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Transport aérien : L’aéroport de Bobo-Dioulasso ouvert 24h/24

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Le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Roland Somda, a procédé, le jeudi 20 avril 2023 à l’ouverture du service « H24 » de l’Aéroport international de Bobo-Dioulasso. La mise en œuvre de ce service permettra le fonctionnement de l’aéroport 24 heures sur 24.

Les passagers de l’Aéroport international de Bobo-Dioulasso pourront désormais prendre des vols à n’importe quelle heure, de jour comme de nuit. En effet, le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Roland Somda, a procédé à l’ouverture du service « H24 » dudit aéroport, ce jeudi 20 avril 2023.

Ce service est une première pour l’aéroport de Bobo-Dioulasso et devrait contribuer à renforcer la connectivité aérienne de la ville avec le reste du monde. Selon le ministre en charge des transports, Roland Somda, le service H24 est un projet ambitieux qui vise à permettre des vols permanents à partir de l’aéroport de Bobo-Dioulasso. Cela implique la modification des horaires d’ouverture de l’aéroport qui passe de 14 heures par jour à 24 heures désormais.

A en croire le ministre, ce changement d’horaire se manifestera par la disponibilité 24h/24 des infrastructures et équipements aéroportuaires (piste, parking avion aérogare et équipements), des services d’assistance en escale, des services pétroliers et des services régaliens de l’Etat (douanes, gendarmerie, police). « La mise en œuvre et la disponibilité de l’ensemble de ces services nécessite la mobilisation de moyens tant matériels, humains que financiers », a-t-il indiqué.

Le ministre a de ce fait, invité les différentes structures de l’aéroport à fournir plus d’efforts. Roland Somda a exprimé sa satisfaction quant à la mise en place de ce service et a souligné l’importance de la connectivité aérienne pour le développement économique du pays. Il a également salué les efforts de l’aéroport de Bobo-Dioulasso pour améliorer ses infrastructures et offrir des services de qualité à ses passagers. « D’autres grands chantiers sont ouverts pour cet aéroport, dont la réalisation de travaux de réhabilitation pour le confort des usagers et la certification de l’aéroport. Cette dernière est attendue pour fin premier trimestre 2024 au plus tard », a dit Roland Somda.

Un pas décisif vers la certification

Selon le directeur de gestion des aéroports internationaux de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, Ibrahim Koné, ce nouveau service de vol permanent a été créé pour répondre à la demande croissante des voyages à travers le pays et la région. Il a souligné que la mise en place de ce service représente un grand pas en avant pour l’aéroport de Bobo-Dioulasso et pour le Burkina Faso dans son ensemble.

« Ce nouveau service offrira des avantages considérables aux passagers et aux entreprises de la région et contribuera au développement économique et social de la région », a-t-il laissé entendre. A l’écouter, l’ouverture du « H24 » est une étape importante pour la certification de l’Aéroport international de Bobo-Dioulasso. Pour le Directeur général (DG) de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) du Burkina Faso, Dr Thomas Hyacinthe Compaoré, l’exploitation en H24 de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso n’est pas que pour le Burkina Faso mais pour toute la sous-région.

« Il y a des compagnies aériennes qui, pendant longtemps, souhaitaient exploiter la destination Bobo-Dioulasso mais qui ne pouvaient pas le faire à cause l’indisponibilité des créneaux horaires qu’ils voulaient utilisés », a-t-il affirmé. Le président de la délégation consulaire régionale des Hauts-Bassins, Al Hassane Siénou, a, pour sa part, exprimé sa satisfaction quant à la mise en place de ce nouveau service. « Nous remercions le gouvernement pour ces efforts déjà et l’exhortons à continuer parce que des difficultés ont été relevées, notamment sur le coût du carburant qui est un peu élevé par rapport à Ouagadougou », a-t-il ajouté.

Finances au Burkina : « Le taux de bancarisation élargi est de 35,75% en baisse par rapport à 39% en 2019 », Lin Hien secrétaire technique pour la promotion de l’inclusion financière

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Du 3 au 8 avril 2023, le Burkina Faso, à l’instar d’autres pays dans le monde a célébré la Global Money Week ou semaine mondiale de l’inclusion financière. Au Burkina Faso, cette célébration est portée par le ministère de l’Economie, des finances et de la prospective à travers le Secrétariat technique pour la promotion de l’inclusion financière (ST/PIF). Dans cette interview qu’il a accordé à votre journal Lefaso.net, Lin Hien, secrétaire technique pour la promotion de l’inclusion financière, aborde les questions d’éducation financière, d’inclusion financière, mais également des défis à relever pour atteindre un taux de bancarisation acceptable. Lisez plutôt !

Lefaso.net : Le Burkina Faso a célébré récemment la semaine mondiale de l’éducation financière. Quand on parle d’éducation financière, qu’est-ce que c’est ?

Lin Hien : L’éducation financière comme son nom l’indique, c’est l’ensemble des connaissances que nous inculquons à nos publics cibles pour que ceux-ci puissent avoir tout le savoir nécessaire, les informations sur les produits financiers pour pouvoir faire des choix raisonnables, des choix responsables dans la gestion de l’argent.

A l’occasion de la semaine mondiale de l’inclusion financière, le secrétariat technique pour l’inclusion financière a formé des élèves et étudiants en éducation financière. Pourquoi cette cible ?

C’est une pratique mondiale. La Global Money est célébrée chaque année par 176 pays au niveau mondial plus le Burkina Faso. L’objectif c’est de sensibiliser les plus jeunes dans la gestion financière. Tous les pays ont la même cible, les jeunes de 15 à 24 ans. Nous avons choisi la jeunesse parce que le comportement de l’adulte dépend de ce qu’il a appris dès son jeune âge. On a remarqué que les mauvais comportements financiers de l’adulte dépendent du manque d’éducation financière dès leur bas-âge, leur adolescence. C’est pour cela que la tactique actuelle, c’est de commencer à former les jeunes pour qu’ils puissent grandir avec.

Il y a aussi eu un panel sur l’inclusion financière des jeunes. Qu’est-ce que c’est que l’inclusion financière ?

Le panel a eu un grand engouement au niveau des jeunes. Il y a eu plus de 200 élèves qui ont participé et nous leur avons donné des notions sur l’inclusion financière, sur l’entreprenariat, etc. pour revenir à la question, l’inclusion financière, c’est l’ensemble des mécanismes que nous devons mettre en place pour que tout le monde ait accès et utilise les services financiers de base.

Il y a une étude qui a montré que plus de 60% des jeunes de 15 ans en montant n’ont pas accès et n’utilisent pas les services financiers de base tel que l’épargne, le crédit, les transferts, ainsi de suite. Du coup, ils sont exclus financièrement. Alors l’inclusion financière va consister à mettre tout en œuvre pour les amener à utiliser les services financiers de base.

Quelle appréciation faites-vous de l’inclusion financière au Burkina Faso ?

Actuellement, nous sommes à un taux qui est assez faible parce qu’il y a encore beaucoup de gens qui sont toujours hors des circuits formels. Dans le milieu rural, c’est encore plus accentué. Il y a un manque d’infrastructures, d’énergie et les gens ont très peu d’informations sur les services et produits financiers de base.

Avez-vous une idée du taux de bancarisation dans notre pays ?

Le taux de bancarisation élargi, c’est ce que nous utilisons comme indicateur de mesure de l’inclusion financière. Il est actuellement de 35,75% en baisse par rapport à 39% en 2019. Cette baisse est due aux problèmes de sécurité, à certains problèmes techniques. Ce taux est la proportion de la population qui utilise les services des banques, de la Poste, du Trésor et des structures de microfinance. Pour avoir le taux global, on ajoute ceux qui utilisent les services des émetteurs de monnaie électronique.

Là il est intéressant parce qu’au Burkina, beaucoup de gens utilisent la monnaie électronique. Si on ajoute ça, on a un taux global d’utilisation des services financiers de 89%. Seulement de façon structurelle, ça ne peut pas conduire à un développement réel. C’est le taux de bancarisation élargi qui donne la proportion de ceux qui peuvent avoir des crédits consistants pour mener leurs activités génératrices de revenus. Les études sont en cours, mais les gens ne sont pas encore arrivés au niveau du crédit digital, mais c’est en expérimentation. Quand on va arriver à ça, le taux global d’utilisation des services financiers sera plus intéressant.

Y- a-t-il une disparité de ce taux en fonction des zones ?

Oui tous les taux. La bancarisation stricte, la bancarisation élargie et le taux global, il y a une disparité nette entre le milieu urbain et rural. Les services sont concentrés dans les villes et pratiquement absents dans le milieu rural.

Qu’est-ce qui explique que les Burkinabè soient réticents à aller vers les institutions financières ?

Il y a des réticences qui sont dues à l’ignorance. Les gens ne connaissent pas les services financiers. Ils ne savent même pas quelles sont les banques qui existent, les SFD (Systèmes financiers décentralisés) qui existent, qu’est-ce qu’ils peuvent allés faire là-bas, quels sont les produits qu’ils offrent, les types d’épargne, etc. C’est ça qui explique qu’il y a une méfiance, plus bien-sûr ceux qui sont rentrés et qui ont perdu confiance. Il y a des gens qui ont perdu confiance parce que les services n’ont pas été à la hauteur de leurs besoins.

Est-ce qu’il y a des alternatives à la bancarisation ?

Comme alternative à la bancarisation, nous avons mis l’accent sur la digitalisation. Mais dans tous les cas cela doit passer par les infrastructures bancaires. Sinon, il est difficile de sortir hors des principes de base de la bancarisation. Si nous voulons aller loin, ce sont ces infrastructures qu’il faut utiliser. A travers notre démarche, il s’agira de digitaliser certaines procédures pour faciliter certaines choses et donner plus confiance aux clients ou aux usagers des services financiers.

Quelles sont les actions que vous menez au niveau du SP/PIF pour inciter les Burkinabè à aller vers la bancarisation ?

Au niveau du ministère des Finances, la première des choses, nous sommes en train d’intensifier l’éducation financière des populations. Nous pensons fermement que si quelqu’un est financièrement éduquée, et nous avons eu des preuves, il comprend mieux les choses. Il est donc outillé pour savoir qu’est-ce qu’il doit faire s’il veut aller loin, quels sont les produits et services financiers qui existent. Et en ce moment, il fait des choix responsables par rapport à la gestion de son argent.

Donc, l’éducation financière, c’est la première des choses. Nous menons cette éducation financière dans tout le pays depuis 2017. Chaque année, nous tentons de former un peu plus de personnes et avec les moyens qui sont à notre disposition. Également, nous sommes en train de travailler avec les prestataires de services financiers pour que les produits et services qu’ils offrent soient le plus possible adaptés aux besoins des populations.

En ce moment, il y a des études que nous menons au niveau du SP/PIF pour voir quels sont les besoins réels en fonction de la segmentation des publics cibles. Nous travaillons étroitement avec l’association professionnelle des banques et établissements financiers, l’association professionnelle des SFD, et l’association professionnelle des assurances, et l’association professionnelle des fintechs, afin que les services financiers soient adaptés aux besoins des populations.

Qu’est-ce qui est fait pour que les populations aient envie d’aller vers les banques ?

Le gouvernement vient de créer ce qu’on appelle l’observatoire de la qualité des services financiers. Nous sommes en train d’opérationnaliser cela. Dans le dispositif de l’observatoire, nous aurons des médiateurs financiers. Celui qui n’est pas content d’un service d’une banque, d’un SFN (système financier numérique), d’une assurance, ou d’un promoteur de monnaie électronique, peut passer au niveau de l’observatoire porter sa plainte. Le médiateur financier va se charger de faire une médiation non juridictionnelle. Ce qui va améliorer la confiance de la population envers les prestataires des services financiers.

En décembre 2020, un plan d’action pour l’éducation financière 2021-2023 avait été adopté par le gouvernement. A ce jour, où est-ce que vous en êtes de la mise en œuvre de ce plan ?

C’est un plan d’action que nous actualisons chaque année par tranche. A ce jour, nous avons pu former plus de 15 000 personnes à travers les 13 régions. Chaque année, nous faisons un programme de formation à exécuter.

La stratégie nationale de la finance inclusive veut accroître à 75% la proportion de la population adulte burkinabè ayant accès et utilisant des produits et services financiers abordables et adaptés, d’ici fin 2023. Quels sont les défis qui restent à relever pour atteindre cet objectif ?

Avant d’élaborer la stratégie nationale de la finance inclusive, une étude Fine Scoop a été réalisée en 2016, pour connaître le taux d’inclusion financière à son temps qui était de 39%. Les projections ont été faites pour que la stratégie qui a été prise en 2019 sur les cinq ans puisse atteindre 75%. Malheureusement avec les chocs sécuritaires et sanitaires, au lieu d’accroître, on est revenu à 35%. Mais, si on ajoute le taux de l’utilisation de la monnaie électronique, on peut dire qu’on a dépassé le taux de 75%. Seulement, nous tenons compte du taux de bancarisation élargi qui est beaucoup plus structurant que le taux global d’utilisation des services financiers. Nous allons évaluer la stratégie cette année et rédiger une autre pour les cinq années à venir.

Vous l’avez dit, l’une des alternatives à la bancarisation, c’est la digitalisation. Comment comptez-vous vous y prendre quand on sait qu’au Burkina Faso, il y a un sérieux problème de connectivité ?

Nous sommes en synergie avec le ministère en charge de la digitalisation qui doit disponibiliser l’infrastructure. Nous suivons cela en même temps que nous développons les produits en la matière. Ils ont une stratégie pour couvrir l’ensemble du pays avec une infrastructure solide.

Nous sommes au terme de cet entretien, avez-vous un dernier mot ?

Je voudrais lancer un appel à toute la population pour qu’elle utilise les services financiers formels. En terme simple, ne déposez pas l’argent à la maison, n’utilisez pas les prestataires des services financiers qui ne sont pas agréés. La liste des structures agréées existe. Elle est disponible un peu partout. L’utilisation des services financiers formels permet de développer vos activités génératrices de revenus.

Fonction publique burkinabè : Les agents utiliseront désormais le bulletin de paie numérique

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Chose promise, chose due. La numérisation du bulletin de paie des agents de la fonction publique est désormais officielle. Son lancement s’est tenu ce lundi 24 avril 2023 dans les locaux du ministère en charge de l’économie et des finances. C’est le ministre en charge de ce département, Dr Aboubakar Nacanabo, lui-même, qui a cliqué sur le bouton pour l’ouverture officielle de cette plateforme numérique au profit des agents publics.

La dématérialisation de la fonction publique burkinabè se poursuit avec la numérisation des différents services. Ce 24 avril 2023, c’est le bulletin de paie physique qui est passé en mode numérique. Le lancement officiel de cet E-bulletin a été effectué par le ministre en charge de l’économie et des finances, Dr Aboubakar Nacanabo.

Le ministre en charge de l’économie et des finances, Dr Aboubakar Nacanabo parlant des avantages de cette plateforme numérique

Selon le ministre, cette plateforme numérique offre de nombreux avantages aux agents de la fonction publique. Des avantages parmi lesquels il a cité la rapidité, la transparence, la réduction des coûts et ce n’est pas tout. C’est également, selon lui, une plateforme qui a été conçue à 100 % par des expertises locales et qui permettra d’éviter les pertes de temps, des désagréments et d’être plus efficient.
Son souhait après le lancement officiel de cette nouvelle plateforme numérique, c’est que les agents de la fonction publique s’approprient l’outil afin de pouvoir profiter de tous les avantages liés à la dématérialisation des outils des services publics.

Pour le directeur général des systèmes d’information, Lassané Ouédraogo, l’accès à la plateforme numérique est facile comme un accès à une page Yahoo

Et l’accès au E-bulletin est facile selon le directeur général des systèmes d’information. En clair, selon lui, il suffit seulement de lancer la plateforme et une page apparaîtra. « En ce moment, l’intéressé pourra créer son compte à partir des informations personnelles. L’information clé, c’est le numéro matricule, mais également le numéro de la carte nationale d’identité à 17 chiffres. Ce sont ces deux informations majeures qu’il faut entrer, en plus des informations personnelles, et lorsqu’elles sont bien renseignées, le système enverra un message sur l’e-mail qu’il ouvrira et validera, et il a désormais accès à la plateforme », a-t-il enseigné, avant d’ajouter que lorsqu’on a accès à la plateforme, on peut avoir accès aux anciens bulletins, notamment ceux depuis 1999.

Outre les agents, il y a aussi l’espace réservé aux partenaires de l’administration gérant les données générées par la plateforme, notamment les banques, parce qu’avec l’application, une banque ne peut plus demander à un agent d’amener un bulletin lorsqu’il fera la demande d’un prêt, parce qu’elle pourra avoir directement accès à toutes les informations, à travers le compte d’agent, a poursuivi le directeur général.

Vue des agents présents au lancement officiel de l’E-bulletin

En rappel, cet E-Bulletin fait suite à un décret datant du 30 janvier 2023 annonçant la mise en place d’un bulletin de paie électronique au profit des agents de la fonction publique. Le décret précisait également qu’il aura la même valeur que le bulletin de paie physique et sera accessible aux agents à tout moment sur une plateforme numérique. Tout agent voulant disposer de son bulletin de paie électronique doit créer un compte sur ladite plateforme et sera informé de la disponibilité de son bulletin de paie, à travers un message électronique à l’adresse fournie lors de la création de son compte.

L’on peut s’inscrire sur la plateforme en tapant https://ebulletin.finances.bf ou en téléchargeant le guide d’utilisation à l’adresse suivant : https://bit.ly/41VnIky

Abcès dentaire : « Le changement de couleur de la dent devrait vous alerter », Dr Salama Yabré

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L’abcès dentaire est une poche de pus dans une dent causée par une infection. Pour en savoir plus sur cette maladie, nous avons rencontré le chirurgien-dentiste Salama Yabré.

Au Burkina Faso, plusieurs personnes, par manque d’informations sur les causes et les manifestations de cette maladie, souffrent en silence. Pour ce faire, nous sommes allés à la rencontre d’un spécialiste pour en connaitre davantage, car comme dit le dicton : « prévenir vaut mieux que guérir ».

Pour Dr Salama Yabré, l’abcès peut se définir comme une collection de pus localisée à la gencive d’une dent. Cette maladie est reconnaissable à travers des signes que sont la douleur qui irradie, douleur à la mastication, une enflure et une rougeur de la gencive, la fièvre, la mauvaise haleine, le gonflement de la bouche ou du visage, le changement de la couleur de la dent, etc. « Le changement de couleur ou dyschromie est déjà un signe de nécrose, cela devrait vous alerter.

Malgré cela, si vous ne consultez pas, l’abcès peut apparaitre puisque l’infection qui était cantonnée dans la pulpe va migrer vers l’apex, l’extrémité de la dent et envahir tout son environnement », prévient-il. « C’est généralement une complication d’une carie dentaire non traitée ou mal traitée. Il peut aussi être la conséquence d’un traumatisme dentaire à la suite d’un choc récent ou non.

A ces deux causes s’ajoute une autre, indirecte qui est la peur du dentiste », car, relève-t-il, par crainte de la douleur à tort ou à raison, plusieurs personnes atteintes de carie dentaire fuient le dentiste, ce qui, à la longue, provoque l’abcès dentaire, soutient-il. M. Yabré explique que si la carie n’est pas traitée pendant la phase de déminéralisation, nous aboutissons à une cavitation, ensuite l’infection avance vers la pulpe et on parle de rage dentaire ou pulpite qui fait extrêmement mal.

Une fois qu’elle dépasse la pulpe, celle-ci se mortifie et sort par l’extrémité sous la forme d’un abcès très douloureux. En plus, le dentiste relève que les dents de sagesse peuvent être la raison d’un abcès gingival. « Les dents de sagesse qui sont les dernières à pousser n’ont généralement pas assez de place. Elles poussent souvent recouvertes de la gencive pouvant devenir une poche qui peut s’enfler. C’est ce qu’on appelle une péri-coronarite », précise-t-il. En outre, il y a les parodontites ou atteintes des tissus de soutien de la dent qui peuvent provoquer un abcès.

Précautions à prendre

Pour empêcher la formation d’un abcès dentaire, il est conseillé d’avoir une bonne hygiène buccale, nettoyer efficacement les dents au moins deux fois par jour et l’usage du fil dentaire. A cela, il faut adjoindre une alimentation équilibrée sans oublier la visite annuelle de contrôle chez le chirurgien-dentiste, énumère Dr Yabré. Comme personnes à risque, Salama Yabré affirme que tout le monde est exposé, car nul n’est à l’abri d’un traumatisme, mais les plus exposés sont les boxeurs et les footballeurs. Et pour cela, il conseille la consultation après tout choc reçu.

« On peut cogner un mur et penser que c’est passer alors que l’impact a traumatisé l’os et à la longue, cela provoque une nécrose. Si vous observez un point au niveau de la gencive ou un changement de la couleur de la dent, il faut aller consulter. Si vous avez un choc, partez signaler », exhorte-t-il. Cela permettra, de son avis, à l’agent de santé d’établir un suivi et dès l’instant que la dent commence à changer de couleur, il pourra initier le traitement. Il est recommandé de faire une radio panoramique dentaire qui permettra d’avoir une vue d’ensemble des dents et de son environnement, ajoute le spécialiste.

Pour guérir de cette maladie, docteur Yabré prodigue des conseils à l’endroit des populations. « Il faut se faire consulter, souvent quand on n’est pas sûr, vaut mieux prendre un antalgique simple pour calmer la douleur. Car en cas d’infection l’anti-inflammatoire peut aggraver la situation. La prise en charge va se faire nécessairement au cabinet dentaire, on peut procéder par le drainage de l’infection de la dent, associée à un traitement médicamenteux. Pour les dents de sagesse, on peut être amené à les extraire si les obstacles muqueux et/ou osseux empêchent l’éruption de la dent », soutient-il.

Examens scolaires et concours au Burkina : Les dates désormais connues

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Les ministères en charge de l’Education nationale et de l’Emploi dans un arrêté conjoint ont donné le calendrier fixant les dates des examens et concours section 2023 au Burkina Faso. Ci-joint l’arrêté.





Conseil national pour la nutrition : Les acteurs discutent des perspectives pour sauver les Burkinabè de la malnutrition

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Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique (MSHP) tient ce jeudi 13 avril 2023, son seizième Conseil national pour la nutrition (CNaN). Au cours de cette journée, il sera question pour les acteurs de faire le point des progrès réalisés dans l’atteinte des objectifs visant l’amélioration de l’état nutritionnel des Burkinabè et la prévention de toutes les formes de malnutrition maternelle et infantile. La cérémonie a été présidée par la secrétaire générale du MSHP, Estelle Dabiré, représentant le ministre Robert Lucien Jean Claude Kargougou. Le thème retenu pour cette session est : « Situation nutritionnelle au Burkina Faso : état des lieux et perspectives ».

La malnutrition au Burkina Faso est un phénomène qui a la peau dure et chaque année, l’Etat et ses Partenaires techniques et financiers (PTF) déploient des mesures drastiques pour réduire considérablement ses effets. A ce propos, d’énormes progrès ont été enregistrés parmi lesquels on peut citer : l’adoption par le gouvernement de la politique nationale multisectorielle de nutrition (2020-2029) et de son plan stratégique en juin 2020, qui constitue le référentiel national pour la nutrition ; la création de la ligne budgétaire nutrition au ministère de la Santé pour la contribution à l’achat des intrants thérapeutiques pour le traitement des enfants souffrant d’une malnutrition aiguë ; l’adoption du décret sur le code de commercialisation des Substituts du lait maternel (SLM) en 2021 ; la mise en place de la plateforme nationale d’information pour la nutrition (PNIN) ; l’augmentation des dépenses publiques en faveur de la nutrition qui est passé de 1.11% en 2018 à 1.72% en 2021, etc.

Les acteurs de ce Conseil national pour la nutrition ensemble sur la photo de famille

En dépit de ces acquis, force est de reconnaître qu’en termes d’atteinte des objectifs, le pays a encore du chemin à faire. Et comme si cela ne suffisait pas, la situation sécuritaire avec son corollaire de Personnes déplacées internes (PDI) vient réduire à la portion congrue les efforts fournis par les acteurs pour remettre le pays en selle. « En effet, selon une analyse dans les zones à fort défi sécuritaire, près de 400 000 enfants de 6 à 59 mois sont menacées de malnutrition aiguë en août 2022 et juillet 2023. Quant aux résultats du cadre harmonisé en lien avec la sécurité alimentaire, il révèle que deux millions de personnes ont besoin d’assistance immédiate entre mars et mai 2023 », a relevé la secrétaire générale du MSHP, Estelle Dabiré.

En réponse à cette situation désagréable, le concept « nutrition en situation d’urgence » et le plan de réponse et de soutien aux populations vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition 2023 ont été amorcés et ce, pour un coût global de 218 milliards de FCFA. Par ailleurs, « un plan de réponse humanitaire d’un coût global de 335 milliards a été mis en place par le gouvernement de la transition. Il prévoit en l’un de ses objectifs spécifiques, d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle d’au moins 3,5 millions de PDI », a renchéri Estelle Dabiré.

“En 2022, le gouvernement a alloué 125,67 milliards FCFA sur la période 2019-2021 soit 1,72% du budget national. Ces chiffres restent en deçà de l’engagement du gouvernement pris en 2021 qui est d’allouer 3% du budget de l’Etat à la nutrition” Estelle Dabiré

Pour l’heure, le défi reste le même : venir à bout de la malnutrition. Et pour l’atteinte de ces objectifs, plusieurs perspectives sont envisagées par les PTF qui s’engagent, à travers une batterie de mesures, à faire face au phénomène. Selon Sandra Lattouf, représentante de l’UNICEF au Burkina, on note parmi ces perspectives « la mobilisation des ressources ; l’appui à la coordination et l’accompagnement à la mise en œuvre du plan stratégique multisectoriel de nutrition ; l’amélioration de la couverture des interventions spécifiques et sensibles de nutrition en optimisant et renforçant les approches intégrés ; le renforcement de l’approche communautaire pour faciliter l’accès à un paquet de services intégrés dans les zones à fort défi sécuritaire ; la mise à échelle de la réponse nutritionnelle à l’urgence avec le développement des approches simplifiées et la prévention ; l’appui synergique de cinq agences des nations-unies dans la mise en œuvre du programme conjoint pour la prévention du retard de croissance, etc. »

« Je réitère, au nom des partenaires techniques et financiers de la nutrition, notre engagement à poursuivre l’accompagnement du gouvernement du Burkina Faso dans l’amélioration de l’état nutritionnel des populations » Sandra Lattouf

Cette cérémonie fut l’occasion pour le champion national en nutrition au Burkina Faso, le Larlé Naaba Tigré, de saluer les efforts immenses du gouvernement dans la lutte contre la malnutrition et la faim et d’inviter les uns et les autres à une conjugaison des efforts pour sauver tous ceux qui, jusque-là, souffrent dans leur chair du fait de la malnutrition. « Depuis des décennies, je m’engage davantage à travailler pour que dans les années à venir on puisse être à l’abri de la faim. Mais cela ne dépend pas que du champion national. Il faut une synergie d’actions de l’Etat, des PTF et des leaders du domaine de l’agriculture », dit-il.

« Il est bon que les Burkinabè aient des conseils auprès des nutritionnistes pour éviter certaines maladies telles que la tension, l’hypertension artérielle, le cancer, le diabète qui pour la plupart sont dus à notre alimentation » Larlé Naaba Tigré

Santé : L’UNICEF et l’ambassade du Canada offrent deux centrales de production d’oxygène au Burkina

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L’UNICEF et le gouvernement du Canada ont œuvré à fournir deux centrales de production d’oxygène et plus de 600 bouteilles d’oxygène à deux hôpitaux burkinabè que sont les Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de Gaulle de Ouagadougou (CHUP-CDG) et Sourou Sanou de Bobo Dioulasso. Ce jeudi 6 avril 2023, ces centrales ont été inaugurées au CHUP-CDG en présence du ministre de la santé et de l’hygiène publique, ainsi que des directeurs généraux des centres concernés.

528 871 470 de francs CFA. Voilà le montant global du geste de bienveillance de l’UNICEF et de l’ambassade du Canada qui, depuis 2021, se sont engagés à renforcer les capacités de production des hôpitaux en oxygène médical. Selon Sandra Lattouf, représentante de l’UNICEF au Burkina Faso, « ce geste est une réponse aux appels lancés par les autorités burkinabè aux partenaires techniques et financiers afin de conjuguer les efforts pour l’atteinte des objectifs de développement durables pour lesquels le pays est pleinement engagé ».

« La tenue de cette cérémonie traduit notre engagement commun à apporter les meilleures conditions de soins aux malades et à toute la population du Burkina Faso », Sandra Lattouf

L’avènement de ces centrales d’oxygène intervient à un moment où le Burkina Faso est en proie à d’énormes difficultés, dont les plus importantes sont les crises sécuritaire et humanitaire. Vu l’importance du secteur sanitaire, ce don vient ôter une épine au pied du ministère de la Santé qui doit faire face aux besoins de plus en plus grands des populations..

Une vue des bouteilles d’oxygène offertes par l’UNICEF et l’ambassade du Canada

C’est donc avec un sentiment de joie que le ministre a apprécié ce présent. « Je suis heureux et comblé parce que l’oxygène constitue un élément important dans la qualité de la prise en charge des patients au niveau des formations sanitaires. Ces besoins se sont considérablement accrus avec la pandémie de covid-19 et plus précisément avec les cas graves hospitalisés dans nos hôpitaux. Avec ces unités de production d’oxygène, cela rend les hôpitaux autonomes, si fait que leurs budgets sont soulagés. Ce précieux produit constitue le deuxième poste de dépenses dans les hôpitaux après les dépenses liées aux salaires du personnel. Le plus souvent, les dépenses en oxygène médical sont très élevées et sont difficilement soutenables par les structures sanitaires. Au niveau de l’hôpital Sourou Sanou, la dépense annuelle pour l’oxygène tourne autour de 200 millions de francs CFA et pour la pédiatrie, on est autour de 80 millions de francs CFA. C’est énorme. Avec ces nouvelles centrales, ce sont 280 millions qui seront économisés pour être injectés dans d’autres postes de dépense », s’est réjoui Robert Lucien Jean Claude Kargougou, ministre de la santé et de l’hygiène publique.

« Un bébé qui présente une souffrance fœtale parce que la maman n’a pas suffisamment d’oxygène pourrait mieux être alimenté grâce à ces centres d’oxygène et l’enfant pourra naître sans séquelle. L’oxygène est extrêmement important dans la prise en charge des patients », Jean Claude Kargougou

Au cours de cette cérémonie d’inauguration, une visite de la centrale a été organisée pour constater l’effectivité du nouvel équipement. Selon Dr Moussa Ouédraogo, chef de service de la pharmacie, il s’agit d’une innovation. « De par le passé, on remplissait des bouteilles qu’on transportait au niveau de la centrale de disposition. Cette fois-ci, il y a la possibilité d’injecter directement l’oxygène produit dans le réseau pour être utilisé. Cela va permettre d’assurer une couverture de nos besoins à 100% parce qu’il n’y aura plus de rupture. On produit, on stocke et on utilise ce dont on a immédiatement besoin. Ainsi, pendant les ruptures, coupures de courant ou panne, on ressort ce qu’on a mis en stock pour être utilisé », explique-t-il.

« Nous sommes à présent à 61 ans de collaboration et le Canada demeure engagé aux côtés du Burkina Faso dans l’atteinte de ces objectifs de développement avec des partenaires comme l’UNICEF », Lee-Anne Hermann

Cette cérémonie fut l’occasion pour l’ambassadrice du Canada au Burkina Faso, Lee-Anne Hermann, de louer les relations saines et fructueuses des deux pays, vieilles de plus d’une soixantaine d’années. « La collaboration entre nos deux pays a permis d’accomplir de grands progrès au cours de ces 60 dernières années. Ensemble continuons à travailler afin que personne ne soit laissé pour compte », dira-t-elle pour conclure.

Santé : Lancement d’une campagne de dépistage du cancer du sein au profit de 3000 femmes au Burkina

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La Coalition burkinabè contre le cancer (COBUCAN), en collaboration avec le ministère de la Santé, a officiellement lancé une campagne de dépistage du cancer du sein au profit de 3000 femmes au Burkina, le jeudi 6 avril 2023 à Ouagadougou.

Une réalisation des échographies et des mammographies de 3 000 femmes va se tenir à partir du lundi 17 avril et va s’étendre jusqu’en septembre 2023. Selon le président de COBUCAN, Nayi Zongo, c’est une activité qui répond à la demande de prévention du cancer du sein.

« Si le cancer du sein est diagnostiqué tôt, on guérit dans plus de 90% des cas. Mais quand le cancer du sein est diagnostiqué tard au stade où il est éparpillé dans tout l’organisme, le traitement devient difficile et les résultats ne sont pas bons. C’est pourquoi avec le ministère en charge de la santé, nous avons lancé cette campagne de dépistage pour permettre à tous les Burkinabè de bénéficier de l’écho-mammographie pour détecter les cancers », a-t-il expliqué.

Nayi Zongo, président de COBUCAN

A Ouagadougou, les hôpitaux identifiés qui disposent d’écho-mammographie sont l’hôpital Yalgado, l’hôpital Tengandogo, la pédiatrie Charles De Gaulle, l’hôpital Schiphra, l’hôpital Saint Camille et le CHU Bogodogo. Le centre hospitalier Sanou Souro de Bobo-Dioulasso et le centre hospitalier régional universitaire de Ouahigouya font aussi partie des hôpitaux disposant d’écho-mammographie.

Cette campagne va concerner tout le Burkina Faso, ont indiqué les initiateurs. Pour le ministre en charge de la santé, Robert Lucien Kargougou, le cancer du sein représente 55% de l’ensemble des cancers féminins au Burkina Faso et le premier cancer tout organe et tout sexe confondus.

Dr Robert Lucien Kargougou, ministre en charge de la santé

« C’est agréable pour moi de lancer aujourd’hui cette campagne d’écho-mammographie qui permettra à 3000 femmes de pouvoir bénéficier de ces examens qui, à terme, permettront de dépister de façon très précoce les cancers du sein. Il était extrêmement important que le ministère de la Santé, en collaboration avec la COBUCAN, lance cette campagne pour permettre un accès beaucoup plus facile des femmes au dépistage précoce du cancer du sein », a laissé entendre Dr Robert Lucien Kargougou. Cette campagne va concerner tout le Burkina Faso, ont indiqué les initiateurs et 50% des frais seront pris en charge par la COBUCAN.

En rappel, la Coalition burkinabè contre le cancer est la faîtière des associations de lutte contre le cancer au Burkina Faso et œuvre, entre autres, pour le renforcement des capacités de ses membres.

Pâques 2023 : La FEME souhaite à tous les Burkinabè, la paix avec Dieu

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La Fédération des églises et missions évangéliques (FEME), dans cette déclaration en date du 7 avril 2023, souhaite une bonne fête de Pâques 2023 à tous. Elle souhaite à tous les Burkinabè, la paix avec Dieu et la réconciliation entre tous les hommes.

Intégralité du message ci-dessous !

Message de la Fédération des Eglises et Missions Evangéliques du Burkina Faso à l’orée de la Pâques 2023

Chers fidèles de nos Eglises, chers compatriotes Burkinabè à l’intérieur et à l’extérieur de notre chère patrie,

La Pâques, bien qu’apparemment moins célébrée que la Noël, est cependant, la plus grande la fête du Christianisme. Car la résurrection du Christ est au cœur de l’Evangile. Et si Christ n’était pas ressuscité, selon Paul, notre foi serait vaine.
La commémoration de la fête de Pâques 2023 se déroule cette année, dans un climat particulier, où la lutte contre l’extrémisme violent fait rage.

C’est pourquoi, dans toutes nos Eglises, nous demandons que des prières s’élèvent pour soutenir nos forces combattantes sur le terrain, afin que la victoire nous soit donnée pas seulement par les armes, mais surtout en comptant sur l’Eternel des Armées ! Comme le dit le Psaume 20 :8 « Ceux-ci s’appuient sur leurs chars, ceux-là sur leurs chevaux ; nous, nous invoquons le nom de l’Eternel Notre Dieu ».

A la Pâques, Jésus-Christ mort pour expier nos péchés est ressuscité, Son sacrifice pour le pardon des péchés de l’humanité ayant été accepté par Dieu. Alors le voile du Temple a été déchiré du haut en bas, mettant à nu le Lieu très Saint. Dorénavant, tout homme qui croit, peut entrer dans le Lieu très Saint et demander pardon pour ses propres péchés.

La Pâques nous réconcilie donc à Dieu par la résurrection du Christ, mais la Pâques nous invite également à faire la paix les uns avec les autres. En célébrant la Pâques cette année dans la sobriété au regard de la situation que nous vivons, la Fédération des Eglises et Missions Evangéliques du Burkina Faso tient à rappeler à l’ensemble du peuple Burkinabè d’être tous unis pour la reconquête de la paix et de la cohésion sociale au pays des hommes intègres. La paix est, pour un pays, ce que la santé est, pour le corps, et c’est la réconciliation des cœurs qui en est le soubassement.

Chers fidèles, chers compatriotes,

Nous prions pour que le Burkina Faso retrouve sa quiétude d’antan, et redevienne un havre de paix où il fait bon vivre. Comme à la Pâques, Jésus-Christ a vaincu la mort ! Il est ressuscité, et Il a dit : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en Moi vivra, quand même il serait mort ». Puisse la Pâques nous apporter la grâce de Dieu pour que vienne la paix dans les cœurs de tous les hommes au Burkina Faso et dans les autres pays.

Chers fidèles, chers compatriotes,

L’heure est à l’union des cœurs. Tous, Burkinabè de l’intérieur comme de l’extérieur, donnons-nous la main d’association pour venir à bout de nos différences, et pour construire un Burkina nouveau où règnent la paix et le mieux-vivre ensemble. Cela n’est possible que si chacun de nous se tourne vers Dieu le Tout-puissant. L’Agneau de Dieu Qui ôte le péché du monde nous offre cette possibilité.
En cette fête de Pâques 2023, La Fédération des Eglises et Missions Evangéliques (FEME) souhaite à tous les Burkinabè, la paix avec Dieu, et la réconciliation entre tous les hommes.

Bonne fête de Pâques 2023 à tous ! Jésus-Christ est ressuscité, Oui, Il est
vraiment ressuscité !

Pour la Fédération des Eglises et Missions Evangéliques (FEME)

Pasteur Henri YE
Commandeur de l’Ordre National

Ouargaye : une association offre un forage au secteur3

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L’association «Action de la jeunesse pour le développement du Koulpélogo (AJDK)» a remis ce lundi, un forage au quartier Tampané, sis au secteur 3 de Ouargaye, pour étancher la soif des populations devenues nombreuses avec l’arrivée des PDI.

La remise de cet important ouvrage a connu la présence de personnes ressources et bien sûr des bénéficiaires directs.

Cette infrastructure hydraulique est réalisée dans le cadre du Projet de Développement socio-économique et sanitaire dans la province du Koulpelogo.

 

Le projet est mise en œuvre grâce à l’appui financier du Bureau de Coopération Suisse et de l’Agence Consulaire au Burkina Faso avec le cofinancement de l’association « Action de la Jeunesse pour le Développement du Koulpelogo (AJDK) ».

Le problème d’accès à l’eau potable étant très préoccupant, la mise en service de cet ouvrage vient soulager la peine des habitants de ce quartier qui connait ces derniers temps, l’affluence des personnes déplacées internes du fait de la crise sécuritaire.

Selon le représentant des donateurs, l’association AJDK est engagée dans les actions de développement socio-économique, en ce sens que d’autres actions telle que la réalisation de 07 moulins pour les femmes et de 10 forages dont un muni de château d’eau, sont en cours d’exécution dans plusieurs communes de la province.