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mercredi, 9 juillet 2025
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Arroser nos âmes

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De nombreux croyants se comportent comme le jardinier insensé. Ils épousent la foi au Messie et trouvent une relation avec Dieu, mais ils ne nourrissent pas cette foi et cette relation en l’arrosant régulièrement par l’étude de la Parole.

Moïse a comparé le peuple d’Israël à l’herbe et la Torah qu’il leur a enseignée à l’eau qui donne la vie. Moïse a prié pour que son enseignement soit pour Israël comme la pluie et la rosée, qui arrosent l’herbe et la végétation : “Que mon enseignement tombe comme la pluie, que mon discours distille comme la rosée, comme les gouttelettes sur l’herbe fraîche et comme les averses sur l’herbe” (Deutéronome 32, 2).

L’apôtre Paul a utilisé la même métaphore dans 1 Corinthiens 3. Parce qu’il a été le premier à amener les croyants de Corinthe à la foi, il s’est comparé à un homme qui plante la semence. Parce que son collègue Apollos avait apporté l’enseignement aux Corinthiens, Paul a comparé Apollos à celui qui arrose la semence :

Je plantais, Apollos arrosait, mais c’est Dieu qui faisait pousser. Ainsi donc, ni celui qui plante ni celui qui arrose ne sont quelque chose, mais c’est Dieu qui fait croître. (1 Corinthiens 3:6-7)

Nous avons besoin d’être arrosés quotidiennement par l’enseignement de la Parole de Dieu.

Considérez l’histoire d’un jardinier insensé. Au printemps, il planta quelques graines et les arrosa. Il était content quand elles ont commencé à pousser, et il a supposé qu’il pouvait simplement attendre la récolte. Il ne pensa pas à arroser à nouveau les jeunes plantes. “Après tout, je les ai déjà arrosées”, se dit-il. Les plantes se sont ratatinées et sont mortes.

De nombreux croyants se comportent comme le jardinier insensé. Ils épousent la foi au Messie et trouvent une relation avec Dieu, mais ils ne nourrissent pas cette foi et cette relation en l’arrosant régulièrement par l’étude de la Parole. Pour mener une vie de foi réussie, nous devons boire de l’eau de la Bible de manière régulière et quotidienne.

Un autre exemple : Considérez la discipline nécessaire pour obtenir une ceinture noire en arts martiaux. Comment devient-on ceinture noire en karaté ? Il faut des leçons régulières, une pratique quotidienne, et passer avec succès certaines épreuves. Pensez-vous vraiment qu’il est plus facile d’être un croyant et un disciple du Maître que de devenir une ceinture noire en karaté ?

Tout comme n’importe quelle compétence que nous voulons acquérir nécessite un engagement et une routine de discipline quotidienne, il en va de même pour la vie de disciple. Nous devons passer du temps à prier, à faire de bonnes actions, à lire et à étudier la Bible régulièrement, et pas seulement de temps en temps. Une personne qui pratiquerait le karaté aussi régulièrement que vous lisez votre Bible progresserait-elle d’une seule ceinture ?

La Torah de Moïse est comme la rosée et la pluie qui arrosent nos âmes et nous permettent d’atteindre la maturité spirituelle.

Burkina : L’ASCE/LC somme les membres du gouvernement déchu et de l’ALT de faire leur déclaration de patrimoine de cessation de fonction

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Dans un communiqué en date du 14 octobre 2022, l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE/LC) a, par le biais du contrôleur général d’Etat adjoint Urbain Millogo, sommé les membres du gouvernement de l’ex Premier ministre Albert Ouédraogo, ainsi que les membres de l’Assemblée législative de transition (ALT), de faire leurs déclarations d’intérêt et de patrimoine de cessation de fonction. Passé ce délai, ceux qui ne l’auront pas fait seront passibles de poursuites administratives et judiciaires, précise le communiqué.

Lutte contre l’extrémisme violent au Burkina : L’Association paix au Faso interroge les comportements à adopter en milieu scolaire

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Dans le cadre de sa campagne de sensibilisation sur le civisme, la culture de la paix et la lutte contre l’extrémisme violent en milieu scolaire, l’Association paix au Faso (APF) a organisé une conférence publique, le jeudi 13 octobre 2022 au Lycée privé « Le Réveil » de Ouagadougou.

« Quels comportements adopter en milieu scolaire pour un Burkina de paix ? » C’est sous ce thème que l’Association paix au Faso (APF) a organisé la conférence publique avec les élèves du lycée privé « Le Réveil » de Ouagadougou.

Dans une méthode participative et un langage adapté aux élèves, le conférencier Dimitri Ouédraogo, s’est entretenu avec sa cible pendant plus d’une heure. Poussant les élèves à prendre la parole, il leur a fait savoir qu’ils doivent avoir une pensée envers les victimes du terrorisme, notamment les Personnes déplacées internes (PDI). Son intervention est axée sur les sources de conflits, les conséquences, les moyens de prévention et les solutions.

« Malgré nos différences, nous sommes des frères et sœurs », a indiqué Dimitri Ouédraogo

« Il faut leur faire comprendre qu’ils sont l’expression du Burkina Faso de demain. Il faut leur apprendre déjà à être les garants de notre tranquillité de demain en leur donnant les outils basiques de négociation pour trouver des solutions d’entente. Il faut qu’ils apprennent que nous sommes tous des frères parce que nous souffrons un peu de stigmatisation », a développé Dimitri Ouédraogo, par ailleurs journaliste.

Selon le conférencier, les parents ont une grande responsabilité car la paix commence à la maison, a-t-il dit, citant ainsi Mère Theresa. « Il faut que les parents s’impliquent pour apprendre aux enfants comment se comporter et comment résoudre les problèmes qu’ils rencontrent tous les jours », a-t-il ajouté.

Les conditions de la paix

Cette conférence publique, à travers la participation active des élèves, a été bien accueillie. Yéro Sidibé, élève en classe de 4e affiche sa satisfaction : « c’est une conférence qui vient à point nommé parce que ça va beaucoup nous aider ».
Quant à Marie-Madeleine Padonou, élève en classe de 3e, elle retient que pour avoir la paix, « il faut qu’il y ait l’amour, le respect et l’entente ».

Les élèves ont posé une dizaine de questions liées uniquement au terrorisme au Burkina Faso

Ils sont « le présent »

Pour le président de l’APF, Benjamin Zagré, ce thème se justifie par le contexte national et sous régional marqué par l’extrémisme violent. « Nous avons décidé de commencer par les plus jeunes. Les gens disent d’habitude qu’ils sont l’avenir mais pour moi, ils sont le présent »

Le président de l’APF, Benjamin Zagré (au micro), s’est félicité de la tenue de cette première activité

Au nom du corps administratif, la censeure du lycée privé « Le Réveil », Habi Kabré, a salué l’initiative de cette association, car c’est une question d’actualité. Tout en remerciant les organisateurs d’avoir choisi son école, elle leur a indiqué que les portes de ce temple du savoir resteront toujours ouvertes pour ce genre d’activité.
Il faut noter que l’Association paix au Faso (APF) est créée en août 2022. Cette conférence publique est la toute première activité de l’association.

Chercher d’abord le royaume

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Que signifie chercher d’abord le royaume ? Nous avons les instructions juste devant nous.

Des personnes dans une gare bondée à la recherche de leur destination.

NE VOUS PRÉOCCUPEZ PAS DE L’ARGENT NE JUGEZ PAS

Yeshoua voulait enseigner à ses disciples à compter sur les provisions de Dieu plutôt que sur leurs propres efforts frénétiques. Il les opposait au monde idolâtre et non-juif. Les païens donnent la priorité à Mammon et dépensent toute leur énergie à la poursuite du matérialisme : “Toutes ces choses, les païens les recherchent avidement” (Matthieu 6:32).

 

Contrairement aux idolâtres qui passent leurs années à rechercher des biens matériels, les disciples de Yéchoua doivent rechercher le royaume des cieux. Il a dit à ses disciples de “chercher d’abord son royaume et sa justice” (6:33). Après tout, “votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses… et toutes ces choses seront ajoutées” à celui qui cherche d’abord le royaume et la justice de Dieu (6:32-33). Clément d’Alexandrie transmet une parole similaire du Maître, non connue des évangiles : “Demandez les grandes choses, et Dieu vous ajoutera les petites choses”.

 

Que signifie chercher d’abord le royaume ?

 

Le “royaume” est le royaume des cieux, c’est-à-dire l’ère messianique. Rappelez-vous que le Maître a introduit le Sermon sur la montagne par un avertissement sinistre : “Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux” (Matthieu 5:20). Chercher le royaume en premier signifie donner la priorité à l’obtention de la récompense de l’entrée dans le royaume, c’est-à-dire la résurrection des morts et l’ère messianique.

 

Que signifie rechercher “sa justice” ?

 

Dans Matthieu 5:20, Yéchoua a opposé la justice des scribes et des pharisiens au type de justice nécessaire pour entrer dans le royaume. Le reste du sermon décrit la justice qui surpasse celle des scribes et des pharisiens – la justice de Dieu – une application de la Torah de Dieu qui intériorise Sa norme de justice. Chercher la justice de Dieu signifie appliquer Sa Torah comme Yéchoua l’a expliqué dans le Sermon sur la Montagne. C’est là tout le sens du Sermon sur la montagne : les instructions pour chercher d’abord le royaume.

 

Si un disciple met de côté l’anxiété liée au matérialisme et applique plutôt ses efforts à entrer dans le royaume et à pratiquer la justice de Dieu, la personne n’a pas besoin de s’inquiéter, le Seigneur lui fournira ses besoins matériels.

 

Ne vous inquiétez donc pas pour le lendemain, car le lendemain s’occupera de lui-même. Chaque jour a son lot d’ennuis. (Matthieu 6:34)

Ne vous inquiétez pas pour les ennuis de demain, car vous ne savez pas ce que le jour apportera. Demain peut venir et un homme ne sera plus, il s’est donc inquiété d’un monde qui ne lui a jamais appartenu. (Talmud, b.Yevamot 63b)

Il suffit que les problèmes arrivent en leur temps. (Talmud, b.Berachot 9b)

Commémoration du 15 octobre 2022 : Le capitaine Ibrahim Traoré présidera la cérémonie

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(FILES) This file photo taken on August 31, 1986 shows Captain Thomas Sankara, President of Burkina Faso, saluting upon his arrival in Harare for the 8th Summit of Non-aligned countries. France's President Emmanuel Macron on November 28, 2017 promised to declassified all the French documents on former Burkina Faso's President Thomas Sankara's murder during a visit to Burkina Faso. / AFP / Alexander JOE

“Passer le flambeau de la révolution à la jeunesse “, c’est sous ce thème que se tiendra la commémoration du 35e anniversaire de l’assassinat du père de la révolution, Thomas Sankara. Cette commémoration se tiendra ce samedi 15 octobre 2022 au mémorial Thomas Sankara. Elle sera présidée par le capitaine Ibrahim Traoré, chef de l’Etat.

le Comité International du Mémorial Thomas Sankara porte à la connaissance du peuple Burkinbè et des sympathisants de l’idéal de Thomas SANKARA, que la cérémonie de commémoration du 35e anniversaire de l’assassinat du Président Thomas SANKARA et de ses compagnons aura lieu le samedi 15 octobre 2022 au Mémorial Thomas SANKARA. Elle sera présidée par le Président du MPSR, chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim TRAORE.

Le thème de cette commémoration est “Passer le flambeau de la révolution à la jeunesse “.

C’est une invite à la jeunesse pour s’approprier les idéaux de la Révolution Démocratique et Populaire, afin de continuer les luttes engagées depuis le 4 aout 1983.

A cette occasion, les anciens passeront symboliquement le flambeau à la jeune génération pour qu’elle prenne le relais effectif pour poursuivre le combat, au besoin corriger, adapter, améliorer, au profit des peuples du monde.

Le peuple burkinabè, les sympathisants de l’idéal Sankariste, sont invités à cette commémoration. Heure limitée d’arrivée 15 heures au plus tard.

La patrie ou la mort nous vaincrons !

Pour le Comité International Mémorial Thomas Sankara

Le Président

P.O Colonel-major (er) Daouda TRAORÉ

Éducation : Après la scolarisation de vos enfants, ne fuyez pas vos responsabilités !

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Les élèves ont repris le chemin de l’école, pour la plupart, le 3 octobre 2022. Joyeux et insouciants, ils ont retrouvé leurs camarades de classe et se sont sans doute fait de nouveaux amis. Les braves enseignants sont également de retour, prêts à transmettre leur savoir avec amour et dévouement. Les angoisses, elles, reprennent pour les parents. Il faudra tenir bon.

« C’est chaud au frigo ! ». Cette phrase a tout son sens à la rentrée des classes où de nombreux parents doivent faire des pieds et des mains en banque, à la recherche d’un hypothétique prêt scolaire. Surtout en cette période d’incertitudes politiques et de cherté de la vie. Sans cape ni pouvoirs, les parents, ces super héros des temps modernes qui se plaignent parfois en silence, arrivent toujours à surmonter les obstacles. C’est bien, mais ce n’est pas suffisant. Car, la scolarisation d’un enfant ne se limite pas aux billets de banque. La responsabilité parentale va bien au-delà.

Par ignorance ou par négligence, ils sont nombreux ces parents qui après s’être acquittés des frais de scolarité ne se rendent à l’école de leur(s) enfant (s) que lorsqu’ils sont convoqués par l’intendant ou le surveillant. Pourtant, mettre un enfant à l’école, c’est comme semer au champ. Il faut bien s’y rendre de temps en temps pour voir si la graine mise en terre a bien poussé et arracher la mauvaise herbe qui empêche la plante de bien pousser. Avec les enfants, c’est pareil. Il ne faut pas attendre la fin de l’année pour se pointer à l’école, tenter de colmater les brèches et accuser les pauvres enseignants de ne pas être à la hauteur.

Deux élèves manquaient à l’appel dès 6h30

Chers parents, déconnectez-vous un tant soit peu des réseaux sociaux. Allez à l’école de vos enfants. Discutez avec leurs enseignants pour savoir s’ils sont assidus et réceptifs aux cours. Vous n’avez pas mis au monde vos enfants par procuration, alors ne les éduquez pas non plus par procuration. Pour ceux qui envoient leurs enfants à l’internat ou au séminaire, malgré la distance, ne leur donnez pas l’impression que vous voulez vous débarrasser d’eux. Ne manquez aucune visite. Personne n’est assez trop occupé pour ne pas consacrer du temps à sa famille. Le temps que vous accordez à vos enfants et la communication que vous instaurez avec eux sont de puissants adjuvants dans leur réussite scolaire.

Croyez en vos enfants, car personne ne le fera à votre place. Laissez-les faire des erreurs à l’école. Ne dit-on pas que l’on apprend toujours de ses erreurs ? Soyez rigoureux avec eux, félicitez-les aussi quand il le faut. Mais, qu’ils ne pensent pas qu’ils travaillent pour vous faire plaisir. Ne vous lassez jamais de leur apprendre à faire leurs exercices. Dites-leur que toutes les matières se valent. En votre absence, responsabilisez l’aîné (e) de vos enfants pour qu’il/elle aide ses petits frères ou petites sœurs à faire leurs devoirs.

Certains parents rejettent toujours la faute de l’échec scolaire de leurs enfants sur leurs camarades. Mauvaise fréquentation. L’alibi est tout trouvé. Le mal, ce sont les autres. L’on ne fait pas du bien à sa progéniture en fuyant ses responsabilités. Les enfants grandiront en pensant toujours que c’est par la faute des autres (l’enseignant et/ou ses camarades) qu’ils sont à la traîne. Apprenez-leur à être des hommes ou des femmes même étant enfant. Guidez-les.

Assises nationales sur la transition au Burkina : « Il nous faut taire nos différends », Marcel Meda, représentant du MPSR 2

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Les assises nationales en vue d’adopter la charte de la transition ont débuté ce 14 octobre 2022. Le président Ibrahim Traoré s’est fait représenter par le capitaine Marcel Meda. Dans son discours, le représentant du MPSR 2 a rappelé brièvement le contexte peu reluisant qui a mené à la tenue de ces assises, tout en invitant les uns et les autres à mettre de côté leurs divergences pour poser les bases d’un développement durable.

C’est un honneur pour moi de présider au nom du Président du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration, Chef de l’Etat, cette cérémonie d’ouverture des Assises nationales consacrées à l’adoption de la Charte de la Transition.

Si l’avènement du MPSR le 24 janvier 2022 a suscité beaucoup d’espoir pour le peuple burkinabè meurtri et confronté à une crise sécuritaire sans précédent, il y a lieu de reconnaitre que nos populations ont désenchanté quelques mois plus tard face à la dégradation continue de la situation sécuritaire et humanitaire.

Aussi, au regard des dérapages constatés et dans le souci d’éviter l’enlisement, il s’est avéré nécessaire de redresser la barre afin de poursuivre au mieux le processus enclenché.

C’est ainsi que les 29 et 30 septembre 2022, des Officiers, Sous-officiers et militaires du rang, ont été contraints de prendre leurs responsabilités pour recadrer et recentrer les objectifs de la Transition autour des priorités, à savoir la reconquête et la sécurisation de l’intégralité du territoire national.

Mesdames et Messieurs

Le Chef de l’Etat voudrait que ce processus qui sera entamé à la suite de ces Assises soit non seulement inclusif, mais aussi et surtout conforme aux aspirations profondes de notre peuple. En rappel, dans le cadre des préparatifs, une commission technique a procédé à une relecture de la Charte adoptée en mars 2022. Ce préalable a permis de mettre à disposition des présentes Assises un projet de Charte qui fera l’objet d’examen en profondeur et d’amendements. En outre, dans la perspective de garantir une large participation des Burkinabè de l’intérieur et de la diaspora, une plateforme numérique a été conçue afin d’élargir les contributions pour une mise en œuvre beaucoup plus consensuelle de la Transition.

Filles et fils du Burkina Faso, à travers ces Assises, nous avons encore rendez-vous avec l’histoire. Il nous faut taire nos différends, mettre en commun la richesse de notre diversité, pour préserver l’essentiel et écrire une page nouvelle de notre histoire, celle d’un peuple qui assume son destin et se donne des orientations claires pour la construction d’une Nation forte et résiliente, une nation capable de restaurer la paix, la sécurité et amorcer le développement durable.

Aussi, voudrais-je saluer l’ensemble des participants qui n’ont ménagé aucun effort pour répondre présent à ces Assises nationales qui, à terme, définiront les organes qui devront conduire la Transition. La signature de la Charte qui sera issue de vos travaux marque le point de départ officiel de cette Transition orientée vers les défis majeurs de notre pays.

Je voudrais vous inviter à apporter des contributions enrichissantes en mettant au centre l’intérêt supérieur de la Nation ainsi que les aspirations profondes et légitimes du peuple burkinabè.

Tout en vous souhaitant plein succès dans vos travaux, je déclare, au nom du Président du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration, Chef de l’Etat, ouvertes les Assises nationales consacrées à l’adoption de la Charte de la Transition.

La Patrie où la mort, nous vaincrons !

Je vous remercie !

COMMENTAIRES QUOTIDIENS POUR LA MÉDITATION ET L’ACTION

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2 Thessaloniciens 3. 6-18

6Nous vous enjoignons, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout frère qui vit dans l’indiscipline et non pas selon la tradition reçue de nous.

7Vous savez vous-mêmes comment il faut nous imiter, car nous n’avons pas vécu parmi vous dans l’indiscipline ; 8nous n’avons mangé gratuitement le pain de personne ; au contraire, dans le travail et la peine, nous avons œuvré nuit et jour pour n’être à charge à aucun de vous. 9Ce n’est pas que nous n’en ayons pas le droit, mais nous avons voulu vous donner en nous-mêmes un modèle à imiter. 10En effet, lorsque nous étions chez vous, nous vous donnions cette injonction : si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus !

11Or nous apprenons que certains d’entre vous vivent dans l’indiscipline et qu’au lieu d’agir ils s’agitent. 12Nous enjoignons à de telles gens — nous les y encourageons dans le Seigneur Jésus-Christ — de travailler paisiblement et de manger leur propre pain. 13Quant à vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien.

14Si quelqu’un n’obéit pas à ce que nous disons dans cette lettre, repérez-le bien et n’ayez avec lui aucune relation, pour qu’il ait honte. 15Ne le considérez cependant pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère.

Bénédiction et salutations

16Que le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix en tout temps, de toute manière ! Que le Seigneur soit avec vous tous !

17La salutation est de ma main, à moi, Paul. C’est ma signature dans toutes mes lettres ; voilà mon écriture.

18Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous !

Méditez

3️⃣Y a-t-il un exemple à suivre ou à ne pas suivre ?

4️⃣Y a-t-il un ordre auquel obéir ?

📖🅰️Quel verset m’interpelle le plus ?

🙏🏼🅱️Pour ma prière y a-t-il quelque chose que Dieu me montre:

🤦🏽‍♂️Dont j’aie à me repentir ?

😇Auquel croire et obéir ?

🗣️Pour lequel le remercier et le louer ?

🙏🏼🅱️Pour lequel lui formuler ma demande ?

TRAVAILLER ET FAIRE LE BIEN

Paul fait des recommandations ultimes aux Thessaloniciens en les mettant en garde contre les mauvaises compagnies et contre l’oisiveté, et les encourage à faire le bien aux autres.

Se séparer des mauvaises fréquentations (6-12)

Déjà à l’époque de l’apôtre, il y avait des frères, et sans doute des sœurs, qui vivaient dans le désordre, cherchant à vivre aux dépens des autres comme il y en a aujourd’hui dans les églises. Paul conseille aux fidèles de s’éloigner de ces gens car « les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs » (1 Co 15. 33). L’exemple de Paul lors de son séjour à Thessalonique est à imiter car il travaillait durement pour ne pas être à charge aux autres. Il pouvait ainsi venir en aide aux nécessiteux. Tout chrétien doit travailler pour subvenir à ses besoins, à ceux de sa famille, de l’église et des autres.

Faire le bien sans se lasser (13-15)

A l’instar de Jésus qui faisait le bien aux autres partout où il passait, le chrétien est appelé à utiliser les fruits de son travail pour faire le bien à ceux qui sont dans le besoin, comme les veuves, les orphelins (Ja 1. 27), et autres déplacés, pauvres, etc.

Paix et grâce (16-18)

Paul souhaite la paix et la grâce de notre Seigneur Jésus aux Thessaloniciens au début et à la fin de cette lettre. Nous devons faire autant avec les autres, non seulement à nos frères et sœurs dans la foi, mais même à nos ennemis.

A retenir

Verset 10b

Passez une excellente journée

JOURNAL DU JEUDI 13 OCTOBRE 2022

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Les titres du journal parlé de 12h de ce jeudi 13 octobre 2022

  • Une conférence de presse tenu hier mercredi par le comité de réflexion pour la cause de l’est. L’école burkinabè souffre et particulièrement celle de la région de l’est à en croire le comité. 
  • Bilan des dégâts subit par l’Institut français de Ouagadougou les 30 septembre et 01 octobre dernier. la presse a effectué une visite au sein de l’Institut, et on en parle dans ce journal.
  • L’université Norbert zongo de Koudougou a abrité les 6 et 7 octobre derniers les journées de la coopération universitaire. 3eme du genre, au cours de cette édition plusieurs partenaires se sont engagés au côté de cette université.

PRESENTATION: LILIANE DERA

Réouverture des écoles fermées à l’Est : Les fils et filles de la région appelés à des actions

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Le Comité engagé de réflexion pour la cause de l’Est a tenu une conférence de presse ce mercredi 12 octobre 2022, à Ouagadougou. Cette sortie médiatique a porté essentiellement sur la situation des établissements fermés dans la région de l’Est. Le comité appelle les fils et filles de la région à s’engager pour la réouverture des classes dans ladite région.

Par cette sortie médiatique ce mercredi 12 octobre 2022, le Comité engagé de réflexion pour la cause de l’Est lance un appel au fils et fille de la région de l’Est en ces termes : « Personne ne viendra développer notre région à notre place. Levons-nous avec les moyens à notre portée pour réaliser des actions qui faciliteront la réouverture des classes ». Cet appel est consécutif à la situation très peu reluisante des établissements fermés dans la région de l’Est.

En effet, selon le Comité, si dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-nord et du Nord, on constate une baisse du nombre de structures scolaires fermées, c’est tout le contraire dans les régions de l’Est et du Sahel. Pire, la situation ne fait que s’aggraver à l’Est des dires d’un des rapporteurs du comité, Marcel Tankoano au point que la région représente à elle seule plus de 35% du nombre d’établissements fermés sur le plan national.

la région de l’Est représente à elle seule, plus de 35% du nombre d’établissements fermés sur le plan national, selon le rapporteur du comité Marcel Lankoandé

Le comité se dit attristé par cette situation. Selon les conférenciers du jour, plus de deux semaines après la rentrée des classes, huit communes seulement sur 27 ont ouvert les classes et là aussi, c’est seulement dans les chefs-lieux de communes. Comment s’occuperont-ils ? Où iront-ils ? Que feront-ils ?, s’interrogent les ressortissants de la région de l’Est. Il veut, à travers des propositions de solutions, soulager la souffrance de la population de la région.

Un appel à aller plus vite

Rodrigue Thiombiano, membre du Comité, a bon espoir que les choses s’amélioreront dans le bon sens avec le changement à la tête du pays intervenu le 30 septembre dernier. « Nous, nous ne pouvons qu’accompagner les nouveaux dirigeants. Parce que c’est ensemble que nous pouvons résorber tous les problèmes de ce pays », a-t-il lancé. A la question de savoir si l’éducation est le seul problème à résoudre dans la région de l’Est, Moise Z. Lankoandé, un autre ressortissant de la région, membre du comité, répondra que le comité a été créé pour jeter un regard « panoramique » sur la situation difficile que traverse la région de l’Est.

Rodrigue Thiombiano demande aux nouvelles autorités du pays d’aller plus vite

« L’éducation semble, à nos yeux, la plus préoccupante. Et nous avons des solutions que nous allons proposer à qui de droit », a-t-il fait savoir. M. Lankoandé demande aux autorités d’aller plus vite. « Nous aimerions que les nouvelles autorités prennent en compte nos propositions », a-t-il souhaité. Pour des raisons sécuritaires, le comité n’a pas évoqué ces pistes de solutions. Il compte les reverser à qui de droit.