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La nationale d’électricité invite à une utilisation rationnelle du produit

La Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) a appelé hier mercredi à Tenkodogo, (Centre-Est), les consommateurs et la population à une utilisation rationnelle de l’électricité, face à la forte demande de sa clientèle pendant la période de pointe qui va du mois de mars à juin.

Image d’illustration

Selon le Directeur commercial et de la clientèle (DCC) de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL), Abdoulaye Sawadogo, le mois de mars jusqu’à juin constitue une période difficile pour sa structure.

M. Sawadogo a appelé les consommateurs et la population à une utilisation rationnelle de l’électricité au regard de la forte demande de la clientèle.

Il s’exprimait mercredi à Tenkodogo dans la région du Centre-Est, à l’ocassion d’un atelier de formation de 48 h, au profit des journalistes sur la gestion de la période de pointe.

« La période de pointe constitue le moment où les ouvrages sont très sollicités et la chaleur est un facteur dégradant de performance. C’est le moment où les  équipements ne sont pas mieux de leur performance et on leur demande de fournir davantage », a-t-il soutenu.

Le DCC de la nationale d’électricité a précisé que cette situation demeure un défi majeur chaque année que sa structure cherche à relever.

Abdoulaye Sawadogo pense que sa structure peut assurer en 2022 la déserte (la pointe) dans de bonnes conditions, au regard des prévisions et des disponibilités de la SONABEL.

« Nous ne sommes jamais à l’abri d’une surprise car  nous sommes en technique. Une panne peut arriver et perturber le réseau. Je veux dire qu’il n’y pas une prévision de délestage structurel, il peut y avoir des difficultés où on n’arrive pas à approvisionner temporairement mais ce n’est pas un déficit structurel que nous verrons cette année », a-t-il  renchéri.

Pour M. Sawadogo, les interconnexions  permettent à la SONABEL d’avoir de l’électricité moins chère par rapport à la production locale et d’améliorer la qualité du réseau.

«  Aujourd’hui nous sommes en train d’importer de l’énergie, peut-être demain nous pouvons  l’exporter si nous avons des excédents au Burkina Faso », a-t-il poursuivi.

A cette rencontre de Tenkodogo, les formateurs se sont appesantis sur la question de la production (centrales), du transport, de la distribution, de la commercialisation et de la sécurisation de l’énergie.

Il s’agit des directeurs de la production, Paul Compaoré, du transport et mouvement, Grégoire Tapsoba, de la commercialisation, Abdoulaye Sawadogo et de la sécurité  de la SONABEl.

Ces animateurs ont fait cas du fonctionnement, des contraintes et des perspectives de la société publique  dans la fourniture de l’électricité aux consommateurs.

A les entendre, des difficultés liées  à la production d’énergie qui sont, entre autres, le  prix élevé du carburant sur le marché mondial, l’insuffisance de moyens financiers pour la réalisation de projets et entravent une meilleure prestation des services  de la société.

D’après les formateurs,  le délestage est une chose voulue ou programmée par la SONABEL  pour réparer une panne ou effectuer des travaux à des endroits précis.

Ils  ont souligné que la coupure d’électricité est indépendamment de la volonté de l’entreprise, toute chose qui  constitue une surprise pour elle

En rappel, en fin 2021, la SONABEL enregistre 893 842 abonnés avec 95 033 branchements contre environ 73 148 en 2020.

Agence d’information du Burkina

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