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lundi, 6 mai 2024
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Prise de contact du nouveau Gouvernement : « Les seuls critères qui ont prévalu au choix des personnalités ont été la compétence, la probité morale et l’engagement total à servir le pays », dixit le Premier ministre, Albert Ouédraogo

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Le nouveau Gouvernement, chargé de conduire la transition dans notre pays, s’est réuni ce lundi 7 mars 2022 à la Présidence du Faso, pour une séance de prise de contact. A l’issue de cette rencontre avec le chef de l’Etat, Paul-Henri Sandaogo Damiba, le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a livré une déclaration à la presse. Il a rappelé les grands principes qui ont milité en faveur de la composition de son équipe, et sollicité le soutien de ses compatriotes, pour un bon déroulement de la transition.
C’est une équipe gouvernementale pratiquement au grand complet, qui a répondu à l’appel du Chef de l’Etat. Sur les visages de ces nouveaux promus, une sérénité et un engagement affichés d’aller au charbon, pour sortir le pays des difficultés actuelles dans lesquelles il se trouve. Selon le Premier ministre, les grands principes qui ont milité en faveur du choix de ces 19 hommes et 6 femmes, sont la compétence, la probité morale et l’engagement total à servir le pays. Cette composition, de l’avis du patron de l’exécutif burkinabè, est conforme à la charte de la transition. Au cours de cette période de 3 ans, l’équipe d’Albert Ouédraogo compte impulser une nouvelle dynamique dans la construction d’un Burkina nouveau que le Président du Faso et le Peuple appellent de tous leurs vœux.
Du reste, cette équipe va travailler, conformément aux orientations et aux priorités telles que définies par le Chef de l’Etat, de même qu’à celles de la Charte et de l’agenda de la transition, a dit le Premier ministre. Ces priorités, selon lui, concernent la lutte contre le terrorisme, la restauration du territoire national, la réponse à la crise humanitaire, la refondation de l’Etat. Il s’agit également de l’amélioration de la gouvernance, la réconciliation nationale et la cohésion sociale, la prise en charge et la réinstallation des déplacées internes dans leurs localités respectives.
A en croire Albert Ouédraogo, le Chef de l’Etat a également, pendant la prise de contact, instruit la nouvelle équipe, de s’attaquer à d’autres chantiers qui préoccupent les Burkinabè, à travers des réformes audacieuses. Pour y parvenir a-t-il indiqué, l’action gouvernementale reposera sur un certain nombre de valeurs chères au Président du Faso. Il s’agit notamment de l’intégrité, la loyauté, la rigueur, la solidarité, la collégialité et l’exemplarité.
De son avis, Paul-Henri Damiba a surtout insisté, au cours de la séance de prise de contact, sur la nécessité de la de réduction du train de vie de l’Etat, à travers la suppression de certaines activités non essentielles et une utilisation rationnelle des ressources de l’Etat.
« Nous avons, mon équipe et moi, pris l’engagement, devant le Chef de l’Etat, de travailler avec abnégation, à soulager les souffrances des populations et de restaurer notre pays dans ses limites territoriales. La situation est certes difficile mais pas hors de portée, pour peu que nous ayons un sursaut patriotique pour mener ce seul combat qui vaille, qui est de sauver ce pays que nous ont légué nos ancêtres », a confié le Chef du Gouvernement.
Il a, par ailleurs, appelé les Burkinabè de tous les bords, à soutenir le nouveau Gouvernement, dans ces moments difficiles que traverse notre pays et dans la mise en œuvre de cette vision de rupture que le Président du Faso veut impulser à la gouvernance d’ensemble.

Forum sur la réconciliation nationale : Zéphirin Diabré plaide pour que l’opposition politique reprenne du service

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Le ministre d’Etat chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale Zéphirin Diabré a eu, ce mardi 28 décembre 2021 à Ouagadougou, une séance de travail avec le chef de file de l’Opposition politique (CFOP).

Au sortir de cette séance de travail, Zéphirin Diabré a déclaré avoir fait un plaidoyer auprès de l’Opposition politique pour qu’elle s’associe aux efforts entrepris pour le succès du forum national sur la réconciliation nationale.

« L’Opposition a décidé, en raison d’un certain nombre de paramètres que je n’ai pas à évoquer ici, de ne plus participer aux différentes instances gouvernementales. C’est une décision souveraine que je respecte. Mais ma venue consistait justement à dire que la question de la situation nationale doit se situer au-delà des contingences politiques. Au regard donc de l’importance de ce forum et de ce qu’il va apporter comme point de départ important pour la réconciliation nationale, au regard de la contribution de ce forum à la résolution des problèmes à la fois anciens et présents du pays, j’ai demandé humblement au CFOP et à ses collègues de bien vouloir faire une entorse à leur décision et à s’associer au conseil national d’orientation et de suivi qui va piloter ce forum et au comité national d’organisation qui va en assurer l’organisation pratique. », a déclaré Zéphirin Diabré.

« Nous l’avons écouté religieusement et nous allons nous réunir et lui donner une suite dans les meilleurs délais », a déclaré le chef de file de l’Opposition politique Eddie Komboïgo, entouré de ses camarades.

En attendant, Zéphirin Diabré a annoncé que le forum ne pourra plus se tenir du 17 au 23 janvier 2022 comme prévu. Il appartient au gouvernement d’en fixer la nouvelle date.

LeFaso.net

Fête de Noël : Message de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) du Burkina Faso

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Chers fidèles de nos Eglises, chers compatriotes du Burkina Faso,

Au-delà de tout, nous rendons grâces à l’Eternel Notre Dieu! Car Il est souverain, et Sa miséricorde dure toujours ! En cette année 2021, nous célébrons la fête de la nativité du Christ avec beaucoup d’émotions liées à la crise sécuritaire et à la pandémie du Covid.19.

C’est pourquoi, la Fédération des Eglises et Missions Evangéliques du Burkina Faso invite les fidèles de nos Eglises et tous les compatriotes de l’intérieur comme de l’extérieur à fêter dans le calme, la simplicité, en respectant des horaires raisonnables, et en respectant les mesures barrières. Que chacun de nous se comporte en vrai citoyen, étant loyal à Notre Seigneur et à notre prochain.

Après tout, le Seigneur Jésus, le Messie, est venu dans ce monde sans faire de bruit. Car le bruit ne fait pas de bien, et le bien ne fait pas de bruit. Quand les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé Son Fils dans le monde, né d’une femme, né sous la loi. Jésus est venu accomplir la loi, et Il nous a sauvés de nos péchés. En effet, c’est Lui Qui est l’Agneau expiatoire Qui ôte le péché du monde.

A Sa naissance à Bethlehem, les rois mages venus d’Orient sont allé L’adorer, et Lui ont offert de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Et nous aujourd’hui, sommes-nous prêts à L’adorer et à Lui donner le meilleur cadeau pour Son anniversaire ?

Chers fidèles, chers compatriotes,

Noël 2021 nous donne encore l’occasion de revoir nos relations d’abord avec Dieu, puis avec notre prochain. Sommes-nous en bons termes avec Dieu, avec notre femme, notre mari, nos enfants, nos frères et sœurs, nos oncles et nos tantes, nos collègues de travail et nos voisins dans le quartier?

Avons-nous la paix dans notre cœur? Noël, c’est le temps de la paix : la paix avec Dieu et la paix avec les hommes. Comment faire pour que la paix de Dieu nous inonde ? Venons au Prince de la Paix pour chercher Dieu de tout notre cœur !

Chers Fidèles, chers citoyens,

Que Noël 2021 vous apporte la paix et la sécurité, la santé physique et spirituelle, et que la joie du Seigneur soit partagée par tous !

Que Dieu exauce nos prières pour la sécurité et pour l’éradication de la pandémie sur la terre. Que la grâce et la joie du Seigneur soient votre partage en cette fin d’année pour un mieux vivre ensemble dans le Burkina Faso, pays des hommes intègres! Joyeux Noël à toutes et à tous !

Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

Pour la FEME,

Le Président Pasteur Henri YE

Commandeur de l’Ordre National

Economie : La Banque mondiale octroie 115 milliards de francs CFA pour soutenir une croissance durable au Burkina Faso

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Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Lassané Kaboré, et la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina, Maïmouna Mbow Fam, ont procédé, dans la soirée du mercredi 15 décembre 2021 à Ouagadougou, à la signature d’un accord de financement pour le renforcement de la gestion budgétaire, la promotion d’une croissance plus durable et l’amélioration des prestations des services publics. Le montant des fonds alloués s’élève à 115 milliards de francs CFA.

Les caisses de l’Etat burkinabè viennent d’être renflouées par la Banque mondiale. Dans la soirée du mercredi 15 décembre, les deux parties ont paraphé un accord de financement au profit de l’Etat burkinabè. « L’accord de financement qui nous réunit aujourd’hui porte sur la troisième et dernière opération d’une série de trois appuis budgétaires, portant sur le renforcement de la gestion budgétaire, la promotion d’une croissance durable et l’amélioration des prestations des services publics », a indiqué Maïmouna Mbow Fam, représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso.

Le montant alloué dans cette troisième opération est de 115 milliards de francs CFA et a été revu pour prendre les crises actuelles. « Cette opération, qui a été réajustée et renforcée afin de s’aligner sur les défis de l’heure, offre une bonne opportunité de renforcer la résilience du pays et appuyer les efforts combien louables du gouvernement sur le chantier de la relance économique et sociale », a ajouté la représentante résidente de la Banque mondiale.

Les responsables des deux structures étaient assistés par leurs collaborateurs.

Le financement vise à soutenir le Burkina dans la riposte contre la maladie à coronavirus (Covid-19). Il entend aussi appuyer les réformes visant à renforcer la gestion des finances publiques, des ressources naturelles et la productivité du bétail, et à améliorer la prestation des services publics et l’efficacité des dépenses sociales en favorisant la présence de l’Etat sur l’ensemble du territoire pour lutter contre les facteurs de conflit et en établissant un registre social unique.

Des membres de la représentation de la Banque mondiale.

Pour Lassané Kaboré, ce financement est la manifestation de la volonté de la Banque mondiale d’accompagner le Burkina Faso dans ses réformes. « Cette troisième opération vient, plus d’autres formes d’appuis déjà octroyés, confirmer l’engagement fort que le Groupe de la Banque mondiale a pris d’accompagner notre pays dans sa marche vers une croissance durable et inclusive. Elle traduit également une manifestation de la volonté du gouvernement burkinabè de maintenir le cap des réformes macroéconomiques et structurelles, gage d’une réussite certaine des politiques de croissance et dont l’objectif ultime est de réduire la pauvreté et d’améliorer ainsi les conditions de vie des populations », a relevé le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan.

Il faut noter que l’ensemble des financements de ces trois séries s’élève à environ 551 millions de dollars, soit 320 milliards de francs CFA.

Lefaso.net

Perturbation de la desserte en eau : « La situation est désormais maîtrisée », rassure l’ONEA

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L’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) a affirmé, le vendredi 17 décembre 2021, avoir maîtrisé la panne des équipements qui avait occasionné une perturbation de la desserte en eau dans plusieurs zones de Ouagadougou et de Ziniaré.

A l’issue d’une visite guidée de sa station de traitement d’eau potable de Ziga I et II, l’ONEA est revenu sur les causes de l’interruption de la réception du précieux liquide chez certains ménages, ces derniers jours.

Les agents de la nationale de l’eau se sont voulus on ne peut plus clairs, en affirmant que, contrairement à ce que pensent certaines personnes, l’office n’a aucun intérêt à interrompre la fourniture d’eau ; cette situation survient seulement en cas de force majeure (problèmes techniques).

Les pompes doseuses à l’origine de la perturbation de la desserte en eau

« Les coupures d’eau peuvent se justifier par plusieurs raisons. Et ces raisons peuvent ne pas être liées à la station de Ziga. Dans un quartier, cela peut s’expliquer par le fait de l’isolement d’un conduit en réparation qui s’est détérioré tout en provoquant une fuite d’eau », a indiqué Francis Kéré, directeur régional du Centre de l’ONEA.

Selon lui, la panne survenue dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 décembre derniers, est typiquement d’ordre technique. « Ces problèmes que nous avons rencontrés sont purement d’ordre technique. Parce que nous avons voulu changer les produits chimiques que nous utilisons pour le traitement de l’eau », a expliqué M. Kéré.

Francis Kéré, directeur régional de l’ONEA Ouagadougou

« Et lors de ce basculement, nous avons connu des difficultés à cause des pompes doseuses responsables de l’injection des produits chimiques », a-t-il précisé.
Pour les experts de l’ONEA, c’est tout un processus qui est mis en œuvre pour que le liquide précieux arrive chez le consommateur. L’eau est recueillie depuis le barrage, et une fois parvenue à l’entrée de la station, elle est cascadée pour libérer les gaz dissous et améliorer sa qualité avant l’injection des produits chimiques.

Zone de décantage de la station de traitement d’eau potable de Ziga

« Après la cascade, les produits chimiques (notamment le polychlorure d’aluminium) sont injectés dans l’eau et un système de mélange est employé pour s’assurer du bon mélange des produits et leur réactivité sur l’eau brute à traiter. Passée cette étape, l’eau commence à former des particules de nature à pouvoir se décanter au fond. Et c’est là qu’elle doit passer sous les décanteurs où elle va se reposer en permettant aux grosses particules qui se sont développées au cours de la réaction chimique, de se déposer au fond et d’être éliminées », a exposé Christophe Guissou, responsable de la station de Ziga.

Christophe Guissou, responsable de la station de traitement d’eau potable de Ziga

L’ONEA, qui possède au total 59 stations de traitement d’eau potable sur le territoire national (dont deux à Ouagadougou) avec plusieurs stations de pompage, rassure qu’il est toujours au service des consommateurs. Tout en présentant ses excuses pour les désagréments causés, l’ONEA leur garantit une fourniture d’eau potable de qualité et en quantité.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

Visite du Premier ministre à l’Assemblée nationale : Alassane Bala Sakandé promet le soutien de son institution au nouveau Gouvernement

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Après sa prise de fonction, le 13 décembre dernier, le Premier ministre, Lassina Zerbo, a rendu une visite officielle au Président de l’Assemblée Nationale, Alassane Bala Sakandé, ce 17 décembre 2021. Une visite de courtoisie qui s’est érigée en visite de travail, vu l’urgence et l’importance des défis à relever par le Chef du Gouvernement et son équipe.
En cette matinée du 17 décembre, le Président de l’Assemblée Nationale, en compagnie des présidents des groupes parlementaires, a reçu le nouveau Premier ministre Lassina Zerbo, venu se présenter officiellement après sa prise de service. Après quelque temps d’entretien, Alassane Bala Sakandé sort en compagnie de son hôte.
S’adressant à la presse, le Président du Parlement burkinabè a félicité le Premier ministre pour sa nomination et la composition de son gouvernement, resserré, rajeuni et plus soudé.
Le Président Alassane Bala Sakandé s’est aussi réjoui de la démarche du Chef du gouvernement qui, malgré la séparation des pouvoirs, est venu échanger avec les parlementaires. « Lorsqu’on veut construire un pays, on ne peut pas aller en rangs dispersés. Nous avons donc été touchés par cette visite de courtoisie qui, par la suite, s’est avérée plus ou moins une visite de travail. En effet, M. Sakandé a dit avoir évoqué avec le chef du Gouvernement, le fait qu’il doit revenir à l’Assemblée nationale, selon la prescription de la Constitution, au mois de janvier prochain ».
Le Premier ministre, Lassina Zerbo, a indiqué pour sa part, que c’est une première visite de courtoisie. En ces temps de guerre et de combat, a-t-il souligné, nous avons trouvé adéquat de venir voir les parlementaires, pour que nous échangions un peu et ça été une visite de travail plutôt qu’une visite de courtoisie.
“Je venais voir son Excellence le Président de l’Assemblé pour, juste après ma prise de fonction, me présenter officiellement, en attendant la Déclaration de Politique Générale, et voir comment l’Assemblée Nationale fonctionne et comment nous pouvons améliorer la qualité des échanges entre les institutions et travailler ensemble pour mieux servir le pays”, a ajouté M. Zerbo.
Le Premier ministre a par ailleurs rassuré qu’il travaillera conjointement avec le Parlement, pour être plus proche du peuple, afin de mieux le servir. « Être proche du peuple, c’est être proche des parlementaires, parce que ce sont eux qui représentent le peuple. Quand on parle de la même voix, on pourra mieux servir cette nation-là qui nous est chère et mieux se reconstruire», a soutenu le chef du Gouvernement.
Le président de l’Assemblée nationale a marqué la disponibilité des députés de la majorité comme de l’opposition, à accompagner les différents chantiers que le Premier ministre Lassina Zerbo aura à initier, surtout dans ce contexte de crise sécuritaire que traverse le Burkina Faso.
DCRP/Primature

L’intégralité de l’interview de son Excellence, monsieur Lassina Zerbo, Premier ministre, Chef du Gouvernement, à l’occasion de la rentrée gouvernementale.

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” Avant tout propos, je voudrais remercier les ministres sortants pour leurs actions et leurs contributions à l’œuvre qui a été entamée depuis le premier quinquennat du chef de l’État et ce second quinquennat qui a démarré. Nous sommes reconnaissants pour le travail qu’ils ont abattu et nous allons essayer de prendre le témoin et essayer de continuer. Mais aujourd’hui, le chef de l’État qui a parlé de changement de paradigme, il a été fort dans ses propos et c’est ce qui m’a personnellement impressionné. Le chef de l’État a été clair dans la dynamique de ce qu’il a compris du message du peuple. Il a parlé de discipline, il a parlé de cohésion, d’humilité, pour être à l’écoute du peuple, et servir le peuple et être sur le terrain. C’est en somme ce que nous avons discuté aujourd’hui et je tiens à dire que je suis satisfait de voir qu’il y aura cette cohésion-là entre les membres du gouvernement, parce que c’est de la cohésion des membres du gouvernement qu’il y aura cohésion dans la population et même entre les hommes et les femmes de médias. Voilà un peu en substance ce dont nous avons discuté avec des indicateurs de performance qui vont aller de façon régulière et même s’il y a eu des indicateurs de performance qui ont existé dans le temps, on aimerait faire des synergies pour les améliorer. On n’est pas là pour réinventer la roue, on est là pour continuer et voir ce qu’on peut amener de mieux et faire mieux pour être en contact direct avec les populations.
Un autre grand changement, on va essayer dans cette dynamique de réduction du train de vie de l’État, d’essayer d’être proche de la population, sans faire souffrir l’État. Donc les parrainages et autres, nous allons essayer de réduire ça au maximum pour que les ministres se consacrent à leur travail. On ne dit pas de ne pas aller sur le terrain, les ministres iront sur le terrain, mais sur des questions essentielles et des questions qui concernent leurs ministères. On ne dit pas de ne pas faire du social non plus, parce que le social fait partie de notre culture, mais on veut simplement appeler les uns et les autres pour une réduction du train de vie de l’État pour que les populations les comprennent. Nous, on les comprend ; on dit qu’on les a entendus, il faut créer et ramener cette confiance-là entre les dirigeants et la population pour nous permettre de dérouler le programme pour lequel le Chef de l’État a été élu. S’il a été élu sur un programme, c’est parce que la majorité des Burkinabè ont voulu que ce programme soit déroulé pendant son quinquennat. Et c’est ce que nous allons nous atteler à faire. Voilà en substance ce que je voulais dire aujourd’hui.
Comment vous comptez marquer votre premier mois de fonction ?
Dans les 30 jours, le chef de l’État l’a dit, la question essentielle, c’est la question sécuritaire. C’est ce qui est essentiel aujourd’hui. Et comment traiter de cette question, les ministres des armées et des anciens combattants et celui en charge de la sécurité ont été interpellés sur ces questions, il ne s’agit pas de présenter les problèmes mais d’apporter les solutions. Qu’est-ce qu’on peut faire pour faire face à cette question de sécurité? Nous allons discuter immédiatement avec les deux ministres pour voir les propositions concrètes qui sont sur la table pour répondre aussi au besoin de nos militaires, gendarmes et paramilitaires qui sont sur le terrain. Voilà ce que nous attendons et je puis vous assurer que ça va être fait dans les meilleurs délais. On va inviter toutes les composantes, parce que cette guerre ce n’est pas seulement une guerre armée-terroristes, c’est une guerre dans laquelle nous devons tous nous impliquer : la population, le renseignement, la méthode. Donc, nous devons appuyer ces deux ministres-là pour qu’ils puissent faire leur travail et être à l’écoute des gens qui sont loin sur le terrain et aller à leur contact aussi pour voir comment on peut améliorer leurs conditions de combat et leurs conditions d’approche par rapport à cette question de terrorisme. Donc, quand vous parlez de premier mois, c’est ça notre priorité dans les 30 premiers jours. Mais comment on le fera, on va voir avec les deux ministres. Mais naturellement, vous savez quand on est au gouvernement, tout est prioritaire, surtout dans le contexte dans lequel nous sommes. On parle de cherté de vie, avec la pandémie Covid, les difficultés dans les cultures cette année, on va aller certainement vers une pénurie alimentaire à laquelle il faut faire face, et tout ça c’est des priorités. Quand on rentre dans la période de soudure, il faut pouvoir faire face à ça, donc il faut que nous soyons à l’écoute des populations pour voir comment adresser ces questions-là et répondre de façon sereine et de façon aussi flexible et dynamique pour que la population sente que nous sommes à son écoute et cette confiance qui pourra nous permettre d’avoir cette solidarité et cette tolérance pour agir dans les autres domaines.
L’autorité de l’État est aujourd’hui mise à mal; comment votre gouvernement compte redresser la barre ?
La question de l’autorité de l’État, nous en avons discuté. Et nous parlons d’abord d’une discipline qui doit créer la confiance et la solidarité d’action entre nous. Et quand on parle de l’autorité de l’État, c’est parce qu’il y a un problème de discipline en bas de la hiérarchie, et un problème auquel il faut qu’on s’attache. Mais comment gérer ça sans le concours de tous ? Et vous-mêmes femmes et hommes de médias, quand vous parlez d’autorité de l’État dans vos écrits, et dans vos manières d’approcher certains dossiers, il faut qu’on puisse s’imprégner des dossiers pour permettre à l’État d’asseoir son autorité aussi. Parce que l’autorité de l’État n’est pas seulement d’un ministre à ses départements dans l’immédiat, mais c’est aussi depuis la haute hiérarchie jusqu’à la population. C’est ça qui fait amener l’autorité de l’État. Je vais vous donner une anecdote. Moi qui viens d’être dans un cortège qui est dû au Premier ministre, hier on circulait et le cortège arrive à un feu et il y a quelqu’un qui était au milieu et les gendarmes klaxonnent et il leur dit non, « passez de ce côté », et ils klaxonnent encore et il dit, « je vous dis de passer de ce côté ».
Vous voyez, quand on est dans un contexte comme cela, que faire ? Donc l’autorité de l’État aussi, c’est ça. On vous interpelle justement pour aider la population à intégrer ce civisme-là, qui nous permettra de travailler dans la sérénité et dans la paix. C’est une petite anecdote, mais qui a tout son pesant d’or quand vous parlez de l’autorité de l’État. Mais c’est une question que nous prenons au sérieux et je crois que notre cohésion, notre solidarité, notre sens du devoir et de la responsabilité envers nos populations nous permettront d’asseoir cette autorité de l’État, parce qu’elle viendra aussi de la confiance du peuple” .
DCRP/Primature

Prise de contact du Gouvernement : Une équipe engagée à apporter des solutions aux préoccupations des Burkinabè, selon le Premier ministre, Lassina Zerbo

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Le nouveau Gouvernement s’est réuni ce mercredi 15 décembre 2021 autour du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, pour une prise de contact. A l’issue de la réunion, le Premier ministre, Lassina Zerbo, a déclaré qu’il y aura désormais plus de cohésion entre les membres de son équipe, afin d’apporter des solutions aux préoccupations des Burkinabè, notamment sur la question de l’insécurité.
« Le chef de l’Etat a été clair dans la dynamique de ce qu’il a compris du message du peuple. Il a parlé de discipline, de cohésion, d’humilité, pour être à l’écoute du peuple, servir le peuple, et être sur le terrain. C’est en somme ce que nous avons discuté aujourd’hui. Je suis très satisfait de voir qu’il y aura cette cohésion-là entre les membres du Gouvernement, parce que c’est de la cohésion entre membres du Gouvernement qu’il y aura cohésion aussi dans la population ».
Tels sont les premiers mots prononcés par le Premier ministre, Lassina Zerbo, à l’issue de la séance de prise de contact entre les membres du nouveau Gouvernement et le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, ce mercredi 15 décembre 2021, à la Présidence du Faso.
De l’avis de M. Zerbo, le Gouvernement a décidé, au cours de cette rencontre, d’être plus proche des populations, sans faire souffrir l’Etat. Ainsi, a-t-il expliqué, la participation des ministres à de nombreux événements comme parrains par exemple, sera considérablement réduite, afin qu’ils se consacrent à leur travail.
« Les ministres iront sur le terrain, mais sur des questions essentielles et des questions qui concernent leurs ministères. Nous ne disons pas de ne pas faire du social non plus, nous voulons simplement les interpeller pour une réduction du train de vie de l’Etat, pour que les populations nous comprennent. Il faut créer et ramener la confiance entre les dirigeants et les populations, pour nous permettre de dérouler le programme pour lequel le chef de l’Etat a été élu », a ajouté le chef du Gouvernement.
Evoquant les priorités de son Gouvernement, Lassina Zerbo a soutenu que la situation sécuritaire de notre pays constitue aujourd’hui la question essentielle à résoudre. « Les ministres en charge des Armées et de la Sécurité ont été interpellés. Il ne s’agit pas de présenter les problèmes, mais d’apporter les solutions. Nous allons discuter immédiatement avec les deux ministres, pour voir les propositions concrètes qui sont sur la table, pour répondre au besoin de nos militaires, gendarmes et paramilitaires qui sont sur le terrain », a-t-il rassuré.
Pour le Premier ministre, nous sommes dans une guerre dans laquelle nous devons tous nous impliquer : les populations, les renseignements, la méthode. Nous devons, a-t-il dit, appuyer ces deux ministres pour qu’ils puissent faire leur travail et être à l’écoute des gens qui sont loin sur le terrain, et aller aussi à leur contact pour voir comment on peut améliorer leurs conditions de combat et d’approche par rapport à cette question de terrorisme.
Comment l’Etat burkinabè compte-t-il asseoir son autorité, mise à mal ces derniers temps ? « C’est une question que nous prenons au sérieux. Notre cohésion, notre solidarité, notre sens du devoir et de la responsabilité envers nos populations nous permettront d’asseoir cette autorité de l’Etat, parce qu’elle viendra aussi de la confiance du peuple », a répondu le chef du Gouvernement.
Au cours de ce point de presse, Lassina Zerbo, a aussi remercié les ministres sortants pour leurs actions et leurs contributions à l’œuvre entamée depuis le premier quinquennat du chef de l’Etat, mais également durant ce second quinquennat qui a démarré après les élections de novembre 2020. « Nous sommes reconnaissants pour le travail qu’ils ont abattu », a-t-il souligné.
DCRP/Primature

Burkina : « Nous devons sortir tout de suite de la théorie pour avoir une posture de terrain », indique le ministre Maxime Koné

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Maxime Koné a été officiellement installé ce mercredi 15 décembre 2021 à Ouagadougou, à la tête du ministère de l’Administration territoriale et de la sécurité qui ne forment désormais qu’un seul ministère.

Le ministre de la sécurité a souligné lors de la cérémonie de passation des charges avec le ministre d’Etat, de l’administration territoriale et de la décentralisation sortant, avoir été édifié par la nouvelle vision donnée par le chef de l’Etat à tous les ministres. Cette vision qui n’est rien d’autre que celle de rechercher permanemment l’intérêt général, les appelle à l’excellence au travail ainsi qu’au sens de la responsabilité pour renforcer la confiance des populations vis-à-vis du gouvernement.

Dans cette dynamique, Maxime Koné n’entend donc pas dormir sur ses lauriers. Il veut saisir “le taureau par les cornes” dès la prise de ses nouvelles fonctions. « Nous sommes aujourd’hui dans une dynamique d’actions, nous devons sortir tout de suite de la théorie pour avoir une posture de terrain », a-t-il indiqué.

Le ministre en charge de l’administration territoriale et de la sécurité, installé dans ses nouvelles fonctions
Il précise toutefois que l’adhésion et le concours de tous les Burkinabè seront indispensables à la réussite des grands chantiers sur lesquels ils travaillent en ce moment, notamment celui de la lutte antiterroriste.

Sachant à quoi s’en tenir à travers la gestion de ces deux portefeuilles ministériels dont il est dorénavant le responsable, l’homme a les regards fixés sur “l’être suprême à l’origine de la création” (Dieu). Et témoigne sa gratitude au président du Faso ainsi qu’au chef du gouvernement pour la confiance qui lui a été renouvelée.
« Je prends ce département à un moment critique de l’histoire de notre pays marquée par une situation sécuritaire particulièrement difficile. Et je sais ce qui m’attend ! », a laissé entendre le ministre Maxime Koné.

C’est également avec un sentiment d’humilité et de reconnaissance des résultats engrangés par son prédécesseur, Pengwendé Clément Sawadogo, que le ministre entrant a affirmé qu’il ne manquera pas de faire appel à l’expérience de son homologue sortant au regard des qualités multidimensionnelles dont il regorge.

L’ensemble du personnel a offert un cadeau au ministre sortant, Clément Sawadogo ainsi qu’à sa ministre déléguée
L’administration étant une continuité, le nouveau ministre installé a annoncé que l’ensemble des acteurs des différents chantiers en cours trouveront leur place au sein des ministères fusionnés en vue de poursuivre les travaux engagés pour l’aboutissement de résultats probants au bénéfice des populations.

Pour ce faire, le ministre Clément Sawadogo a invité tous ses ex collaborateurs à accorder tout le soutien dont son successeur aura besoin dans l’accomplissement de la mission qui lui a été confiée. M. Sawadogo qui a félicité l’actuel ministre, dit ne pas douter de sa capacité à relever les défis qui l’attendent dans l’exercice de ses nouvelles fonctions.

Pengwendé Clément Sawadogo, ministre d’Etat sortant, de l’administration territoriale et de la décentralisation

« Je suis honoré de vous remettre le témoin du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation (MATD) et j’ai la certitude que vous avez toutes les capacités et la foi inébranlable qui vous permettront d’ouvrir toutes les portes menant à l’atteinte des objectifs qui vous sont fixés en vue de la réalisation des politiques gouvernementales », a-t-il fait savoir.

Puis de formuler cette prière à son endroit qui met fin à son discours : « Que le Seigneur vous accompagne dans cette noble et exaltante mission ! ».

Lefaso.net

Journées nationales du refus de la corruption : La 16e édition du 15 au 24 décembre 2021

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Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) organise comme à l’accoutumée, du 15 au 24 décembre 2021, la 16e édition des journées nationales du refus de la corruption (JNRC). À cet effet, le REN-LAC a animé une conférence de presse ce mercredi 15 décembre 2021, à Ouagadougou en vue de donner le clap de départ des JNRC 2021.

Placé sous le thème : « Transparence et lutte contre la corruption dans la commande publique au Burkina Faso : Cas des bâtiments et travaux publics », l’objectif de ces 16e JNRC est de placer la lutte contre la corruption dans la passation et l’exécution de la commande publique au cœur des priorités nationales en suscitant le débat public.

Selon le secrétaire exécutif du REN-LAC, Sagado Nacanabo, le choix du thème de cette édition se justifie par le fait que la commande publique est un instrument important de mise en œuvre des politiques publiques qui engloutit chaque année des centaines de milliards de nos francs.

Il affirme que ce secteur, est par essence « corruptogène » en raison des fortes sommes en jeu et des risques potentiels de conflits d’intérêts résultant de la rencontre entre le milieu des affaires, le monde politique et celui des fonctionnaires opérationnels des processus de passation, d’exécution, de contrôle et de paiements des marchés.

Secrétaire exécutif du REN-LAC, Sagado Nacanabo

Et pour illustrer ses dires, il a pris pour exemple, les nombreuses infrastructures réalisées à coup de sommes énormes ces dernières années, mais qui n’ont pas pu cependant résister aux effets des intempéries.

« Rien qu’en juin 2021, le gouvernement lui-même avait estimé à 170 le nombre d’infrastructures publiques endommagées par les intempéries, depuis le début de l’hivernage dont 110 concernaient le secteur de l’Education. La plupart de ces infrastructures avait une durée de vie de moins de vingt (20) ans, alors que des bâtiments construits avant les indépendances sont toujours solides », s’est-il indigné.

En sus, selon le secrétaire exécutif, des entreprises attributaires de marchés peinent à les exécuter correctement, entraînant parfois des conclusions d’avenants qui ne se justifient pas. Pour le REN-LAC, le contrat d’avenant de plus de quarante milliards passé avec le groupe EBOMAF dans le cadre des travaux de construction de l’autoroute de contournement de la capitale Ouagadougou est assez illustratif de ce phénomène

« Le montant initial de ce marché, dont les travaux ont été lancés le 30 octobre 2018, s’élevait à 181 milliards francs CFA. L’avenant, qui représente 23% du montant du marché initial, a été conclu à moins de 50% du taux d’exécution », a-t-il conclu.

les hommes et femmes de médias présents à la conférence de presse

Pour cette présente édition, les activités des JNRC auront lieu à Ouagadougou et dans les cinq régions qui disposent des comités régionaux anti-corruption (CRAC), à savoir les Hauts-Bassins, le Centre-Ouest, le Nord, le Sud-Ouest et l’Est.

Au menu des JNRC 2021, il est prévu comme activités principales, un grand panel sous le thème : « Assainir la commande publique au Burkina Faso », le mercredi 22 décembre à 15h30 au CENASA, à Ouagadougou ; des conférences publiques dans des écoles de formation professionnelle des ingénieurs de travaux publics et du bâtiment ; des conférences publiques, des émissions télé et radio de même que des campagnes d’affichage (à Ouagadougou et dans les cinq régions).

Selon, le secrétaire exécutif du REN-LAC, le but recherché à travers ces activités c’est « de jeter la lumière sur les mauvaises pratiques existantes dans le secteur de la commande publique en lien avec la réalisation des infrastructures publiques et de situer les différentes responsabilités ».

« Les JNRC 2021, de manière globale, appellent les différents acteurs de la chaîne de la commande publique à une introspection et à la réflexion afin de contribuer à assainir le secteur pour en faire un véritable instrument de développement », a-t-il martelé.

Lefaso.net