Prise de contact du nouveau Gouvernement : « Les seuls critères qui ont prévalu au choix des personnalités ont été la compétence, la probité morale et l’engagement total à servir le pays », dixit le Premier ministre, Albert Ouédraogo
Forum sur la réconciliation nationale : Zéphirin Diabré plaide pour que l’opposition politique reprenne du service
Le ministre d’Etat chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale Zéphirin Diabré a eu, ce mardi 28 décembre 2021 à Ouagadougou, une séance de travail avec le chef de file de l’Opposition politique (CFOP).
Au sortir de cette séance de travail, Zéphirin Diabré a déclaré avoir fait un plaidoyer auprès de l’Opposition politique pour qu’elle s’associe aux efforts entrepris pour le succès du forum national sur la réconciliation nationale.
« L’Opposition a décidé, en raison d’un certain nombre de paramètres que je n’ai pas à évoquer ici, de ne plus participer aux différentes instances gouvernementales. C’est une décision souveraine que je respecte. Mais ma venue consistait justement à dire que la question de la situation nationale doit se situer au-delà des contingences politiques. Au regard donc de l’importance de ce forum et de ce qu’il va apporter comme point de départ important pour la réconciliation nationale, au regard de la contribution de ce forum à la résolution des problèmes à la fois anciens et présents du pays, j’ai demandé humblement au CFOP et à ses collègues de bien vouloir faire une entorse à leur décision et à s’associer au conseil national d’orientation et de suivi qui va piloter ce forum et au comité national d’organisation qui va en assurer l’organisation pratique. », a déclaré Zéphirin Diabré.
« Nous l’avons écouté religieusement et nous allons nous réunir et lui donner une suite dans les meilleurs délais », a déclaré le chef de file de l’Opposition politique Eddie Komboïgo, entouré de ses camarades.
En attendant, Zéphirin Diabré a annoncé que le forum ne pourra plus se tenir du 17 au 23 janvier 2022 comme prévu. Il appartient au gouvernement d’en fixer la nouvelle date.
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Fête de Noël : Message de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) du Burkina Faso
Chers fidèles de nos Eglises, chers compatriotes du Burkina Faso,
Au-delà de tout, nous rendons grâces à l’Eternel Notre Dieu! Car Il est souverain, et Sa miséricorde dure toujours ! En cette année 2021, nous célébrons la fête de la nativité du Christ avec beaucoup d’émotions liées à la crise sécuritaire et à la pandémie du Covid.19.
C’est pourquoi, la Fédération des Eglises et Missions Evangéliques du Burkina Faso invite les fidèles de nos Eglises et tous les compatriotes de l’intérieur comme de l’extérieur à fêter dans le calme, la simplicité, en respectant des horaires raisonnables, et en respectant les mesures barrières. Que chacun de nous se comporte en vrai citoyen, étant loyal à Notre Seigneur et à notre prochain.
Après tout, le Seigneur Jésus, le Messie, est venu dans ce monde sans faire de bruit. Car le bruit ne fait pas de bien, et le bien ne fait pas de bruit. Quand les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé Son Fils dans le monde, né d’une femme, né sous la loi. Jésus est venu accomplir la loi, et Il nous a sauvés de nos péchés. En effet, c’est Lui Qui est l’Agneau expiatoire Qui ôte le péché du monde.
A Sa naissance à Bethlehem, les rois mages venus d’Orient sont allé L’adorer, et Lui ont offert de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Et nous aujourd’hui, sommes-nous prêts à L’adorer et à Lui donner le meilleur cadeau pour Son anniversaire ?
Chers fidèles, chers compatriotes,
Noël 2021 nous donne encore l’occasion de revoir nos relations d’abord avec Dieu, puis avec notre prochain. Sommes-nous en bons termes avec Dieu, avec notre femme, notre mari, nos enfants, nos frères et sœurs, nos oncles et nos tantes, nos collègues de travail et nos voisins dans le quartier?
Avons-nous la paix dans notre cœur? Noël, c’est le temps de la paix : la paix avec Dieu et la paix avec les hommes. Comment faire pour que la paix de Dieu nous inonde ? Venons au Prince de la Paix pour chercher Dieu de tout notre cœur !
Chers Fidèles, chers citoyens,
Que Noël 2021 vous apporte la paix et la sécurité, la santé physique et spirituelle, et que la joie du Seigneur soit partagée par tous !
Que Dieu exauce nos prières pour la sécurité et pour l’éradication de la pandémie sur la terre. Que la grâce et la joie du Seigneur soient votre partage en cette fin d’année pour un mieux vivre ensemble dans le Burkina Faso, pays des hommes intègres! Joyeux Noël à toutes et à tous !
Que Dieu bénisse le Burkina Faso !
Pour la FEME,
Le Président Pasteur Henri YE
Commandeur de l’Ordre National
Economie : La Banque mondiale octroie 115 milliards de francs CFA pour soutenir une croissance durable au Burkina Faso
Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Lassané Kaboré, et la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina, Maïmouna Mbow Fam, ont procédé, dans la soirée du mercredi 15 décembre 2021 à Ouagadougou, à la signature d’un accord de financement pour le renforcement de la gestion budgétaire, la promotion d’une croissance plus durable et l’amélioration des prestations des services publics. Le montant des fonds alloués s’élève à 115 milliards de francs CFA.
Les caisses de l’Etat burkinabè viennent d’être renflouées par la Banque mondiale. Dans la soirée du mercredi 15 décembre, les deux parties ont paraphé un accord de financement au profit de l’Etat burkinabè. « L’accord de financement qui nous réunit aujourd’hui porte sur la troisième et dernière opération d’une série de trois appuis budgétaires, portant sur le renforcement de la gestion budgétaire, la promotion d’une croissance durable et l’amélioration des prestations des services publics », a indiqué Maïmouna Mbow Fam, représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso.
Le montant alloué dans cette troisième opération est de 115 milliards de francs CFA et a été revu pour prendre les crises actuelles. « Cette opération, qui a été réajustée et renforcée afin de s’aligner sur les défis de l’heure, offre une bonne opportunité de renforcer la résilience du pays et appuyer les efforts combien louables du gouvernement sur le chantier de la relance économique et sociale », a ajouté la représentante résidente de la Banque mondiale.
Le financement vise à soutenir le Burkina dans la riposte contre la maladie à coronavirus (Covid-19). Il entend aussi appuyer les réformes visant à renforcer la gestion des finances publiques, des ressources naturelles et la productivité du bétail, et à améliorer la prestation des services publics et l’efficacité des dépenses sociales en favorisant la présence de l’Etat sur l’ensemble du territoire pour lutter contre les facteurs de conflit et en établissant un registre social unique.
Pour Lassané Kaboré, ce financement est la manifestation de la volonté de la Banque mondiale d’accompagner le Burkina Faso dans ses réformes. « Cette troisième opération vient, plus d’autres formes d’appuis déjà octroyés, confirmer l’engagement fort que le Groupe de la Banque mondiale a pris d’accompagner notre pays dans sa marche vers une croissance durable et inclusive. Elle traduit également une manifestation de la volonté du gouvernement burkinabè de maintenir le cap des réformes macroéconomiques et structurelles, gage d’une réussite certaine des politiques de croissance et dont l’objectif ultime est de réduire la pauvreté et d’améliorer ainsi les conditions de vie des populations », a relevé le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan.
Il faut noter que l’ensemble des financements de ces trois séries s’élève à environ 551 millions de dollars, soit 320 milliards de francs CFA.
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Perturbation de la desserte en eau : « La situation est désormais maîtrisée », rassure l’ONEA
L’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) a affirmé, le vendredi 17 décembre 2021, avoir maîtrisé la panne des équipements qui avait occasionné une perturbation de la desserte en eau dans plusieurs zones de Ouagadougou et de Ziniaré.
A l’issue d’une visite guidée de sa station de traitement d’eau potable de Ziga I et II, l’ONEA est revenu sur les causes de l’interruption de la réception du précieux liquide chez certains ménages, ces derniers jours.
Les agents de la nationale de l’eau se sont voulus on ne peut plus clairs, en affirmant que, contrairement à ce que pensent certaines personnes, l’office n’a aucun intérêt à interrompre la fourniture d’eau ; cette situation survient seulement en cas de force majeure (problèmes techniques).
« Les coupures d’eau peuvent se justifier par plusieurs raisons. Et ces raisons peuvent ne pas être liées à la station de Ziga. Dans un quartier, cela peut s’expliquer par le fait de l’isolement d’un conduit en réparation qui s’est détérioré tout en provoquant une fuite d’eau », a indiqué Francis Kéré, directeur régional du Centre de l’ONEA.
Selon lui, la panne survenue dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 décembre derniers, est typiquement d’ordre technique. « Ces problèmes que nous avons rencontrés sont purement d’ordre technique. Parce que nous avons voulu changer les produits chimiques que nous utilisons pour le traitement de l’eau », a expliqué M. Kéré.
« Et lors de ce basculement, nous avons connu des difficultés à cause des pompes doseuses responsables de l’injection des produits chimiques », a-t-il précisé.
Pour les experts de l’ONEA, c’est tout un processus qui est mis en œuvre pour que le liquide précieux arrive chez le consommateur. L’eau est recueillie depuis le barrage, et une fois parvenue à l’entrée de la station, elle est cascadée pour libérer les gaz dissous et améliorer sa qualité avant l’injection des produits chimiques.
« Après la cascade, les produits chimiques (notamment le polychlorure d’aluminium) sont injectés dans l’eau et un système de mélange est employé pour s’assurer du bon mélange des produits et leur réactivité sur l’eau brute à traiter. Passée cette étape, l’eau commence à former des particules de nature à pouvoir se décanter au fond. Et c’est là qu’elle doit passer sous les décanteurs où elle va se reposer en permettant aux grosses particules qui se sont développées au cours de la réaction chimique, de se déposer au fond et d’être éliminées », a exposé Christophe Guissou, responsable de la station de Ziga.
L’ONEA, qui possède au total 59 stations de traitement d’eau potable sur le territoire national (dont deux à Ouagadougou) avec plusieurs stations de pompage, rassure qu’il est toujours au service des consommateurs. Tout en présentant ses excuses pour les désagréments causés, l’ONEA leur garantit une fourniture d’eau potable de qualité et en quantité.
Hamed NANEMA
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Visite du Premier ministre à l’Assemblée nationale : Alassane Bala Sakandé promet le soutien de son institution au nouveau Gouvernement
L’intégralité de l’interview de son Excellence, monsieur Lassina Zerbo, Premier ministre, Chef du Gouvernement, à l’occasion de la rentrée gouvernementale.
Prise de contact du Gouvernement : Une équipe engagée à apporter des solutions aux préoccupations des Burkinabè, selon le Premier ministre, Lassina Zerbo
Burkina : « Nous devons sortir tout de suite de la théorie pour avoir une posture de terrain », indique le ministre Maxime Koné
Maxime Koné a été officiellement installé ce mercredi 15 décembre 2021 à Ouagadougou, à la tête du ministère de l’Administration territoriale et de la sécurité qui ne forment désormais qu’un seul ministère.
Le ministre de la sécurité a souligné lors de la cérémonie de passation des charges avec le ministre d’Etat, de l’administration territoriale et de la décentralisation sortant, avoir été édifié par la nouvelle vision donnée par le chef de l’Etat à tous les ministres. Cette vision qui n’est rien d’autre que celle de rechercher permanemment l’intérêt général, les appelle à l’excellence au travail ainsi qu’au sens de la responsabilité pour renforcer la confiance des populations vis-à-vis du gouvernement.
Dans cette dynamique, Maxime Koné n’entend donc pas dormir sur ses lauriers. Il veut saisir “le taureau par les cornes” dès la prise de ses nouvelles fonctions. « Nous sommes aujourd’hui dans une dynamique d’actions, nous devons sortir tout de suite de la théorie pour avoir une posture de terrain », a-t-il indiqué.
- Il précise toutefois que l’adhésion et le concours de tous les Burkinabè seront indispensables à la réussite des grands chantiers sur lesquels ils travaillent en ce moment, notamment celui de la lutte antiterroriste.
Sachant à quoi s’en tenir à travers la gestion de ces deux portefeuilles ministériels dont il est dorénavant le responsable, l’homme a les regards fixés sur “l’être suprême à l’origine de la création” (Dieu). Et témoigne sa gratitude au président du Faso ainsi qu’au chef du gouvernement pour la confiance qui lui a été renouvelée.
« Je prends ce département à un moment critique de l’histoire de notre pays marquée par une situation sécuritaire particulièrement difficile. Et je sais ce qui m’attend ! », a laissé entendre le ministre Maxime Koné.
C’est également avec un sentiment d’humilité et de reconnaissance des résultats engrangés par son prédécesseur, Pengwendé Clément Sawadogo, que le ministre entrant a affirmé qu’il ne manquera pas de faire appel à l’expérience de son homologue sortant au regard des qualités multidimensionnelles dont il regorge.
- L’administration étant une continuité, le nouveau ministre installé a annoncé que l’ensemble des acteurs des différents chantiers en cours trouveront leur place au sein des ministères fusionnés en vue de poursuivre les travaux engagés pour l’aboutissement de résultats probants au bénéfice des populations.
Pour ce faire, le ministre Clément Sawadogo a invité tous ses ex collaborateurs à accorder tout le soutien dont son successeur aura besoin dans l’accomplissement de la mission qui lui a été confiée. M. Sawadogo qui a félicité l’actuel ministre, dit ne pas douter de sa capacité à relever les défis qui l’attendent dans l’exercice de ses nouvelles fonctions.
« Je suis honoré de vous remettre le témoin du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation (MATD) et j’ai la certitude que vous avez toutes les capacités et la foi inébranlable qui vous permettront d’ouvrir toutes les portes menant à l’atteinte des objectifs qui vous sont fixés en vue de la réalisation des politiques gouvernementales », a-t-il fait savoir.
Puis de formuler cette prière à son endroit qui met fin à son discours : « Que le Seigneur vous accompagne dans cette noble et exaltante mission ! ».
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Journées nationales du refus de la corruption : La 16e édition du 15 au 24 décembre 2021
Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) organise comme à l’accoutumée, du 15 au 24 décembre 2021, la 16e édition des journées nationales du refus de la corruption (JNRC). À cet effet, le REN-LAC a animé une conférence de presse ce mercredi 15 décembre 2021, à Ouagadougou en vue de donner le clap de départ des JNRC 2021.
Placé sous le thème : « Transparence et lutte contre la corruption dans la commande publique au Burkina Faso : Cas des bâtiments et travaux publics », l’objectif de ces 16e JNRC est de placer la lutte contre la corruption dans la passation et l’exécution de la commande publique au cœur des priorités nationales en suscitant le débat public.
Selon le secrétaire exécutif du REN-LAC, Sagado Nacanabo, le choix du thème de cette édition se justifie par le fait que la commande publique est un instrument important de mise en œuvre des politiques publiques qui engloutit chaque année des centaines de milliards de nos francs.
Il affirme que ce secteur, est par essence « corruptogène » en raison des fortes sommes en jeu et des risques potentiels de conflits d’intérêts résultant de la rencontre entre le milieu des affaires, le monde politique et celui des fonctionnaires opérationnels des processus de passation, d’exécution, de contrôle et de paiements des marchés.
- Secrétaire exécutif du REN-LAC, Sagado Nacanabo
Et pour illustrer ses dires, il a pris pour exemple, les nombreuses infrastructures réalisées à coup de sommes énormes ces dernières années, mais qui n’ont pas pu cependant résister aux effets des intempéries.
« Rien qu’en juin 2021, le gouvernement lui-même avait estimé à 170 le nombre d’infrastructures publiques endommagées par les intempéries, depuis le début de l’hivernage dont 110 concernaient le secteur de l’Education. La plupart de ces infrastructures avait une durée de vie de moins de vingt (20) ans, alors que des bâtiments construits avant les indépendances sont toujours solides », s’est-il indigné.
En sus, selon le secrétaire exécutif, des entreprises attributaires de marchés peinent à les exécuter correctement, entraînant parfois des conclusions d’avenants qui ne se justifient pas. Pour le REN-LAC, le contrat d’avenant de plus de quarante milliards passé avec le groupe EBOMAF dans le cadre des travaux de construction de l’autoroute de contournement de la capitale Ouagadougou est assez illustratif de ce phénomène
« Le montant initial de ce marché, dont les travaux ont été lancés le 30 octobre 2018, s’élevait à 181 milliards francs CFA. L’avenant, qui représente 23% du montant du marché initial, a été conclu à moins de 50% du taux d’exécution », a-t-il conclu.
- les hommes et femmes de médias présents à la conférence de presse
Pour cette présente édition, les activités des JNRC auront lieu à Ouagadougou et dans les cinq régions qui disposent des comités régionaux anti-corruption (CRAC), à savoir les Hauts-Bassins, le Centre-Ouest, le Nord, le Sud-Ouest et l’Est.
Au menu des JNRC 2021, il est prévu comme activités principales, un grand panel sous le thème : « Assainir la commande publique au Burkina Faso », le mercredi 22 décembre à 15h30 au CENASA, à Ouagadougou ; des conférences publiques dans des écoles de formation professionnelle des ingénieurs de travaux publics et du bâtiment ; des conférences publiques, des émissions télé et radio de même que des campagnes d’affichage (à Ouagadougou et dans les cinq régions).
Selon, le secrétaire exécutif du REN-LAC, le but recherché à travers ces activités c’est « de jeter la lumière sur les mauvaises pratiques existantes dans le secteur de la commande publique en lien avec la réalisation des infrastructures publiques et de situer les différentes responsabilités ».
« Les JNRC 2021, de manière globale, appellent les différents acteurs de la chaîne de la commande publique à une introspection et à la réflexion afin de contribuer à assainir le secteur pour en faire un véritable instrument de développement », a-t-il martelé.
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