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samedi, 18 mai 2024
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Soyez en paix avec tous les hommes

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« S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes » Romains 12.18

 Etre en paix avec tous les hommes, voilà un commandement de Dieu qui n’est pas toujours facile à suivre.

Nous sommes tous dans notre vie confrontés à des situations conflictuelles. Nous avons été blessés, offensés, parfois par des amis ou des membres de nos familles, dans l’église. Victimes de calomnies, de moqueries, de rejet, d’abus en tout genre. Pire encore pour ceux qui ont subi de la violence pendant leur enfance ou dans leur couple. Comment dans ces situations « être en paix » avec les personnes qui sont à l’origine de nos souffrances.

La clé est le pardon

« Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses » Marc 11.26

Pas toujours facile de donner le pardon, mais c’est la condition incontournable pour être en paix avec Dieu et avec notre conscience. Sachant que nous sommes tous pêcheurs et que nous aussi nous avons pu blesser d’autres personnes, même involontairement. Le pardon est aussi la clé pour être restaurés et guéris des souffrances que nous avons subies. Bien sûr, plus les blessures et les préjudices sont graves, plus il est dur de pardonner, et on a besoin de toute la grâce de Dieu pour y arriver, je pense en particulier à nos frères persécutés qui ont vu leurs proches assassinés. C’est avant tout une décision à prendre devant Dieu : Je décide de pardonner, Seigneur aide-moi, que toute colère ou amertume sorte de mon cœur, je veux être libre et libérer le pardon sur cette personne qui m’a fait mal.

Mais le pardon veut-il dire obligatoirement être en paix avec tous les hommes ?

Dans le verset cité plus haut, il est écrit : pour autant que cela dépend de vous. Dieu sait que parfois la paix est impossible, pour qu’il y ait la paix, la réconciliation, il est  d’abord nécessaire que toutes les personnes concernées le souhaitent. Certaines personnes ne cherchent pas la paix, Psaume 120.6-7 : « Assez longtemps mon âme a demeuré auprès de ceux qui haïssent la paix. Je suis pour la paix, mais dès que je parle, ils sont pour la guerre ».  L’essentiel dans ce cas est de ne garder dans nos cœurs aucune rancune ou amertume et de pouvoir sincèrement bénir ces personnes de tout notre cœur. C’est la santé pour notre âme, la condition pour être libre.

Dans d’autres cas il n’est pas souhaitable de fréquenter certaines personnes, Tite 3.10 : « Eloigne de toi, après un premier et un second avertissement, celui qui provoque des divisions. ». Parfois pour être en paix il vaut mieux garder des distances, par leur comportement il y a des gens qui provoquent des conflits, ils sont sources de problèmes. Dans ce cas-là, se tenir éloigné est sage et c’est un moyen de se préserver du mal, de rester en paix en évitant les conflits.

Quel que soit le mal que l’on t’a fait, pardonne, c’est la santé pour ton âme, la clé d’une vie abondante en communion avec Dieu. Ne garde aucun ressentiment contre qui que ce soit  et ce sera la paix et la joie pour toi chaque jour. Et si des personnes ne veulent pas la paix, bénis-les afin qu’elles se repentent tout en restant prudent, et s’il le faut, distant, pour ne pas être entrainé dans leurs conflits.

Auteur : Patricia Trébuchon, coordinatrice de prière à Aglow France.

Ne méprisez pas les vieilles casseroles !

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Ma grand-mère paternelle était très pauvre. Veuve très jeune, elle vivait dans un logement insalubre avec ses deux enfants. Mon père a hérité de la belle lampe à pétrole, qu’il avait fait électrifier (quel dommage !) et de la série de casseroles en cuivre qui servait à la cuisine familiale. 

Cinq de ces casseroles avaient reçu un beau support en bois et trônaient au mur de la salle à manger de mes parents. La sixième, trop moche, avait été oubliée dans un coin. Je ne me voyais pas à mon tour décorer ma maison avec cette batterie de cuisine. Je trouvais presque indécent d’en faire des objets de décoration, alors qu’elles avaient été témoins des années de misère de ma famille paternelle.

Par contre j’ai hérité, par choix, de la sixième (voir photo). Elle est un peu cabossée et sa belle couleur cuivrée est ternie sur une bonne partie, par le gris de l’étain qui avait servi à la réparer. C’était à l’évidence la casserole la plus utilisée par ma grand-mère. Elle mérite donc tout mon respect.

Je lui ai d’ailleurs trouvé, par pur hasard, un compagnon de misère : un vieux poêlon en cuivre, qui a une pièce soudée au fond, pour boucher un gros trou. Malheureusement pour lui, un autre trou s’était formé juste à côté, qui a signé sa mise à la retraite définitive.

Vous vous demandez pourquoi je vous parle de vieilles casseroles, n’est-ce pas ?

J’aime les vieux objets, ils ont toute une histoire et peuvent nous enseigner. Oui, oui, une vieille casserole peut m’apprendre des choses !

D’abord, elle me dit que pendant ces années de misère, ma grand-mère trouvait quand même le moyen de cuisiner, quand elle pouvait se procurer quelque chose à manger, bien sûr.

Ces restaurations de vieux matériels me disent aussi qu’on poussait les objets aussi loin que possible, avant de les déclarer inutiles et bons à jeter. Notre société de consommation est en train de prendre conscience que de vouloir toujours du neuf coûte cher inutilement et n’est pas toujours synonyme de solidité. On parle même “d’obsolescence programmée” de la majorité de nos appareils électriques, téléphones…

Que veut dire cette expression barbare ? Juste qu’on a privilégié le plastique au détriment du métal, en particulier sur des petites pièces qui semblent insignifiantes, mais qui vont casser au bout de quelques mois, ou quelques petites années. Histoire d’obliger “le consommateur” à le changer pour un nouveau qui ne sera de toutes façons pas plus solide. C’est ce qu’on appelle “le consumérisme”, ou l’art de consommer.

Un objet neuf et brillant n’est pas toujours le plus performant et encore moins le plus solide

Une interpellation pour nos vies aujourd’hui

  • La valeur d’une personne n’est pas entièrement liée à son aspect extérieur, à sa beauté corporelle visible.

  • La vieillesse n’est pas synonyme d’inutilité et de laideur.

Quelqu’un dont le visage et le corps sont marqués par l’histoire, en d’autres termes une vieille personne, dégage une lumière dorée qui nous encourage à croire que la vie peut continuer, même si elle comporte des passages très difficiles et douloureux, et qu’on peut même la déclarer BELLE !

On savait déjà que nos anciens sont une bibliothèque et peuvent nous transmettre beaucoup de belles choses : des savoirs-faire oubliés, une histoire familiale ou locale qui n’a pas forcément été conservée dans des livres… Ils sont comme des mines d’or. A nous de nous intéresser à leur histoire et de leur permettre de partager leur richesse accumulée pendant toute une vie.

On redécouvre aussi qu’une vieil homme, une vieille femme, tous ridés et fripés, sont beaux. Leur beauté intérieure se voit dans la lumière de leurs visages, dans les sentiers de leurs rides et de leurs cicatrices, dans l’éclat de leurs yeux fatigués et de leur sourire parfois un peu édenté. Ces photos nous touchent, nous inspirent et parlent directement à notre cœur.

Rions un peu

Il y a de nombreuses années, j’avais vu un sketch hilarant qui tournait autour d’une salière électrique qui ne voulait pas fonctionner. A ma grande surprise, j’ai découvert ensuite que ce que je croyais être juste une blague, existait vraiment ! Ma maman en avait d’ailleurs une, assortie d’une poivrière, aussi électrique !

Ecouter et entendre Dieu me parler

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On a souvent l’impression qu’il est difficile d’entendre la voix de Dieu nous parler, ou qu’il ne nous parle pas. Or il ne fait que ça, nous parler ! Comment écouter et discerner la voix de Dieu. Comment reconnaître la voix de Dieu, savoir si c’est lui qui me parle, et si ce que je crois avoir entendu n’est pas le fruit de mon imagination?

Déjà je vous rassure car en réalité, vous ne le savez peut-être pas, mais Dieu vous parle déjà, et mieux encore, vous entendez déjà Dieu vous parler. Comment est-ce possible me direz-vous ? Job nous répond la-dessus : « Dieu parle tantôt d’une manière tantôt d’une autre et l’on n’y prend point garde» Job 33 :14

Donc en fait il s’agit davantage d’apprendre à reconnaître et à distinguer la voix de Dieu parmi les autres voix et toutes les autres choses que nous pouvons entendre, et non pas nous attendre à ce qu’il nous parle de notre seule manière à nous.

Dieu cherche à communiquer avec toi

Tout au long de l’histoire des hommes, Dieu a mis en place différents dispositifs, différents moyens de nous parler et communiquer sa volonté. Et cette volonté de communiquer est basée sur le désir de tout père, qui a besoin de communiquer avec son enfant pour le conseiller, le conduire et l’avertir d’un éventuel danger, le rassurer, lui exprimer son affection.

Vous vous rendez compte si Dieu veut nous dire qu’il nous aime et qu’il n’a aucun moyen de se faire entendre c’est dommage!

a. Sa Parole, moyen par excellence

C’est le moyen par excellence et le plus fréquent par lequel Dieu nous parle. C’est le plus important. Et c’est aussi un moyen de validation. C’est-à-dire, quel que soit le moyen (nous en verrons d’autres) par lequel Dieu vous parle, ce qu’il vous a dit devra toujours être en accord avec sa Parole écrite, la Bible. Question de cohérence.

Dieu ne peut pas vous dire une chose par un moyen et vous dire le contraire par un autre. S’il y a contradiction, c’est sa Parole écrite qui aura le dernier mot. C’est un excellent garde-fou, et c’est rassurant ; ça veut dire que si on se trompe, il n’y a pas de danger : Sa Parole nous met en sécurité.

Mais quelqu’un dira : « mais je suis sûr que c’est Dieu qui m’a parlé ! » Seulement, cette assurance reste malgré tout très subjective : Vous seriez la seule personne à qui Dieu aurait dit quelque chose en désaccord avec sa Parole écrite… Or, justement, comment peut-on être sûr de reconnaître une personne qui hier disait une chose et aujourd’hui son contraire ? Alors que dans le même temps la Bible affirme que « Jésus-Christ est le même hier aujourd’hui et éternellement » Hébreux 13 :8

Votre assurance à elle seule n’est donc pas suffisante pour affirmer que c’est bien Dieu qui vous a parlé. N’importe qui doit pouvoir reconnaître l’objectivité de votre assurance, en comparant ce qui vous été dit avec la Parole écrite de Dieu, la Bible.

Si « Dieu » vous a dit quelque chose et que sa Parole écrite vous en dit une autre, ne cherchez pas, il n’y pas à hésiter, raccrochez-vous à Sa parole écrite.

b. Par les dons spirituels

La parole de sagesse est un autre moyen par lequel Dieu va éclairer une situation : En parlant d’une avec un chrétien, Dieu lui donne une parole pour vous qui sera libératrice. C’est à cela qu’elle se reconnait la parole de sagesse, elle dénoue une situation complexe et sans issue. (I Corinthiens 12 :8)

Ou par une prophétie : La prophétie sert entre autres, à exhorter, encourager, reprendre ou donner une direction. “Celui qui prophétise parle aux hommes… » 1 Corinthiens 14 :3

C’est important la prophétie dans l’Eglise : Dieu peut vous parler par l’intermédiaire d’une personne qui ne sait rien de ce que vous vivez. C’est cela la force de conviction de la prophétie, c’est d’ailleurs pour cela que Paul dit : aspirez au don de prophétie ! C’est très utile pour la direction de Dieu dans nos vies.

Il y a tout de même une petite règle très pratique à respecter : si celui qui donne le don était au courant de votre situation, mon conseil c’est que vous demandiez à Dieu de vous parler par un autre moyen totalement neutre, pour qu’il n’y ait aucun doute sur la parole que Dieu vous donne. C’est plus sage.

Quel que soit le moyen par lequel Dieu vous parle, il n’y aura jamais de dureté ni de culpabilité dans ses paroles, car la prophétie console (I Corinthiens 14 :16) Si une prophétie, ou une parole même de la Bible crée en vous une culpabilité, cela ne vient pas de Dieu. L’Esprit de Dieu n’est pas un Esprit accusateur, mais de douceur (Galates 5 :22) et de conviction : « il vous convaincra de péché… » (Jeann 16 :3) et cette conviction vous amènera à régler le problème avec Dieu, sans vous culpabiliser.

Car des fois on se place soi-même sous la condamnation avec un verset, pensant que c’est Dieu qui nous parle ! Non, sors de la culpabilité et de la condamnation ! Dieu est un Dieu de grâce !

c. Par les circonstances

Des circonstances qu’il va rendre favorables ou défavorables selon le cas. Comme dit Job 33 :14 « Dieu parle tantôt d’une manière tantôt d’une autre… »

Car il y a des choses que Dieu peut vouloir nous dire qui ne sont pas écrites noir sur blanc dans Sa Parole. Or si nous prenons une direction qui n’est pas en accord avec ses plans pour nous, il peut se servir des circonstances.

Dans Luc 15, dans le récit du fils prodigue qui quitte la maison, Dieu cherche à l’arrêter dans sa mauvaise direction pour qu’il rentre à la maison. Et là on remarque qu’il a un mal fou à trouver un emploi; Les circonstances vont donc s’opposer à lui, et cela vient de Dieu. Même si on l’aide ça ne marche pas.

Quand les circonstances s’opposent à nous il faut s’arrêter net. Même si, et surtout si on pense être dans la volonté de Dieu. Car si c’est Dieu qui me conduit là où je vais, je n’ai pas à me battre contre les circonstances : Rom 8 :31 « Si Dieu est pour nous qui sera contre nous? »

Si Dieu est avec moi et que quelque chose s’oppose à moi, du coup c’est à Dieu que cette chose s’oppose, donc c’est à Dieu de se battre ! Ce n’est pas à toi ! « Quand Dieu approuve les voies d’un homme il dispose favorablement à son égard même ses ennemis » Proverbes 16 :7

Mais, si Dieu ne se bat pas, il ne faut surtout pas te battre, toi non plus ! Il te faut faire marche arrière. Et là c’est Dieu qui, à travers cette opposition, te dis en quelque sorte « ce n’est pas moi qui t’ai mené dans cette direction, je ne suis pas dans cette affaire, sors de là ! »

Mais si les circonstances sont favorables, faut-il encore que tout soit en harmonie avec Sa Parole. S’il faut que tu fasses, par exemple une fausse déclaration, ou un tout petit mensonge, rien ne va plus ! Dieu ne peut pas être dans le mensonge ou l’usage de faux…

Mais quand tout est net vis-à-vis de sa Parole tu peux avancer en paix, une paix objective.

d. Par révélation

Par un songe aussi ou par une vision ; Joël le dit Dans les temps que nous vivons Dieu parlera par les visions et les songes. Nous sommes dans des temps de vision, et Dieu va parler de plus en plus par des visions et des songes.

Comment alors savoir si une vision vient de Dieu ? Le critère est le même que précédemment : le message de la vision ou du songe est-il conforme à la parole de Dieu? Si de plus il est clair, impide et nous laisse dans la paix, notre cœur n’est pas troublé.

Une vision plus ou moins mystique, troublante, voire effrayante ne vient pas de Dieu. Même quand c’est pour nous avertir d’un danger. Car l’Esprit de Dieu est le même en toute circonstance : c’est un Esprit de paix. « La paix de Dieu qui surpasse tout intelligence gardera vos cœurs et vos pensées » Philippiens 4 :7

En fait Dieu parle constamment. Mais même avec tout ce que nous venons d’aborder, beaucoup diront que malgré tout ils ont du mal à entendre avec certitude. Il faut dire qu’il y a un autre élément qui entre en ligne de compte : La qualité de l’écoute !

Une écoute de disciple

A l’école dans une salle de classe, tous les élèves n’écoutent pas de la même manière… Et à la fin du cours tous n’auront pas entendu la même chose, voire certains vous diront que le professeur a parlé mais il n’a pas fait cours… Et au contrôle certains diront même « mais madame on n’a jamais fait cette leçon, c’est injuste !… »

a. Une « oreille » éveillée

Selon ma disposition, je vais plus ou moins bien entendre la voix de Dieu. Autrement dit: j’entendrai la voix de Dieu me parler si et seulement si la voix de Dieu est importante pour moi. Et c’est ça qui va tout conditionner !

Des fois c’est une circonstance que l’on vit qui rendra subitement l’écoute la voix de Dieu importante. Comme on a une grande décision à prendre, donc on a besoin dans ce cas précis d’entendre Dieu. Avant c’était pas aussi important…

Voici ce que dit Esaïe « Chaque matin le … COMME ECOUTENT DES DISCIPLES» Esaïe 50 :4 Un disciple va prêter l’oreille à la voix de son maître. On découvre aussi une autre chose ici qui est l’habitude, rendue par « chaque matin ». Ce n’est donc plus une circonstance spéciale qui nous met en panique pour entendre la voix de Dieu de toute urgence, mais la familiarité de sa voix qui nous garde en paix.

Dieu ne se mettra pas à parler davantage ou plus fort, mais c’est moi qui apprends à mieux l’écouter. Comme Samuel a appris à faire la différence entre la voix du sacrificateur Eli et celle de Dieu dans I Samuel 3.

Dieu veut développer ton oreille de disciple pour que tu ne confondes pas sa voix avec celle d’un autre, et cela dans les deux sens.

b. Prêt à entendre

La difficulté à entendre Dieu, provient aussi des fois de ce qu’on est prêt à entendre. Il y a certaines choses qu’on n’est pas prêt à entendre. I Samuel 3 :1 on peut lire : « la parole de Dieu était rare, et les visions n’étaient pas fréquentes. » Pensez-vous que Dieu n’avait rien à dire ?

Il faut plutôt dire que Eli le sacrificateur n’était pas prêt à entendre certaines choses, que Dieu pourtant lui avait déjà dites. Comme son cœur s’était endurci, il n’entendait plus. Il était devenu comme insensible à cette voix. Dieu va donc passer par Samuel, qui a un cœur tendre, ouvert, docile, modelable…

Dieu cherche des Samuel prêt à écouter et à entendre : « Parle car ton serviteur écoute » disait-il. Il n’y a en hébreux qu’un seul mot pour écouter et entendre. Samuel (Shmouel en hébreux) signifie à la fois Dieu entend et Dieu écoute.

Ce que Dieu avait à dire à Samuel à l’intention d’Eli n’était pas facile à entendre.

Es-tu prêt à tout entendre, c’est-à-dire à prendre en compte tout ce que Dieu va te dire, sans faire aucun tri ni aucune sélection ? C’est ainsi que Dieu a trouvé Samuel, et que celui-ci a pu découvrir, le merveilleux plan de Dieu pour sa vie. C’est lui qui oindra David pour qu’il devienne roi.

Si Dieu veut que que tu saches identifier sa voix de façon sûre, c’est parce qu’il a de belles missions à accomplir avec toi. Es-tu prêt ? Alors dis-lui « parle car ton serviteur, ta servante écoute ».

Prenons soin de la veuve et de l’orphelin

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L’Éternel protège les étrangers, il soutient l’orphelin et la veuve, mais il renverse la voie des méchants.
Psaume 146.9

L’une des choses que la Bible souligne régulièrement est que le Seigneur prend soin de l’étranger, de l’exilé, du proscrit, de celui qui manque de protection, et en particulier de la veuve et de l’orphelin. Dieu nous invite à faire de même.

Dans le Nouveau Testament, dans l’épître de Jacques, la religion pure et véritable consiste à “aider les orphelins et les veuves” (Jacques 1.27). Souvent, nous menons des actions “religieuses” en pensant que Dieu y accorde une grande importance. Ce n’est pas le cas. À l’inverse, nous négligeons certaines choses qui lui importent vraiment. Dieu prend soin de l’étranger, de la veuve et de l’orphelin. Si le Seigneur nous a donné sa nature et sa compassion, nous partageons les mêmes préoccupations que lui. C’est là, la religion qui est acceptable à ses yeux.

Il n’est pas uniquement question d’aller à l’église et de chanter des hymnes, mais aussi de prendre soin des opprimés comme Dieu le fait. Nous avons aujourd’hui de nombreuses occasions d’aider ceux qui, ici et ailleurs, sont moins privilégiés que nous.

Ecouter la voix de Dieu

Prenons un temps d’écoute avec le Seigneur. Demandez-lui de vous montrer ce qui est important à ses yeux et de vous transmettre son amour pour les personnes dans le besoin.

Prier, c’est simple. Parlez à Dieu comme vous le feriez avec votre ami le plus proche. Votre père vous aime et il peut tout entendre. Voici un exemple de prière : “Seigneur, merci de mettre en lumière aujourd’hui ce qui est important à tes yeux. Saint-Esprit, continue de travailler mon cœur de manière à remplacer toute religiosité par ton amour simple, sans jugements ni conditions, pour les personnes que tu mets sur ma route. Au nom de Jésus, amen.”

Louer Dieu

Un Dieu aussi grand et puissant, qui prend soin des plus petits et des plus pauvres : c’est merveilleux, non ?! Dîtes-lui toute votre reconnaissance.

Agir aujourd’hui

Dieu nous montre le chemin de la bienveillance et de l’attention à l’autre. Qu’allez-vous appliquer de nouveau dans ce domaine ? Notez les actions concrètes que vous pouvez réaliser.

Honorer le Seigneur

Notre parcours du jour se termine. Prions ensemble afin d’honorer notre Dieu.

Seigneur, tu es un Père plein d’amour, de grâce et de compassion. Quel privilège et quelle joie de te connaître. À toi soient le règne, la puissance et la gloire, amen !”

Comment ressentir la présence de Dieu ?

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Certainement, l’Éternel est présent dans cet endroit, et moi, je ne le savais pas !
Genèse 28.16

Prenons l’exemple de deux héros de la foi dans la Bible : Jacob et David. Jacob a foncé, fait des affaires et gagné beaucoup d’argent. David, lui, a pris son temps et gardé son troupeau de moutons dans les prés. Voyons ce que chacun d’eux énonce à propos de Dieu. D’une part, “Jacob s’éveilla de son sommeil et dit : Certainement, l’Éternel est présent dans cet endroit, et moi, je ne le savais pas !”

De son côté, David déclare : “Je bénis l’Éternel, qui me conseille ; la nuit même mon cœur m’exhorte. Je contemple l’Éternel constamment devant moi. Quand il est à ma droite, je ne chancelle pas. Aussi mon cœur est dans la joie, mon esprit dans l’allégresse, même mon corps repose en sécurité.” (Psaume 16.7-9) La différence est énorme, n’est-ce pas ?

Jacob était tellement affairé qu’il n’a pas su reconnaître la voix de Dieu et n’a pas pris conscience de sa présence, mais David affirme : “Je contemple l’Éternel constamment devant moi. Quand il est à ma droite, je ne chancelle pas.” Ces paroles sont sans doute la définition la meilleure et la plus simple de la vie spirituelle.

En 1 Corinthiens 2.16, nous lisons, à travers les paroles de Paul, que nous avons la pensée de Christ. N’est-ce pas merveilleux ? Cela signifie que le Christ qui habite en vous peut exprimer ses pensées à travers vous.

Lorsque vous ressentez du réconfort, vous avez la sensation d’être guidé ou êtes convaincu de péché, c’est que Dieu est avec vous. Soyez attentif et faites honneur à sa présence en lui répondant, alors vous marcherez avec lui.

Ecouter la voix de Dieu

Où en êtes-vous aujourd’hui dans votre marche avec le Seigneur ? Prenez le temps d’écouter ce que Dieu veut vous dire. Entrez pleinement dans sa présence et laissez-vous conduire par lui.

Prier, c’est simple. C’est comme parler à un ami proche. Dieu vous aime et il peut vraiment tout entendre. Voici un exemple de prière pour vous aider : “Pardon, Seigneur, car il est vrai que, tout comme Jacob, je n’ai pas toujours conscience de ta présence dans ma vie. Rends-moi plus sensible à toi : comme David, que je puisse constamment contempler ta face et marcher avec toi. Amen !”

Louer Dieu

Rappelez-vous de ces moments merveilleux où vous avez vraiment ressenti la présence de Dieu et louez-le de tout votre cœur !

Agir aujourd’hui

Vous n’avez jamais osé parler à Dieu comme à un ami très proche ? Essayez et vous serez surpris de la paix et de la joie qu’il va vous donner. Et si vous ne lui avez pas parlé ainsi depuis longtemps, réjouissez son coeur en vous adressant à lui de nouveau.

Honorer le Seigneur

Notre parcours du jour se termine. Prions ensemble afin d’honorer notre Dieu.

Merci Seigneur, mon cœur et mon âme exultent de reconnaissance face à ta présence si fidèle ! À toi soient le règne, la puissance et la gloire, amen !”

Marchez dans l’amour

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Soyez donc imitateurs de Dieu […] et marchez dans l’amour comme Christ, qui nous a aimés
Éphésiens 5.1-2.

Un homme, qu’on appellera Pierre, marchait de nuit sur le trottoir d’une rue mal éclairée. De loin, il remarqua une petite lumière qui se rapprochait. C’était un individu qui tenait une lampe de poche… et une canne blanche.

“Pourquoi avez-vous une lampe ?” demanda Pierre à cet aveugle. Ce dernier lui répondit en souriant : “J’ai une lumière pour que les autres puissent me voir. Je ne les vois pas mieux, mais je fais mon possible pour ne pas faire trébucher les autres.”

Cette anecdote illustre ce que devrait être la conduite d’un chrétien : une marche dans l’amour. S’appliquer à ne pas faire tomber ses frères et sœurs. Se garder de toute malveillance, de toute médisance et de tout mensonge à leur sujet. S’abstenir même de ce qui lui serait agréable pour ne pas blesser leur conscience.

Cette attitude va de pair avec une marche dans la lumière de la révélation de Dieu (1 Jean 1.7). Elle nous permet de voir clairement ce que nous sommes et ce que nous faisons. Alors que nous confessons à Dieu nos faiblesses et nos fautes, nous pouvons rester en contact avec lui, et cultiver une relation de simplicité et de transparence avec nos frères et sœurs.

Marcher dans l’amour, c’est vouloir le bien spirituel de nos frères et sœurs, être à leur écoute, leur consacrer du temps, prier pour eux, partager avec eux joies et souffrances. En ce faisant, nous entrons dans la pensée de Jésus et restons en communion avec lui.

Ecouter la voix de Dieu

Prenons le temps d’écouter ce que Dieu veut dire. Quels sont les domaines de votre vie qui ont besoin d’être éclairés par la présence divine ? Remettez tout au Seigneur.

Prier, c’est parler à Dieu, tout simplement. Votre Père céleste vous aime et il peut tout entendre. Voici un exemple de prière pour vous aider : “Seigneur, je choisis aujourd’hui d’être totalement enraciné et établi dans ton amour. Apprends-moi à marcher dans tes pas et à rayonner autour de moi. Amen.”

Louer Dieu

Suite à ce message, prenez un temps pour remercier le Seigneur qui éclaire votre marche quotidienne et vous permet de transmettre son amour autour de vous.

Agir aujourd’hui

Vous avez été touché par cet aveugle qui éclaire le chemin des autres. A votre tour, quels petits gestes d’amour pouvez-vous mettre en place ? Notez ce qui vous vient, pour ne pas oublier. Et commencez dès aujourd’hui par le premier de votre liste.

Honorer le Seigneur

Notre parcours du jour se termine. Prions ensemble afin d’honorer notre Dieu.

Merci, Seigneur, car tu nous enseignes à aimer comme tu nous as aimés. À toi soient le règne, la puissance et la gloire, amen !”

Laissez Dieu régler vos soucis

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Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous.
1 Pierre 5.7

“Être à l’écoute de son cœur” : cette expression contient une leçon de vie pertinente et intemporelle que nous ferions bien de ne pas oublier. Lorsque nous dévions du chemin que notre cœur nous indique, nous risquons de rendre notre vie très compliquée. 

Je ne parle pas des désirs charnels. Je parle du fait de poursuivre les désirs que Dieu a mis dans votre cœur. Qu’attendez-vous de la vie ? Quelle est la volonté de Dieu pour votre vie d’après vous ? Est-ce celle que vous poursuivez ? Certaines personnes ont trop de soucis et d’inquiétudes. Cela les empêche de sortir de leur barque et de suivre ce qu’il y a dans leur cœur. Elles considèrent alors ces désirs comme impossibles à atteindre. La Bible dit que nous devrions déposer tous nos soucis à Dieu parce qu’il prend soin de nous.

Quelles que soient les inquiétudes qui vous empêchent de suivre votre cœur, vous devez les abandonner à Dieu et le laisser s’en occuper. Il souhaite que vous suiviez les désirs qu’il a placés en vous. Laissez Dieu régler vos soucis et suivez votre cœur. Vous pouvez lui faire confiance. Il prend soin de vous !

Ecouter la voix de Dieu

Prenons le temps d’écouter ce que Dieu veut dire. Quels sont les désirs de Dieu pour votre vie ? Qu’a-t-il déposé sur votre cœur ?

Prier, c’est comme parler à un ami. Vous pouvez tout partager à Dieu, vraiment tout. Voici un exemple de prière que vous pouvez suivre : “Seigneur, je ne poursuis pas toujours le but que tu as placé dans mon cœur à cause de mes inquiétudes et de mes soucis. Aujourd’hui, je te les abandonne. Je sais que tu peux t’en charger et que tu veux que je sois libre de pouvoir suivre mon cœur.”

Louer Dieu

Le psaume 100 verset 2 dit : “Servez l’Éternel, avec joie, venez avec allégresse en sa présence !” Merci Seigneur, parce que tu es souverain, le maître de ma vie, merci de prendre soin de moi avec autant de bienveillance.

Agir aujourd’hui

À présent, approfondissez ce que le Seigneur a déposé sur votre cœur. Que pouvez-vous faire afin de le mettre en application ? Notez les étapes pour y arriver, fixez-vous un objectif, et surtout, faites lui confiance.

Honorer le Seigneur

Notre parcours du jour se termine. Prions ensemble afin d’honorer notre Dieu.

Merci Seigneur, parce qu’en toi nous avons la paix dans nos cœurs. À toi soient le règne, la puissance et la gloire, amen !”

Un vase, une puissance !

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Mais l’Éternel est avec moi comme un héros puissant
Jérémie 20.11.

Voici une très belle déclaration de la part d’un homme appelé dès sa jeunesse à être la bouche de Dieu pour le peuple d’Israël. Mais au-delà de la mission particulière qu’il reçut, Jérémie fut également conscient de toutes ses fragilités. Lamentation 3.1 nous dit : “Je suis l’homme qui a vu la misère…” C’est pourquoi il ne cessera de s’appuyer sur Dieu afin de trouver la force et le courage d’aller jusqu’au bout de sa tâche.

Dans les Écritures, l’homme est comparé à un “vase de terre” (2  Corinthiens 4.7), métaphore qui nous renvoie à toute notre fragilité.  Qui donc, à un moment de son existence, n’a pas eu cette impression d’être brisé en mille morceaux ? Une simple impression pourtant, car jamais la bonne main de Dieu ne cesse d’être sur nous !

Le Tout-puissant est un potier inégalable. Il vous a formé de ses mains et vous recouvre de sa puissance. Il est votre créateur et c’est pourquoi votre valeur est inestimable !

Alors, que votre cœur soit en paix, sans pensées négatives pour venir le troubler. Votre Père céleste est en train de vous former, de vous affermir, et il mènera toutes choses à votre avantage.

Ecouter la voix de Dieu

Prenez le temps d’écouter ce que Dieu veut vous dire. Laissez-vous façonner par le grand potier, par celui qui détient toutes choses entre ses mains, mettez-vous à sa disposition maintenant.

Prier, c’est parler à Dieu. Parlez-lui comme vous le feriez avec un ami. Voici un exemple de prière que vous pouvez suivre : “Seigneur, je veux déclarer, avec le prophète Ésaïe, que tu  es notre père, que c’est toi qui nous as formés, nous l’argile, et que nous sommes tous l’ouvrage de tes mains. Ô Éternel, grand potier d’amour, fais de moi un vase d’honneur ! Amen !”

Louer Dieu

Louons Dieu ensemble avec le Psaume 22, versets 3 à 5 : “Pourtant tu es le Saint, Tu sièges au milieu des louanges d’Israël. En toi se confiaient nos pères ; Ils se confiaient, et tu les délivrais. Ils criaient à toi, et ils étaient sauvés ; Ils se confiaient en toi, et ils n’étaient point confus.”

Agir aujourd’hui

Si le Seigneur vous met à cœur une action spécifique à entreprendre aujourd’hui, obéissez, ne résistez pas, et il recollera les morceaux du vase brisé de votre vie.

Honorer le Seigneur

Notre parcours du jour se termine. Prions ensemble afin d’honorer notre Dieu.

Merci Seigneur, car tu nous façonnes avec tes mains d’amour. À toi soient le règne, la puissance et la gloire, amen !”

Fuir la lassitude spirituelle

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Si tu trouves du miel, n’en mange pas trop ! Tu risquerais d’être saturé et de le vomir.
Proverbes 25.16

Lorsque j’ai étudié la Bible et la théologie pendant quatre ans, à plein temps, j’ai expérimenté un sentiment troublant : celui de la lassitude, non pas dans le sens d’abattement, mais plutôt d’une perte d’intérêt pour les choses auparavant appréciées, et ce, pour cause de “surconsommation”. C’est comme si j’avais mangé trop de miel ou de foie gras et que j’en faisais une indigestion. Je ne me délectais plus de ces mets succulents.

C’est pourquoi je me bats pour protéger ma piété de la pollution de la lassitude, car bien souvent elle nous joue des tours et étouffe notre ferveur :

Dans mes lectures bibliques, je ne veux pas ressembler à ce pourceau à qui on donne des perles et qui les piétine (Matthieu 7.6). Je ne veux pas que les versets qui, un jour, ont bouleversé ma vie, glissent sur mon cœur et cessent de m’émerveiller. Aussi, j’essaie de ne pas relire trop souvent les mêmes passages, mais de partir à la découverte de nouveaux “territoires”, comme ces pages de ma Bible qui sont encore collées parce qu’elles ne sont jamais feuilletées. Explorer la Parole de Dieu dans de nouvelles versions est aussi source de fraîcheur.

Dans la louange, je me surprends à être lassée quand j’écoute en boucle la même playlist. Alors, je “jeûne” de ces chants pendant un temps avant de les écouter à nouveau, comme si c’était la première fois et en parallèle, je me mets à la recherche de nouvelles créations.

Concernant ma vie de prière, je refuse de tomber dans l’écueil du “rabâchage” pour reprendre l’expression de Jésus dans Matthieu 6.7. Je ne veux pas que mes prières deviennent des récitations monotones. Je les veux simples et spontanées. Parfois, juste un “alléluia” sincère suffit ou encore, rester en silence devant Dieu et dans l’écoute.

De même, quand je partage l’évangile, je veux vibrer, sans feinter et ne pas débiter mon discours, tel un forain qui chercherait à vendre sa marchandise. Alors, je tends à parler peu, mais avec pertinence, de manière opportune.

 

Journée mondiale de la liberté de la presse : le message du Président du Faso

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Journée mondiale de la liberté de la presse : le message du Président du Faso
“Le monde entier célèbre ce 03 Mai, la journée mondiale de la liberté de presse. Je rends hommage aux hommes et femmes de médias burkinabè qui, dans des situations souvent très difficiles, s’investissent chaque jour pour informer, sensibiliser et éduquer nos compatriotes sur les enjeux et les défis de notre pays et du monde. Le droit d’exprimer librement ses opinions en toute sécurité, dans le respect des textes et dans l’intérêt des citoyens, est un droit fondamental garantie par les lois de notre pays.
Je salue le professionnalisme et la grande contribution des journalistes et des medias à la construction d’une expression plurielle dans notre pays.
Le thème national de cette journée, “Les médias burkinabè face à la révolution numérique: comment mourir pour mieux renaitre?”, est une invite à la résilience, à l’extraordinaire capacité d’adaptation de la presse face aux assauts du numérique, pour mieux se consacrer à sa fonction originelle. Il nous appartient à tous d’en saisir les risques et les enjeux au bénéfice de nos populations, afin de faire en sorte que le numérique renforce et protège la profession de journaliste.
A cette occasion, je voudrais réaffirmer ma disponibilité et mon engagement à garantir l’expression d’une presse libre et indépendante au service de notre pays.
Bonne célébration de la liberté de presse !”
Le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, Président du Faso, Chef de l’État