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mardi, 8 juillet 2025
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Dans l’inconnu, faites confiance à Dieu

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Il y a un peu plus de deux mois, mon mari et moi avons entrepris une belle aventure : nous avons tout quitté, notre île, ma famille, nos amis pour aller nous installer en Métropole.  Ce rêve brûlait dans nos cœurs depuis déjà deux ans et enfin, le moment était venu pour nous de le réaliser.

Bien que nous ne sachions pas exactement où nous allions nous poser, nous avions tout de même un plan (notre plan !) : une semaine avec la famille de mon mari dans le nord, puis direction le sud de la France pour chercher un travail et une maison !

Nous voilà donc partis, la voiture chargée à bloc, les toutous avec nous, notre tente (et oui, on ne va pas à l’hôtel, mais en camping), prêts pour l’aventure !

« Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse. » Proverbes 3.5

On a vécu des moments merveilleux, j’en ai eu plein les yeux de ces beaux paysages de France. Tout était parfait !

Jusqu’à ce que les crises d’endométriose refassent leur apparition, de façon plutôt violente, et me conduisent à aller aux urgences.

Le médecin qui m’a prise en charge très rapidement m’annonça que les douleurs et autres symptômes que j’ai eus étaient bien causés par l’endométriose. Mais malheureusement dans cet hôpital, ils n’étaient pas spécialisés dans cette pathologie. Il me conseilla donc de prendre vite rendez-vous dans un hôpital spécialisé et me prescrivit une IRM à faire au plus vite.

Je commençai alors mes recherches pour les différents rendez-vous médicaux et m’aperçus que ce n’était pas vraiment chose aisée, avec au minimum trois mois d’attente pour l’IRM.

Mais avec Dieu, TOUT est possible ! 

J’ai finalement réussi à obtenir un rendez-vous quelques jours plus tard pour mon examen à la suite d’ un désistement.  Entre-temps, nous avons continué notre aventure et nos visites, malgré les douleurs qui persistaient.  Le moral en dents de scie, je n’avais parfois même plus la force de prier ou même de croire.

Je me souviens de ce jour où les résultats sont tombés, j’écrivais à une amie : « je n’y crois plus, je n’ai plus la force d’y croire ou de m’attendre à Dieu. » 

C’est vraiment ce que je ressentais à ce moment-là.  Mais croyez-moi, même quand on a l’impression que Dieu nous a oubliés, Il demeure fidèle et toujours présent à nos côtés.

Nos plans ont finalement été chamboulés, car après un temps merveilleux dans le sud, nous sommes retournés au point de départ : dans le nord. C’était loin d’être ce que nous avions prévu, mais les plans de Dieu sont bien meilleurs que les nôtres, et ça je l’ai compris par la suite.

Dieu travaille dans les coulisses… 

 Depuis la préparation de notre départ de la Réunion, nous nous sommes projetés dans le sud de la France. Je m’imaginais déjà là-bas, dans notre petite maison avec un beau jardin, avec un travail qui nous plairait, entre mer et montagnes pour ne pas trop me dépayser !

Mais en arrivant sur place, dans mon cœur je sentais que ce n’était pas ici. Nous avons donc fait plusieurs villes et départements, à la recherche de notre futur nid.

Les choses ne se déroulaient pas comme on l’espérait au niveau du travail et de notre recherche de logement.

Les crises d’endométriose se faisaient de plus en plus régulières et il me fallait trouver au plus vite un spécialiste. Mes recherches se montrant infructueuses dans le sud, un jour, après une énième crise, j’ai parlé à Dieu, lui demandant de m’aider à trouver un médecin. Demande à laquelle il a répondu dans les minutes qui ont suivi ! Moi qui pensais que Dieu m’avait oubliée, j’étais sur le point d’expérimenter une fois de plus Sa bonté et Son amour.

Mon mari me proposa d’appeler l’hôpital près de chez son père et de leur demander s’ils avaient un pôle dédié à cette pathologie. Eh bien non seulement ils en ont un, mais en plus la secrétaire me dit qu’elle venait d’avoir un désistement et me propose un rendez-vous pour le lendemain matin !

Quelle belle surprise ! Nous avons donc plié la tente et pris la route à 17h pour remonter dans le nord (6h de route quand même) ! J’étais tellement reconnaissante de voir Dieu agir là où je n’avais que peu d’espoir.

 Je suis allée à ce rendez-vous avec un peu d’appréhension et m’attendais à ce que le médecin m’annonce qu’il fallait une nouvelle chirurgie.

Une autre surprise m’attendait, car cela ne s’est pas du tout passé comme je l’imaginais. Le médecin m’a dit qu’ils allaient faire tout leur possible pour me soigner sans passer par l’opération et me proposa de rencontrer un autre médecin spécialiste pour une meilleure prise en charge. Et la cerise sur le gâteau : une place s’était libérée  pour ce rendez-vous le lendemain, alors que j’aurais dû attendre au minimum deux mois.

Nous sommes sortis de ce rendez-vous émerveillés par la bonté de Dieu, émerveillés de constater qu’Il prenait soin de nous dans les moindres détails ! Imaginez, en si peu de temps, trois rendez-vous ont été libérés au moment où j’en avais besoin.

Nous sommes aujourd’hui convaincus d’être au bon endroit, au bon moment et que, malgré les moments difficiles, Dieu travaille dans les coulisses pour notre bien. Nous pouvons toujours lui faire confiance, Il a tracé le chemin.

« Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés SELON SON DESSEIN. » Romains 8.28

« Ne crains rien, car Je suis avec toi ; Ne promène pas des regards inquiets, car Je suis ton Dieu ; Je te fortifie, Je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante. » Esaïe 41.10

Je voudrais vous encourager aujourd’hui à croire fermement que Dieu ne vous a ni oublié ni abandonné. Que même lorsque la situation vous semble impossible ou sans issue, Dieu détient les clés de cette situation et Il a la grande image de votre vie. Vous êtes entre Ses mains, Il prendra soin de vous et de chaque détail de votre vie.

Je vous invite à prier avec moi :

Père, je Te remercie pour ta fidélité et ta bonté. Merci de toujours me montrer que tu tiens ma vie dans tes mains. Merci de prendre soin de moi dans chaque détail. Je prie que ma vie entière libère le doux parfum de Ton amour, que chaque miracle que je vis puisse être un témoignage de qui Tu es, car Tu es vivant et Tu nous aimes d’un amour inconditionnel et incommensurable.

Aide-moi à te faire confiance même dans l’inconnu. Aide-moi à toujours garder les yeux fixés sur toi.

Dans le nom de Jésus, Amen.

Faites le quand même …

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Les gens sont souvent déraisonnables,
illogiques et centrés sur eux-mêmes,
Pardonne-les quand même…

Si tu es gentil, les gens peuvent t’accuser d’être égoïste
et d’avoir des arrières-pensées,
Sois gentil quand même…

Si tu réussis, tu trouveras des faux amis
et des vrais ennemis,
Réussis quand même…

Si tu es honnête et franc,
il se peut que les gens abusent de toi,
Sois honnête et franc quand même…

Ce que tu as mis des années à construire,
quelqu’un pourrait le détruire en une nuit,
Construis quand même…

Si tu trouves la sérénité et la joie,
ils pourraient être jaloux,
Sois heureux quand même…

Le bien que tu fais aujourd’hui,
les gens l’auront souvent oublié demain,
Fais le bien quand même…

Donne au monde le meilleur que tu as,
et il se pourrait que cela ne soit jamais assez,
Donne au monde le meilleur que tu as quand même…

Tu vois, en faisant une analyse finale,
c’est une histoire entre toi et Dieu,
cela n’a jamais été entre eux et toi.

Assure-toi de vivre ta vie pour plaire à Dieu
et non de manière à plaire aux chrétiens.

Mère Térésa de Calcutta

Ma famille, mon ministère

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Être maman, c’est : Grandir en même temps que son enfant

Cesse de te comparer

Lorsque j’ai débuté ma vie de maman, j’ai très vite eu l’impression d’être accaparée H-24 avec les jumelles. Mes premiers pas en tant que mère, je les ai faits en double. Doubles tétées (j’ai allaité jusqu’à leur six mois), les couches, les coliques, les dents… en double. L’amour et la charge étaient multipliés par deux.

À un moment donné, je ne pouvais plus servir dans l’église tant j’étais prise. À l’époque, je n’avais pas compris que mon ministère premier, ce n’était pas à l’église, ni l’écriture, mais prendre soin des miens.

« Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. » 1 Timothée 5.8

 Je me suis sentie frustrée et coupable de ne pas servir comme les autres femmes de l’église à plein temps. Je ne cessais de me comparer à unetelle, plus ointe et plus spirituelle.

Mais vous savez quoi ? C’était faux ! Il est capital de fleurir là où tu dois être. Dieu ne me demande pas d’être cette femme-là, mais de savoir ce qu’Il a mis entre mes mains et d’en prendre soin.

Quand j’ai cessé de vouloir être comme les autres, lorsque j’ai arrêté de me comparer, j’ai vu ce que Jésus avait mis en moi. J’ai débuté ce processus libérateur de faire ce pour quoi je suis née : être maman, être une épouse et être auteure.

Mes filles me voient dans la vie quotidienne, j’espère être une source d’inspiration pour elles dans le futur et non un boulet. Je prie pour être là afin de les équiper pour leur futur : mariage, maternité et leur destinée.

C’est mon devoir, mon ministère premier : équiper mes filles pour leur futur !

Prendre soin de mes filles: On n’égalera pas notre Seigneur, qui est notre berger par excellence, mais être une épouse et être maman, c’est aussi être un pasteur pour les siens. En tant que mère, on panse les blessures de l’âme, on écoute, on console, on ramène notre enfant lorsqu’il se perd à faire une bêtise.

« C’est moi qui ferai paître mes brebis, c’est moi qui les ferai reposer, dit le Seigneur, l’Éternel. Je chercherai celle qui était perdue, je ramènerai celle qui était égarée, je panserai celle qui est blessée, et je fortifierai celle qui est malade » Ezéchiel 34.15

De manière concrète, j’essaye de parler à mes filles de Dieu lorsqu’elles se comportent mal, je leur montre ce que dit Dieu. De la même façon, quand une des filles agit bien, je lui explique qu’elle a manifesté l’amour de Dieu…

Je ne crois pas qu’on puisse avoir une seule bonne façon d’éduquer ses enfants. Il y a un modèle et des conseils donnés dans la parole, sur lesquels je m’évertue à enseigner les filles. Pour autant, l’éducation dépend également de notre nationalité. La façon d’éduquer est différente d’un pays à un autre : en Chine, en Inde, en France, en Espagne, au Canada… bref ! Cessons de nous mettre un joug et faisons selon le modèle donné par notre Seigneur. Améliorons-nous de jour en jour, de semaine en semaine, d’année en année.

Ce qui compte à la fin de la journée est ceci :

« C’est vous qui êtes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue de tous les hommes. Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite, par notre ministère, non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les cœurs. » 2 Corinthiens 3.2-3

Comme je le dis souvent dans des dévotions précédentes, nos enfants sont notre lettre, mon livre le mieux écrit, celui que tous pourront lire. L’encre avec laquelle je le fais : mon amour.

Je demande un « MIRACLE » !

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Ne te désole pas si Dieu ne répond pas immédiatement au miracle que tu lui demandes.
Il faut parfois du temps pour “préparer le vase” (que nous sommes) pour recevoir ce miracle.

Parfois “le vase est trop plein” et Dieu n’y a pas Sa place.
Il faut prendre le temps de vider le vase de tout ce qui l’encombre et qui est inutile et négatif.
Parfois le “vase est trop vide” il faut prendre le temps de le remplir d’amour pour Dieu.
Sa parole est là pour nous y aider.
Parfois “le vase est cassé“, il faut prendre le temps de le réparer. Il faut du temps pour cicatriser.
Quoi qu’il en soit, nous avons toujours quelque chose à faire !

Alors, ne doutons pas !
Dieu nous donne le courage et la persévérance, utilisons-les par Amour pour Lui.

J’ai connu une jeune femme qui voulait un enfant alors qu’elle était soi-disant « stérile ». Elle avait tout essayé, elle avait tout fait pour « forcer la nature », mais tout cela sans succès. N’y croyant plus, elle avait fini par abandonner cette idée d’avoir un enfant, et abandonna la volonté de faire un enfant à tout prix. A regret, elle se résigna et n’y pensa plus. Mais au fond d’elle-même, un tout petit espoir subsistait, et malgré sa tristesse et sa déception, elle resta fidèle à Dieu et à sa parole. Puis les années passèrent….

Un jour, alors qu’elle n’y pensait plus du tout, et au moment où elle s’y attendait le moins, elle se retrouva enceinte. C’était tellement incroyable pour elle, elle avait du mal à y croire. Comment était-ce possible ? Elle eut un beau garçon qu’elle appela Gabriel ! Puis, Dieu lui donna un peu plus tard, une petite fille qu’elle appela Raphaëlle… ! Quel beau miracle n’est-ce pas ?

Sa patience et sa foi avaient eu raison de sa soi-disant « stérilité ».

 

Franchir les limites du connu

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« Lorsque tu vis une vie d’abandon d’amour, cédant devant l’émerveillement de Dieu, voici ce que tu expérimenteras : une vie abondante, une protection permanente et une satisfaction totale ! » Proverbes 19.23 (version TPT)

Cela vous est-il déjà arrivé d’avoir des rêves, d’entendre le murmure de Dieu qui les valide dans votre cœur, mais d’être pétrifié à l’idée de franchir le cap ?  Surtout lorsque vos décisions impliquent votre famille entière et que les choix pourraient être si lourds de conséquences… 

C’est un peu ce que nous avons vécu ces derniers mois…

Nous avons toujours désiré voyager, faire découvrir à notre tribu différentes régions de France, mais comme nos petits sont différents, il y a plein de paramètres à prendre en compte et des questions qui nous assaillent…

S’en est suivi dans nos pensées un combat digne des plus grands rings, entre pensées remplies de foi et pensées remplies de peur :

« Quitter une structure médicale où ils sont si bien et si nous ne retrouvions pas une si bonne prise en charge ? Oui… mais si nous en retrouvions une meilleure ? » 

« Quitter notre maison et si nous n’en retrouvions pas une aussi idéale ? Oui… un risque, mais si Dieu avait prévu encore mieux pour nous ? » 

Un peu comme cet incroyable homme de foi qu’était Pierre.

« Marcher sur l’eau se dit Pierre… et si je coulais ? »

« Oui, mais si je me rapprochais ainsi de Jésus, faisant une chose peu commune, alimentant encore plus ma foi ? Essayons ! »

Il y a un an, nous avons décidé de contrecarrer l’impossible de nos vies, les jalons de limites que nous nous étions posés avec le handicap de nos enfants. Nous avons tout simplement décidé de nous abandonner à Sa vague de grâce, Lui faisant confiance quant à Ses desseins pour nos vies, décidant de quitter la barque de notre confort et de marcher sur l’eau. En eaux profondes, là où l’inconnu tumultueux des profondeurs allait remplacer la terre ferme sous nos pieds…

Mais ainsi, notre foi s’alimente et nos pieds mouillés avancent, nous sommes confiants… 

« Je prendrai plaisir à leur faire du bien » Jérémie 32:41

Dieu prend plaisir à nous faire du bien !

Il aime voir ses enfants heureux et épanouis ! Ce n’est pas un Dieu lointain, un Père indifférent… Il prend soin de nous !

Et vous ? Vivez-vous ce genre de situations où son doux murmure vous pousse. Où les songes que vous faites, les paroles reçues sont aussi criants qu’un trait de craie blanche sur un tableau noir ?

Avez-vous aussi peur que nous de vivre vos rêves ? Peur d’obéir et d’être sensibles à Sa voix parce que vous connaissez le prix de ce que vous quitterez, sans savoir pour le moment là où Dieu conduit vos pas ?

Alors, voici un verset qui, je l’espère, sera une ancre pour votre âme :

« Il te dirige près des eaux paisibles » Psaume 23.2

Cela veut dire qu’Il marche devant vous et que l’endroit où Jésus vous conduit est paisible…

« Lorsque tu vis une vie d’abandon d’amour, cédant devant l’émerveillement de Dieu, voici ce que tu expérimenteras : une vie abondante, une protection permanente et une satisfaction totale ! »  Proverbes 19.23 (version TPT)

Il y a dans le cœur plein de projets, seuls les desseins de l’Eternel se réalisent.

Vous vous demandez certainement « et si ? » 

Et je vous réponds « Mais si Dieu avait plus ? »

Voici de façon très pragmatique quelques clés essentielles que nous utilisons dans ces moments où nous savons qu’il est temps pour nous de sortir de la barque :

  • Être calme, faire silence « Faites silence et sachez que je suis Dieu… » Psaume 46.10 (version TLB)  Cela rétablit les choses à leur juste place… ce temps permet de taire le tumulte des émotions, les pensées, les peurs, les attentes des uns des autres…

  • Le jeûne et la prière. Ce sont deux clés importantes également. Avec moins de nous et plus de Lui, il devient plus facile d’être sensible à Sa voix…

  • Établissez votre feuille de route, de façon très pragmatique : budgétisez, réfléchissez, cherchez, questionnez. (Luc 14.28) « S i l’un de vous veut construire une tour, il s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer.» « Celui qui cherche trouve… » (Matthieu 7.8) Si vous cherchez son cœur, ses solutions, alors vous les trouverez…

  • Passez à l’action… Parfois Dieu ne révèle pas l’étape suivante avant que nous n’ayons commencé à nous mettre en marche, à quitter quelque chose. « Quitte ton père et ta mère et va vers le pays que je te montrerai… » Genèse 12. Mais tout commence par un pas de foi…

  • Gardez vos yeux sur Jésus et ce qu’Il vous a dit. « Pierre lui répondit : Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux. Et il dit : Viens ! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur… » Une fois que vous l’avez entendu dire « Viens », allez-y, ne regardez pas au vent autour, regardez à Jésus, et continuez d’avancer hors de la barque… et rappelez-vous que Dieu est bon : si vous sortez de la barque, et que vous chancelez,  Il sera toujours à vos côtés pour vous ramener en lieu sûr !

M’autorisez-vous à prier pour vous ? 

Si oui, posez votre main sur votre cœur et lisez ces quelques lignes :

Père, merci de bénir cette personne qui vient de me lire… Tes promesses sont Oui et Amen. Parfois, nous laissons la peur nous paralyser et nous empêcher de voir plus. Je prie pour que cette personne qui me lit, soit visitée par ton Saint Esprit. Parle-lui au travers de Tes Écritures, par ta douce voix dans Son cœur, par des jalons indicateurs qui la guident sur la route à suivre, et qu’elle sache, avec assurance que cela vient de toi. Souffle sur ses rêves qui sont dans son cœur, placés par Toi. Et sois le vent dans ses voiles… que l’assurance de Ton amour vienne évincer les peurs et l’emmener à plus de ce que tu as préparé d’avance pour elle.

Je le bénis au nom de Jésus.

Prière :

Père, tu connais ce rêve de mon cœur (dites le à haute voix) mais tu connais cette peur qui me paralyse. Viens, amène mes pensées, ma volonté à m’aligner à la tienne… Je déclare que tu m’aimes et prends plaisir à me rendre heureux. Je choisis de croire que si je vis une vie d’abandon et d’amour, cédant devant l’émerveillement de qui tu es, j’expérimenterai une vie abondante, une protection permanente et une satisfaction totale ! Emmène-moi là où mes pieds n’ont jamais marché, fortifie ma foi et ma confiance en Toi.

Amen

Entrepreneuriat au Burkina : 60 jeunes formés par la société minière de Sanbrado

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Dans le cadre de la responsabilité sociale avec les communautés, SOMISA SA a initié une formation en métiers au profit de 60 jeunes pour soutenir le développement de l’auto-emploi et de l’insertion professionnelle des jeunes des communautés impactées par la mine. Ce mardi 9 août 2022, une cérémonie de clôture de ladite formation a été organisée à cet effet à Boudry, dans la province du Ganzourgou.

Après avoir formé 110 personnes dans le domaine de l’élevage (volaille locale, embouche ovine et bovine), c’est au tour de 60 jeunes de la commune de Boudry de recevoir leurs attestations de formation, preuve qu’ils ont assimilé ce qui leur a été enseigné dans les domaines de la mécanique automobile, la soudure, l’électricité bâtiment et solaire, la maçonnerie.

Cette action s’inscrit dans le cadre des activités communautaires de la SOMISA SA et a pour finalité d’épauler les jeunes à entreprendre pour leur propre autonomisation. « Cette formation fait suite à une demande des bénéficiaires à être orientés dans l’auto-emploi », dira à cet effet Christian Ouédraogo, directeur des affaires corporatives de la mine.

“La mine sera aux côtés de ces jeunes pour la suite de la formation” nous confie Christian Ouédraogo

Pour cette réalisation, « 42 millions ont été mobilisés pour la cause », nous fait-il savoir. Au terme de ces 3 mois d’apprentissage, les jeunes poursuivront la formation cette fois-ci dans la pratique pour renforcer les connaissances acquises. Cette pratique se fera également en un trimestre avant qu’un suivi d’un an (suivi trimestriel soit 4 au total) ne soit opéré à leur endroit pour recadrer les insuffisances constatées.

Cette formation a été assurée par Planète solutions. Selon Olivier Zoungrana, président directeur général de ladite entreprise, les jeunes formés étaient plein d’engouement et de détermination. « Certains parmi ces jeunes ont abandonné certaines activités pour venir se faire former. Beaucoup ont dû faire avec certaines contraintes afin de pouvoir suivre le rythme. Mais tout compte fait, la satisfaction est générale et tout le mérite revient à ces jeunes. »

Les 60 jeunes formés par SOMISA ont remercié la mine et leurs formateurs

A l’occasion, le représentant des jeunes Abdoul Karim Kouraogo ne manquera pas de témoigner sa gratitude à la mine et aux formateurs. « C’est un sentiment de joie qui nous anime. Nous sommes fiers d’avoir suivi ces formations. Personnellement, j’ai été formé dans le domaine de la soudure. Grâce à cette formation, j’ai déjà réussi à fabriquer 10 portes, sans compter les fenêtres et les tables. Je ne peux donc que me réjouir avec mes camarades de tout cela. Je remercie la mine et nos formateurs. »

Pour Olivier Zoungrana, les jeunes formés devraient plus se qualifier dans leur domaine

Sayouba Ouédraogo, Directeur provincial de la jeunesse a tenu à féliciter ces jeunes pour le chemin déjà parcouru. Par ailleurs, il saisira l’occasion pour les inviter à continuer de se faire former pour obtenir le certificat de qualification professionnelle (CQP) et le brevet de qualification professionnelle (BQP), toute chose qui fera d’eux des entrepreneurs habiles quant à la transformation de leurs rêves et de leurs opportunités en une entreprise viable. « Ces deux diplômes vous permettront d’être aguerris dans vos domaines respectifs. Vous pourrez mieux vous prendre en charge, développer des initiatives qui génèreront des sources de revenus, ce qui vous permettra d’embaucher d’autres personnes et contribuer au développement de votre pays. » Pour ce faire, il entend collaborer dans les jours à venir avec SOMISA comme cela a toujours été pour qu’en temps opportun, ces jeunes puissent renforcer leurs capacités et leurs compétences.

Le verset du jour

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 Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors et piétiné par les hommes. Matthieu 5.13

J’ébranlerai toutes choses

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Un parcours en 31 jours de Derek Prince

Ces derniers temps, nous entendons dire partout autour de nous que : ‘nous vivons dans la fin des temps’. Dans ce parcours, tiré de deux messages des années ’90, Derek Prince explique certains passages prophétiques de la Bible. Tout au long de ce parcours, vous découvrirez qu’il a prédit certains événements exactement de la façon dont nous les avons vu arriver dans les décennies suivantes. 

Ce message vous montrera un côté de Dieu dont on n’entend quasiment jamais parler. D’innombrables prêches sont dévoués au fait que Dieu est Sauveur, qu’il est le Bon Berger, qu’il est Amour, qu’il est plein de grâce. Mais cette grâce et la patience de Dieu ont pourtant leurs limites. Et Dieu se montrera alors également le Juge de tous.

La Bible dit clairement que les temps deviendront difficiles. Et avec tout ce que nous vivons dans les temps actuels, nous commençons peut-être plus facilement à comprendre cette réalité. Nous prions que son message percera les cœurs des croyants, pour les aider à être vigilants, engagés avec le Seigneur, craignant sa Parole et vivant entièrement pour lui et ses objectifs.

Education Nationale : Les meilleurs élèves et enseignants de 2022 magnifiés par la nation Burkinabè

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108 meilleurs élèves aux examens scolaires, session 2022, et 26 meilleurs enseignants étaient à l’honneur ce jeudi 28 juillet 2022 à Ouagadougou dans le cadre de l’édition 2022 du Prix de l’Excellence de l’éducation nationale (PEXEN). Ce sont les bras chargés que ces meilleurs acteurs ont quitté la salle des Banquets de Ouaga 2000 où s’est tenue la cérémonie officielle du PEXEN et d’où les deux « super-enseignants » sont repartis, chacun, avec une villa de type F3 offertes par le président du Faso. 

« Ensemble, célébrons l’excellence pour une école plus résistante ! ». C’est sous ce thème que s’est tenue la cérémonie du Prix de l’Excellence de l’éducation nationale (PEXEN), édition 2022. Placé sous le patronage du président du Faso, ce rendez-vous de célébration du mérite dans le monde de l’éducation a été présidé par le Premier ministre Albert Ouédraogo, représentant le patron de la cérémonie.

C’est par l’hymne national, ditanyè, et une minute de silence en la mémoire des victimes des attaques terroristes, que l’édition 2022 du PEXEN a commencé. Cette édition se veut celle de la résilience, de la résistance et pour l’occasion, le Premier ministre et ses collaborateurs ont rendu un hommage aux forces de défense et de sécurité ainsi qu’aux volontaires pour la défense de la patrie.

La récompense a concerné les meilleurs élèves, les meilleurs enseignants du primaire, du post-primaire et du secondaire, les meilleurs élèves déplacés internes, les meilleurs élèves vivant avec un handicap (auditif, visuel, à motricité réduite, les autistes), les « personnalités d’exception de l’éducation nationale » et les enseignants communautaires (qui sont des volontaires locaux, souvent à la retraite, qui prennent l’initiative d’assurer une formation pour combler le déficit, surtout dans les zones en proie au terrorisme).

Prix de l’excellence de l’éducation Nationale édition 2022

Ce sont au total 108 élèves et 26 enseignants dont deux « super-enseignants » venus de l’ensemble du territoire national, qui ont été récompensés. Les 108 étoiles sont issues des examens de la session 2022 du Certificat d’études primaires (CEP), du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), du Certificat d’aptitudes professionnelles (CAP), du Brevet d’études professionnelles (BEP) et du Baccalauréat.

Les meilleurs élèves au CEP ont reçu la somme de 75 000F, un kit scolaire, une attestation et une médaille tandis que les meilleurs au BEPC se voient gratifiés d’un mini-ordinateur, une attestation, une médaille et la somme de 125 000 F. Les meilleurs bacheliers, eux, reçoivent la somme de 300 000 F chacun (les deux meilleurs du lot gagnent 350 000F), un ordinateur, une médaille, une attestation, une bourse d’étude universitaire et un compte bancaire accrédité de 50 000F. Ici, les deux meilleurs de chaque série ont été à leur tour primés. Pour Cherifa Lompo première nationale au BAC G2 c’est un rêve accompli.

« Le prix de l’excellence scolaire est une invite à persévérer dans la conquête du savoir. Le premier ministre, tout en adressant ses félicitations aux acteurs qui, malgré le contexte sécuritaire difficile, se sont déployés en donnant le meilleur d’eux-mêmes, les a ensuite invités à être de véritables modèles pour susciter l’émulation saine et semer les graines de l’excellence, de la performance, de la culture du travail bien fait autour d’eux et au sein de la nation. « Soyez aussi et surtout de bons citoyens engagés à participer à l’avènement d’un Burkina Faso harmonieux, radieux, havre de paix, de justice, de solidarité et d’harmonie », a souligné le Premier ministre.

Le Ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues, Lionel Bilgo lui magnifié les lauréats en ses termes : « Vous êtes la résistance de tout un pays, l’exemplarité de tout un peuple. Vous êtes la persévérance. Bravo pour le travail abattu.

Vue partielle des enseignants lauréats

L’édition 2022 du PEXEN a reconnu le mérite de 26 enseignants, qui ont également reçu plusieurs présents en espèces et en nature. Parmi eux, deux « super-enseignants » Ils ont recu chacun une villa de type F3 accompagnée de plusieurs autres lots de partenaires et une gratification financière. Ces deux lauréats recevront les clés de leur villa des mains du président du Faso.

Le Ministre BILGO, décorant le doyen Boukary SANON

 Les autorités ont également rendu un hommage à un enseignant à la retraite depuis 22 ans maintenant, Boukary Sanon. Invité spécial du ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues, Lionel Bilgo, M. Sanon affectueusement appelé le doyen Boukary Sanon agé de (80 ans) a également été décoré et félicité pour son sens du sacrifice dans l’enseignement. « Quand la joie est très grande, elle devient très lourde et difficile à porter. Je ne savais pas que je serai devant une foule très grande avec les regards rivés sur moi. (…). Je n’y croyais plus à la décoration. Mais le ministre de l’éducation a su me tirer du fond de ma tombe pour me ramener à la vie », a exprimé le doyen Boukary Sanon.

Au cours de cette célébration, des personnes ont été élevées au rang de Chevalier de l’ordre des Palmes académiques. Il s’agit de l’Abbé André Toé, du Pasteur Saïdou Compaoré, de El Hadj Amadou Sanogo et de Boukary Ouédraogo, pour leur engament en faveur de l’éducation.

Hommage aux victimes de Perkoa : Les travailleurs et familles exigent que les responsabilités soient situées

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Le gouvernement burkinabè a organisé une cérémonie d’hommage aux huit victimes de l’inondation de la mine de zinc de Perkoa, ce vendredi 29 juillet 2022 à Réo, chef-lieu de la province du Sanguié.

C’est dans la cour du Haut-commissariat que cette cérémonie se tient, en présence des parents, amis et collègues des victimes de l’inondation du 16 avril 2022.

Les huit victimes sont : Charles Bama ; Hervé Bayala ; Yiboula Isaï Bayala ; Aimé Fulgence Bationo ; Thierry Bayala ; Jean Noël Bationo ; Nuné N’donji (Zambien) et James Marco Bwire Aritablos (Tanzanien).

Tous les six Burkinabè ont été élevés, à titre posthume, au rang de Chevalier de l’ordre de mérite du Commerce et de l’Industrie avec agrafe Mines et Carrières. La décoration des deux expatriés se fera à Ouagadougou.

Au cours de la cérémonie d’hommage aux huit victimes de l’inondation de la mine de zinc de Perkoa, le représentant des travailleurs, Hermann Darga a déclaré : “Nous avons tous notre responsabilité”. Il a exigé que les responsabilités soient situées et souhaité qu’un tel drame ne survienne plus au Burkina Faso.

Dans le même sens, le représentant des familles, Antoine Bama, dans son intervention, a souhaité que les circonstances de la mort de ces huit mineurs soient élucidées.

Quant à Blanchard Bayala, représentant des forces vives de la province du Sanguié, il a invité les acteurs à tirer toutes les leçons de ce drame.