutte contre la COVID-19 et la seconde est relative au projet filets sociaux.

Le projet filets sociaux mis en œuvre, depuis 2016, par le ministère de la Femme de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire au profit des populations vulnérables en milieu rural, va désormais concerner celles des zones non loties de Ouagadougou pendant 48 mois. Cela est possible grâce à la signature d’une convention de financement d’un montant de 9 millions d’euros soit environ 5,9 milliards FCFA entre le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré et le directeur de l’Agence française de développement (AFD), Tanguy Denieul dans la soirée du jeudi 10 septembre 2020 à Ouagadougou. La signature a eu lieu en présence de la ministre en charge de la solidarité nationale, Laurence Ilboudo/Marshal et l’ambassadeur de France au Burkina, Jean Luc Hallade.

La ministre Ilboudo a salué l’engagement de la France à travers l’AFD aux cotés du gouvernement pour réduire la vulnérabilité des femmes dans les zones péri-urbaines, car c’est l’aboutissement d’un plaidoyer engagé depuis deux ans. « Le projet va toucher 10 mille ménages soit à peu près 60 mille personnes dans ces zones qui concentrent un nombre important de femmes vulnérables, recensées depuis deux ou trois ans. Il s’agit de femmes allaitantes avec cinq enfants. Le programme leur offre des cash transfert ainsi qu’une formation et un petit budget pour démarrer une activité génératrice de revenus de leur choix. En retour, elles doivent inscrire leurs enfants à l’école, suivre le calendrier de vaccins et veiller à une bonne alimentation des enfants et d’elles-mêmes », aprécisé la ministre.

L’ambassadeur de la France, pour sa part, a soutenu qu’il s’agit d’une action de solidarité envers des populations qui sont les oubliées des projets de développement traditionnellement financés par l’AFD.
Le second accord de financement consenti par l’AFD est un appui budgétaire aux efforts du gouvernement dans la lutte contre les conséquences économique et sociale de la pandémie de coronavirus. D’un montant de 3 millions d’euros soit environ 1,98 milliard FCFA, cet avenant à la convention du 18 juin 2020 pour financer les mesures sociales, notamment la gratuité de l’eau dans les bornes fontaines peut être utilisé au gré des priorités du gouvernement. « Il procurera des ressources additionnelles non affectées pour compenser l’impact budgétaire du plan de préparation et de riposte à l’épidémie de la COVID-19 », a souligné le ministre Lassané Kaboré.

Nadège YE www.sidwaya.info

Difficile accès des femmes à la terre: des acteurs réfléchissent à des solutions efficientes

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Le ministère des Droits humains et de la Promotion civique a organisé, les 9 et 10 septembre 2020 à Manga, une rencontre de concertation sur le droit d’accès des femmes à la terre. L’objectif principal était de susciter, entre les différents participants, des échanges constructifs sur la problématique.

Le Ministère des Droits humains et de la Promotion civique (MDHPC) est soucieux des difficultés éprouvées par les femmes pour un accès sécurisé à la terre. En vue de trouver des solutions au problème, il a initié, avec l’appui de l’Etat du Danemark, une rencontre de concertation, les 9 et 10 septembre 2020 à Manga. La session a réuni une vingtaine de participants issus de différents ministères, du milieu associatif et d’organisations non-gouvernementales.
Durant les deux jours de la rencontre, ils ont passé en revue la situation nationale des femmes en matière d’accès à la terre et la législation relative à leur droit au foncier. Ils ont également réfléchi à des solutions adéquates à la question de l’inégal accès à la terre lié au genre.
La ministre en charge des droits humains, Maminata Ouattara, a rappelé que le droit d’accès des femmes à la terre est un droit économique qui permet aux femmes d’être possesseures de titre foncier au même titre que les hommes. Ce droit implique à la fois, a-t-elle ajouté, l’accès et le contrôle de la terre et est consacré dans la législation nationale à travers plusieurs textes tels que la Constitution et le Code des personnes et de la famille. Toutefois, du fait du poids des coutumes et traditions, les femmes sont encore victimes de discrimination en la matière, a déploré Maminata Ouattara. « Il existe un hiatus entre l’égal accès aux terres tel que prôné par les textes et la réalité sur le terrain, en témoignent les discriminations dont sont victimes les femmes, en matière d’héritage, d’acquisition ou d’exploitation des terres », a-t-elle soutenu.

Un impératif

Pour la ministre, l’accès sécurisé des femmes à la terre est cependant plus qu’un défi. « C’est un impératif pour le développement durable », a-t-elle dit. S’appuyant en effet sur des résultats d’étude réalisée en 2019, la cheffe du département en charge des droits humains a confié que dans le secteur agricole qui occupe 70% de la population active, travaillent 83% des femmes assurant 75% de la production alimentaire et ce, malgré leur accès limité à la terre et aux ressources productives. « Il est donc urgent que des mesures idoines soient prises pour rétablir un équilibre entre leur capacité productive et leur espace de production », a insisté Maminata Ouattara.

Elle s’est réjouie d’ailleurs de la tenue de la rencontre de Manga qui a permis de susciter entre les différents acteurs au niveau national, des échanges constructifs sur la problématique. A l’écouter, les pistes de solutions proposées vont servir de base de réflexion à un projet d’élaboration de mécanisme de médiation de différends concernant l’égalité des droits des femmes en matière de succession et d’accès à la terre, tel que recommandé par le Royaume de Danemark au Burkina Faso, lors de son passage à l’Examen Périodique Universel (EPU) en 2018. « Ce mécanisme devra venir en complément au système judiciaire classique », a également précisé la ministre qui, du reste, a nourri l’espoir qu’il contribue activement à inverser la tendance actuelle en matière des droits des femmes au foncier.

Pour les participants à la rencontre, la tribune de Manga a été riche en enseignements sur la problématique de l’accès des femmes à la terre. Tout comme la ministre, ils ont relevé que l’élimination des barrières notamment la méconnaissance des textes juridiques y relatifs va permettre aux femmes de jouir pleinement de leur droit et par ricochet participer davantage au développement économique du pays.
Le représentant de la direction régionale en charge de l’environnement du Centre-Sud, le capitaine Daniel Kabré, contrôleur major des Eaux et forêt, a personnellement appelé à un engagement de tous au profit des femmes dans le combat de l’accès sécurisé à la terre. « Sans les femmes aujourd’hui on ne peut pas parler de développement, donc nous avons le devoir de les aider à jouir de leur droit foncier pour qu’en retour elles nous aident à nous développer », s’est-il exclamé.

Mamady ZANGO

Source: www.sidwaya.info

Terrorisme: des FDS « déminent » des engins explosifs improvisésterrorisme

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Le ministère de la Sécurité, en partenariat avec le service anti-mine des Nations unies, a organisé du 6 au 11 septembre 2020 à Ouahigouya, une session de formation à l’intention du personnel de sécurité intérieure sur la reconnaissance non technique des engins explosifs improvisés.

Les Engins explosifs improvisés (EEI) sont l’une des armes les plus utilisées par les terroristes à travers le monde. Au Burkina Faso, cette forme de guerre non conventionnelle, fait depuis quelques années des victimes, tant au niveau des Forces de défense et de sécurité (FDS) qu’au sein de la population. Pour appuyer le personnel de sécurité intérieure dans la reconnaissance EEI, le ministère de la Sécurité, en partenariat avec le service anti-mine des Nations unies a initié, du 6 au 11 septembre 2020 à Ouahigouya, une session de formation des forces de sécurité intérieure. La session de formation a regroupé 30 stagiaires venus des directions régionales de la police, la gendarmerie, la police municipale, la garde de sécurité pénitentiaire des eaux et forêts et la douane. Pendant six jours, les hommes de tenue ont été outillés sur la connaissance et l’utilisation de la trousse de premier secours, les droits de l’homme et l’approche genre dans la lutte contre les EEI, les composantes d’un EEI, les différents EEI ainsi que leur principe de fonctionnement.

Le gouverneur de la région du Nord, Justin Somé, tout en se réjouissant de la tenue de cette formation dans zone, a traduit la reconnaissance du gouvernement au Canada et à l’ensemble des acteurs qui ont permis le renforcement de capacités du personnel de sécurité intérieure. Il a également rappelé aux stagiaires la nécessité de mettre en pratique, les connaissances reçues dans leurs prochaines missions sur le terrain. Pour le Directeur régional (DR) de la police du Nord, Roger Pascal Yaméogo, cette formation est, avant tout, une remise à niveau du personnel de sécurité. C’est pourquoi ils ont voulu prendre en compte tous les composantes des FDS pour que tous soient mieux « armés » face aux EEI. Conscient des réalités sur le terrain, Roger Pascal Yaméogo a invité les participants à plus de vigilance à tous les niveaux. « Cette formation concerne les formateurs qui vont se charger de former le reste du personnel », a soutenu le DR.
Le chef de projet, Patrice Tehran, a, quant à lui, loué la qualité des ressources humaines du Burkina Faso et leurs capacités à assimiler en un temps record. « J’ai fait quelques pays dans le monde dans ce même cadre, mais j’avoue que la plupart des résultats se sont soldés par un échec. Mais avec vous les Burkinabè c’est différent, car, vous êtes un peuple instruit », a souligné M. Tehran. Il a rappelé que cela n’est que le début de l’effort du pays dans la lutte contre le terrorisme. Mais les connaissances reçues permettront d’engranger des résultats dans ce combat.

Donald Wendpouiré NIKIEMA

Source: www.sidwaya.info