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Avenue de la Dignité : La police municipale soulage le calvaire des écoliers

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Surnommée la capitale des deux roues, la ville de Ouagadougou endosse bien sa casquette aux heures dites de pointe sur certaines avenues. Sur l’Avenue de la Dignité, la circulation est loin d’être facile pour les adultes et encore moins pour les enfants [écoliers]. Face à ces difficultés, la Police municipale de Ouagadougou a dépêché une équipe ce lundi 4 avril 2022 afin de faciliter le passage des enfants.

Il est 5H45 minutes, quand nous avons constaté la présence des policiers municipaux non loin des locaux de Faso7. La raison de cette présence, faciliter le passage des enfants. Au départ de cette initiative, votre média Faso7.com a publié une vidéo le 1er avril 2022 montrant des enfants qui avaient des difficultés à traverser la voie aux heures de pointe.

A 6h00, les policiers se mettent en place pour la règlementation de la circulation. 15mn plus tard, les premiers écoliers se présentent aux abords du goudron. Stupéfaction, c’est la réaction que l’on constate. L’un d’entre eux lance à son camarade : « nous ne sommes pas n’importe qui. Il y a des policiers pour nous conduire à l’école ».

A ces propos, les policiers municipaux répondent par l’affirmative en aidant les enfants à traverser la voie. Avant même de terminer cette première tâche en cette matinée, ce sont des riverains qui sont étonnés de la présence des policiers. L’un d’eux s’interroge. « Il y a quoi ici et la police est là ? ». Une interrogation restée sans réponse car les policiers sont occupés à faciliter le passage aux enfants.

Juste en face de l’avenue, une dame, la soixantaine révolue, observe la scène. En langue mooré, elle laisse éclater sa joie. « C’est une bonne chose en tout cas. Maintenant au moins, les enfants seront en sécurité en partant à l’école et en revenant », lance-t-elle. Elle restera sur place durant une trentaine de minutes, observant avec des yeux admiratifs, le travail que les policiers municipaux font.

Malgré la présence des policiers, des usagers forcent souvent le passage – ©  Faso7

S’approchant d’un des policiers municipaux, nous entamons la conversation. De là, nous apprenons que c’est avec « étonnement et déception » qu’ils (ndlr les policiers municipaux) ont vu la vidéo de Faso7 montrant les difficultés des enfants à traverser la voie. L’un des policiers va plus loin en se demandant si certains usagers pensent à leurs enfants qui pourraient se trouver dans des situations similaires.

Et un autre de renchérir en indiquant que c’est « le fort de bon nombre de Ouagalais ».

Pendant que nous entretenons cette discussion, une maman qui accompagnait son jeune garçon pour juste le passage du goudron, s’étonne : « Oh ! Ils sont venus pour nous aider ». Toute contente, elle va prodiguer des bénédictions aux bienfaiteurs (les policiers municipaux).

Non satisfait de ses observations, un riverain s’approche des policiers afin d’avoir des raisons à ses préoccupations. Les mains sur les hanches, il va rester là, tel un assistant ou un stagiaire. Une attitude qui montre que les riverains et les usagers avaient bien besoin de cette intervention.

Soudain, toute cette bonne ambiance est cassée quand un usager, en dépit de la présence des policiers, refuse de respecter l’arrêt. Juste après lui, un autre lui emboite le pas. Visiblement, ce ne sont pas tous les usagers qui entendent respecter la présence des policiers municipaux.

A ce passage en force, la quasi-totalité des usagers qui ont marqué l’arrêt ont manifesté des signes d’étonnement. A un de demander, « c’est où il part même ? ».

Il faut noter que les agents de la police municipale ont règlementé et facilité le passage des enfants à leur descente à la mi-journée sous un soleil de plomb, et dans la soirée, ce lundi 4 avril 2022.

Le travail et les richesses

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Le travail est une institution divine. L’être humain a été créé pour travailler, même si après la chute d’Adam et Eve, il est devenu plus pénible.

La Bible dit : « Que celui qui ne veut pas travailler ne mange pas non plus » (2 Thessaloniciens 3 : 10).

« Le paresseux ne rôtit pas son gibier ; Mais le précieux trésor d’un homme, c’est l’activité » (Proverbes 12 : 27).

On ne peut séparer nos activités séculières de notre vie spirituelle. Nous sommes appelés à travailler dans la vie professionnelle comme si nous servions le Seigneur (Ephésiens 6 : 5-9).

Téléchargez l’intégralité de la Feuille de route de la transition

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Le Premier ministre a présenté ce lundi 4 avril la Feuille de route de la Transition devant les membres de l’Assemblée législative de Transition. Cet exercice est conforme à l’article 18 de la Charte de la Transition qui dispose que « dans un délai de trente jours après la formation du Gouvernement de Transition, le Premier ministre présente la Feuille de route de la Transition devant l’Assemblée législative de Transition ».
Téléchargez l’intégralité de la Présentation Feuille de route du PM Albert OUEDRAOGO

Burkina : le gouvernement annonce une ré-scolarisation et une aide psycho-sociale pour les enfants touchés par le terrorisme

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Le premier ministre Burkinabè a informé ce lundi 4 avril 2022, lors de sa présentation de feuille de route de la transition aux membres de l’Assemblée Législative de la Transition qu’une attention particulière sera accordée à la ré-scolarisation à l’assistance psycho-sociale des enfants touchés par le Terrorisme.

S’exprimant devant l’Assemblée Législative de la Transition, le Premier ministre, Albert Ouédraogo a présenté la feuille de route du gouvernement dans laquelle des objectifs stratégiques ont été soulignés.

Dans l’objectif de répondre aux besoins humanitaires pressants, renforcer la prévention et la résilience face à l’extrémisme violent, le gouvernement entend accorder « une importance particulière à la ré-scolarisation des enfants touchés par le Terrorisme et à l’aide psycho-sociale ».

Il a aussi fait remarquer, « qu’il mettra en place, un plan de soutien à la réinstallation et à l’insertion socio-économique des personnes déplacées internes et des personnes affectées par le terrorisme ».

L’un des objectifs soulignés également par le Premier ministre est de lutter contre le terrorisme et restaurer l’intégrité du territoire. « Pour atteindre cet objectif, mon Gouvernement, conformément aux orientations du Président du Faso, réitérées dans sa dernière adresse à la Nation, déroule des actions visant à renforcer l’efficacité de l’action militaire sur le terrain et à améliorer la collaboration entre les FDS, les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et les populations » a-t-il annoncé.

Le Chef du gouvernement a aussi souligné des actions en vue, telles que la mise en œuvre des projets et programmes de développement territorial et de renforcement de la résilience des populations face à la radicalisation et à l’extrémisme, travailler au retour volontaire des personnes déplacées internes dans leurs localités d’origine, l’approvisionnement des boutiques-témoins et le contrôle des prix qui s’y appliquent, la distribution de vivres ou de cash aux ménages cibles affectés par la crise alimentaire, la prise en charge nutritionnelle d’enfants frappés par la malnutrition.

Le Chef du gouvernement, Albert Ouédraogo a lancé un message de mobilisation des acteurs nationaux et solliciter l’accompagnement des partenaires pour le succès de la transition. « C’est le lieu pour moi, de réitérer l’invitation du Président du Faso aux partenaires techniques et financiers, aux amis du Burkina Faso, afin qu’ils continuent d’accompagner notre pays sur les différents chantiers du développement, surtout dans cette période particulièrement difficile » a-t-il lancé.

En rappel le Burkina Faso a connu un changement de régime depuis le 24 janvier 2022 avec l’avènement du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR).

Principes de vie

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Vivre selon les critères de Dieu ou selon les principes de ce monde ?

Il y a des lois spirituelles à l’œuvre dans la vie de chaque être humain, et les choix que nous faisons peuvent entraîner la vie ou la mort, la paix ou le trouble, l’espoir ou le désespoir, l’amour ou la haine. Certains de nos choix peuvent avoir des conséquences particulièrement dramatiques. Choisir ce que nous voulons est l’indication d’une volonté libre, mais cela ne conduit pas nécessairement à la liberté.

Le croyant est constamment placé devant un choix : ou suivre la voie de Dieu, ou suivre son propre chemin (Josué 24 : 15). Les critères de Dieu ont pour but de protéger notre vie et de donner sens et paix à notre existence.

Dieu appelle le chrétien à observer une ligne de conduite en se préservant des souillures du monde, en refusant de céder aux convoitises mondaines et en résistant à la tentation : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute  parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 : 4).

Pardonner aux autres

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Avez-vous déjà essayé de pardonner quelqu’un, et découvert que vous ne pouviez pas le faire ?

détail d’un violon

Le vrai pardon n’a rien à voir avec les sentiments. C’est un acte de la volonté, mais aussi un acte divin. Il est basé sur notre obéissance à Dieu et sur notre foi en Lui. Le pardon n’est pas une option : « Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ » (Ephésiens 4 : 32).

Par ailleurs, le rapport entre la foi et le pardon est proche : « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu et vous le verrez s’accomplir. Et lorsque vous êtes debout, faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux, vous pardonne aussi vos offenses » (Marc 11 : 24-25).

Le pardon que nous accordons à ceux qui nous ont offensés, est fondamental pour recevoir quoi que ce soit de Dieu et garder notre communion avec Dieu. Le manque de pardon obstrue le canal de la foi. Le pardon permet une libération intérieure qui conduit à la paix. Jésus a enseigné à ses disciples qu’il fallait pardonner sans limite (Matthieu 18 : 22).

Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec chants d’allégresse. Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence, revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes. Psaume 126:5-6

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La Bible est d’une telle précision, elle colle si fidèlement à la vie, elle ne nous donne pas de fausse image d’une vie en rose. Elle nous montre les deux côtés : la lumière et les ténèbres, le bon et le mauvais, l’agréable et le difficile, le doux et l’amer. Elle dit en effet que, si nous voulons moissonner, nous aurons de la semence. C’est une loi de la vie, c’est une loi de l’Univers. 

Elle dit que les semailles se feront dans les larmes mais que la moisson se fera dans la joie. C’est cela la foi. Il faut sortir avec vos graines, même dans les larmes, afin de les semer à toute volée, prêts à attendre, à s’attendre à Dieu et à le laisser faire croître la moisson qu’il a promise. La promesse est si magnifique : “Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence, revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes.”

Si vous vous sentez découragé, si les choses ne se passent pas comme vous le voudriez, si vous vous donnez du mal et ne voyez que très peu de résultats, si vous êtes prêt à pleurer, surtout continuez à semer car Dieu a promis ceci : “si vous semez la bonne semence, même dans les larmes, il viendra un jour où vous reviendrez  avec des chants d’allégresse, les bras remplis de gerbes” !

Ne soyez pas effrayé de semer dans les larmes, car vous moissonnerez avec des chants d’allégresse.

Ecouter la voix de Dieu

Prenons le temps d’écouter ce que Dieu veut dire. Laissez le Seigneur vous encourager par sa douce voix qui vous dit : “Ne baisse pas les bras, persévère.”

Prier, c’est simple. Parlez à Dieu comme vous le feriez avec votre ami le plus proche. Dieu vous aime et il peut tout entendre. Voici un exemple de prière : “Seigneur, je choisis de tourner mes regards vers toi et de continuer à semer malgré le peu de résultats visibles. Amen.”

Louer Dieu

Vous n’arrivez plus à remercier le Seigneur, car vous attendez toujours les résultats de votre travail ? Hé bien, aujourd’hui, rendez-lui grâce pour les belles moissons que vous avez déjà récoltées grâce à lui et réjouissez-vous de celles à venir.

Agir aujourd’hui

Ce message vous a-t-il encouragé et redonné du “peps”? Alors remplissez votre besace de nouvelles graines divines et semez-les partout où vos pas vous porteront.

Honorer le Seigneur

Notre parcours du jour se termine. Prions ensemble afin d’honorer notre Dieu.

“Mon Dieu, je te remercie pour cette promesse ! Oui, je moissonnerai avec chants d’allégresse. À toi soient le règne, la puissance et la gloire, amen !”

DISCOURS DE MONSIEUR LE PRESIDENT DU FASO, CHEF DE L’ETAT

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Chers compatriotes, Burkinabè de l’intérieur et de la diaspora

Voici plus de deux mois (02) que notre pays a entamé sa marche résolue vers la refondation. Nombre de nos concitoyens ont pu interpréter cette période comme un temps de latence ou même comme une déviation de nos objectifs et engagements originels. Je comprends ces opinions qui sont la preuve que les attentes de nos concitoyens sont particulièrement fortes.

Je voudrais cependant rassurer l’ensemble des Burkinabè que jamais nous ne trahirons la cause pour laquelle nous nous sommes engagés.
Ce qui est en jeu est beaucoup plus important que nos petites personnes.

Nos motivations, nos convictions et nos idéaux n’ont pas régressé. Mieux, ils se sont décuplés. Il est important de comprendre que cette étape était incontournable parce que la préparation d’une mission est aussi importante que l’exécution de la mission elle-même.

Peuple du Burkina Faso

Il était absolument nécessaire, au cours de ces deux (02) mois écoulés, d’asseoir un minimum de cohérence interne de l’administration centrale, tout comme il était capital de rassembler les Burkinabè autour d’organes et d’instances consensuels pour faire de l’œuvre de refondation une construction collective. C’est dans ce sens que se sont tenues les Assises nationales qui ont abouti à l’adoption d’une Charte de la Transition, d’une Charte des valeurs et d’un agenda de la Transition.

L’installation de l’Assemblée Législative de Transition et la mise en place d’un gouvernement était un pan important de ce processus.

La durée de la Transition, décidée de façon consensuelle par l’ensemble des Forces vives de notre Nation, tient compte d’une réalité qui est la seule vraie préoccupation du peuple Burkinabè actuellement à savoir la situation sécuritaire.

Plus vite nous arriverons à juguler cette situation et plus vite nous amorcerons un retour à un ordre constitutionnel normal.

Chers compatriotes

Une nouvelle gouvernance s’ouvre avec une équipe composée de femmes et d’hommes appelés à servir et non à se servir.

Je m’adresse à tous les Burkinabè : femmes, hommes, jeunes, scolaires, notables de tout milieu, de tout âge, de toutes régions de notre chère patrie, pour vous traduire mon engagement, ma détermination à respecter et à faire respecter l’esprit et la lettre de la Charte de la Transition. Cette Charte qui engage les premiers responsables de l’Etat, est aussi un socle de valeurs sur lequel nous devons fonder une nouvelle façon de vivre ensemble. Elle nous oblige tous à envisager l’avenir dans le respect des libertés individuelles et collectives, dans le respect de l’intérêt général, dans la prise en compte de toutes les catégories socioprofessionnelles de notre pays.
C’est pourquoi, j’invite les partenaires du Burkina Faso et la communauté internationale à accompagner et à soutenir le peuple burkinabè dans sa lutte contre le terrorisme afin que soient réunies le plus rapidement possible les conditions d’organisation d’élections libres, transparentes et sécurisées.

Aucune fixation ne doit être faite sur la durée retenue pour la Transition parce qu’elle pourrait être révisée si la situation sécuritaire s’améliorait dans les mois à venir dans les zones à forts défis sécuritaires.

Chers compatriotes

La sécurité est le premier objectif de nos actions et restera notre combat de tous les jours pour un retour de la paix et de la stabilité. Notre détermination dans ce combat contre l’insécurité et le terrorisme est indéfectible.

Les opérations de sécurisation en cours avec la réorganisation de nos forces de défense et de sécurité promettent de meilleurs résultats avec le concours de toutes les forces vives des localités et des régions.

C’est pourquoi j’adresse à l’ensemble de nos Forces de Défense et de Sécurité et aux Volontaires pour la Défense de la Patrie qui poursuivent inlassablement et courageusement leur mission de sécurisation, tous mes encouragements.

Même s’il nous arrive de prendre des coups comme cela a été le cas encore récemment, les coups que nous portons et porterons en retour à l’ennemi seront plus redoutables. C’est la raison pour laquelle nous devons résolument porter notre action vers une marche en avant pour combattre et reprendre le terrain.

Conscient des difficultés que rencontrent nos Hommes sur le terrain, j’ai donné instruction pour la mise en route d’importants projets d’équipements dans différents secteurs afin de renforcer davantage les capacités opérationnelles des Forces engagées.

La recrudescence des attaques terroristes ces derniers temps ne peut pas et ne doit pas être lue comme le signe de l’inaction ou de l’inefficacité de ce que nous sommes en train de déployer sur le terrain.

Si l’impatience des Burkinabè est légitime, elle ne doit pas se convertir en doute, ni en peur parce que notre stratégie pour recouvrer l’intégralité de notre territoire ne souffre d’aucune imprécision.

Les premières actions pour agir directement sur les facteurs du terrorisme dans notre pays sont déjà en cours. Il s’agit d’une combinaison d’actions civiles et d’actions militaires qui vont mobiliser et impliquer des acteurs importants de la vie de nos communautés.

Le but est d’aménager des passerelles pour permettre à ceux qui par naïveté, par appât du gain, par contrainte ou par désir de vengeance, ont été entraînés dans une spirale extrémiste qui ne leur procurera ni le salut, ni la gloire des héros.

Comme nous l’enseignent nos traditions ainsi que les Saintes Ecritures, seuls les justes et ceux qui se battent pour des causes nobles peuvent prétendre au salut éternel.

Je formule le vœu que nos frères qui se sont perdus entendent et comprennent le sens et la portée de ce message. Aucune raison n’est suffisante pour justifier le fait que des fils ou des filles de la Terre de nos ancêtres perdurent dans des logiques de violence qui risquent de provoquer l’effondrement du pays.

La stabilisation du Faso ne passera pas seulement par des combats. Il nous faut surtout réapprendre à vivre ensemble dans la tolérance, l’acceptation de nos différences culturelles, communautaires, ethniques et religieuses.

Burkinabè des villes et des campagnes

Ces temps de guerre nous imposent des sacrifices qu’il nous faut assumer collectivement.

Pour créer les conditions d’un engagement total de tous autour de l’essentiel qui est de recouvrer l’intégrité de notre territoire, en plus des mesures déjà en cours, j’ai décidé :

Premièrement, de la création de Comités Locaux de Dialogue pour la Restauration de la Paix, dont la mission est d’initier des approches avec les membres des Groupes en rupture de dialogue avec la Nation.

Deuxièmement, de l’interdiction formelle aux populations civiles de résider ou de mener des activités dans certaines zones d’opérations militaires ;

Troisièmement, de la restriction des manifestations à caractère politique ou associatif de nature à perturber l’ordre public ou à mobiliser des forces de sécurité dont la contribution serait plus opportune au front ;

Quatrièmement, du démarrage effectif de l’opération des audits dans l’administration publique et dans les sociétés d’Etat. Les travaux d’audits ont d’ailleurs commencé ce jour 1er Avril 2022.

Et enfin, de l’organisation d’une journée de prière pour la paix et la réconciliation dans notre pays.

Mes chers compatriotes

Il n’est dans l’intérêt de personne de restreindre volontairement les libertés chèrement acquises par notre peuple. Certaines mesures déjà édictées et d’autres à venir susciteront probablement des grincements de dents. Mais c’est le prix à payer pour sortir notre pays de l’ornière.

Il me semble plus sage d’accepter de céder une petite partie de notre liberté aujourd’hui pour que nos enfants puissent en jouir pleinement demain plutôt que d’adopter une démarche individualiste ou partisane qui nous précipiterait collectivement dans l’abîme.
J’appelle une fois encore l’ensemble des Burkinabè, à faire preuve d’intelligence collective et à se mettre en ordre de bataille derrière les Forces de Défense et de Sécurité.

Plus d’une fois, notre Nation a démontré que rien ne peut lui résister si toutes ses filles et tous ses fils mettent leurs forces ensemble.

Que chacun, dans son domaine de compétence, d’action et d’influence, oriente ses efforts vers le seul combat qui vaille aujourd’hui à savoir la survie de notre Nation.

Je suis fier de notre peuple, confiant dans ses capacités à vaincre l’adversité, d’où qu’elle vienne, confiant dans le sursaut salvateur que j’attends de toutes et de tous pour un avenir radieux.

Je voudrais vous donner l’assurance, que le navire Burkina Faso, ira à bon port avec le soutien et l’abnégation de tous, pour la restauration de la sécurité, de la paix et de la stabilité dans une gouvernance vertueuse et apaisée.

Sur ce, je vous donne rendez-vous dans cinq (05) mois pour un premier bilan de la mission de reconquête de notre territoire.

Vive le Burkina Faso !

La Patrie ou la mort, nous vaincrons.

Comment trouver sa place dans la famille ?

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« Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas la même fonction, ainsi nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres.» (Romains 12.4-5)

 

Certains des membres d’une famille éprouvent des difficultés à trouver leur place. Le père, pourtant présent, ne prend pas la sienne, ou le dernier enfant en prend trop. Cela se répercute dans leur vie en société : pour les enfants auprès de leurs camarades d’école, pour les parents dans leur vie professionnelle ou sociale.

 

C’est souvent dû à un manque d’attention de la part de leurs proches, à un besoin qui n’a pas été comblé dans leur enfance, ou à des blessures du passé.

Cela amène certaines personnes à ne pas savoir qui elles sont et à se chercher. Cela peut créer des tensions au sein de la famille, des incompréhensions, des jalousies et des rivalités comme Jacob avec son frère Esaü. (Genèse 25.21-34 et 27)

 

Dans les familles avec des parents attentionnés, où la personnalité, le caractère, la sensibilité de l’enfant, son histoire et ses besoins sont pris en compte, j’ai remarqué une ambiance totalement différente… Chacun trouve alors sa place, ses marques et s’épanouit dans son environnement.

Connaître son identité et sa valeur en Christ est la clé pour s’apprécier tel que l’on est. « Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis. » (1 Corinthiens 15.10)

 

Tellement de situations peuvent nous troubler. David ne s’est pas laissé influencer, il a refusé de porter l’armure de Saül pour combattre Goliath. De même Joseph, sachant qui il était et à qui il appartenait, a refusé les avances de la femme de Potiphar.

Une jeune fille que j’ai eu l’occasion de rencontrer m’a parlé de son manque de confiance et d’estime de soi. Cela venait de son enfance. Troisième d’une fratrie de cinq, ses frères et sœurs la reprenaient à chaque fois. Depuis, elle s’est mise à douter de ses capacités et a maintenant du mal à avancer dans la vie.

Ce genre de situation peut créer un déséquilibre, notamment un besoin permanent de reconnaissance auprès des autres. Certaines personnes vont développer un complexe de supériorité ou d’infériorité, d’autres des sentiments d’abandon, d’injustice, de mépris, ou de rejet. Cela peut les amener à avoir du mal à trouver leur place dans leur vie de tous les jours.

Alors comment découvrir notre identité ?

« Qui es-tu ? … Que dis-tu de toi-même ? » (Jean 1.22)

Il nous faut, tout d’abord, chercher à connaître Dieu le Père, Jésus et le Saint Esprit et à avoir une relation profonde avec Lui au travers de la méditation de Sa Parole.
Plus cette intimité se développera entre le Père et nous, plus nous grandirons dans la connaissance de qui est Il, de qui est Jésus, de qui nous sommes pour Lui.

Ainsi, nous apprendrons à développer notre potentiel, nos capacités, l’autorité de Jésus, à découvrir Ses plans et à vivre le royaume des cieux sur terre.
Nos blessures les plus profondes seront guéries par les meurtrissures de Jésus.

Le vide en nous créé depuis notre enfance, sera comblé par l’amour du Père.

Ce qui va nous aider :

• Etre vrai avec nous-même
• Ne pas chercher à plaire aux autres
• Dire NON quand cela ne nous plaît pas
• Savoir ce que nous voulons et ce que nous ne voulons pas
• Nous entourer des personnes qui nous mettent en valeur
• Ne pas accepter un rôle qui ne nous correspond pas
• Ne pas nous laisser influencer par les autres

Le fait de nous connaître nous permet de ne pas jalouser notre prochain, mais de le considérer et de le respecter avec sa différence, ses choix, ses valeurs…

L’apôtre Paul a pris comme référence l’image du corps : « si le pied disait : Parce que je ne suis pas une main, je ne suis pas du corps, – ne serait-il pas du corps pour cela ? » (1 Corinthiens 12.15)

 

Aussi, nous ne nous laisserons plus influencer par les propos de ceux qui nous entourent comme Jésus devant la remarque de Nathanaël. « Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon ? » (Jean 1.46)

C’est pourquoi il est nécessaire que les parents accompagnent leurs enfants dès leur jeune âge dans la découverte de leur identité et de leur potentiel.

De nos jours, beaucoup sont trop occupés par leurs activités et négligent de prendre du temps avec leurs enfants. Certains perdent leur rôle d’autorité envers eux. De plus en plus d’enfants se retrouvent avec un sentiment de mal-être et des idées suicidaires. D’autres tombent dans la délinquance et les addictions.

Voici quelques points pour accompagner nos enfants :

• Les combler d’amour
• S’intéresser personnellement à chacun
• Prendre du temps avec chacun (écoute, discussion, activités, …)
• Être attentif à leurs besoins
• Les respecter tels qu’ils sont et non tels que les parents veulent qu’ils deviennent
• Respecter leur espace personnel
• Les encourager dans leurs activités
• Investir dans le développement de leur potentiel

En étant là où nous devons être, nous serons des vases d’honneur, sanctifiés, utiles à Dieu et propres à toute bonne œuvre.

Transition : Le Saint-Siège disposé à accompagner le Burkina Faso

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Le Nonce apostolique au Burkina Faso et au Niger, Mgr Michael F. Crotty, a été reçu ce jeudi 31 mars 2022 en audience par le Premier ministre, Albert Ouédraogo. Il est allé se présenter en sa qualité de représentant du Saint-Père au Burkina Faso. Il a aussi félicité le Premier ministre pour sa nomination à la tête du Gouvernement burkinabè.
Féliciter Albert Ouédraogo pour sa nomination à la tête du Gouvernement du Burkina Faso, se présenter physiquement à lui en tant que représentant du Pape François, rassurer les autorités de la disponibilité de l’Eglise catholique à travailler pour le bien-être des Burkinabè. Telles sont, entre autres, les raisons qui ont conduit ce 31 mars 2022, le Nonce Apostolique dans les locaux de la Primature.
Pour Mgr Michael F. Crotty, “la situation sécuritaire que vit le Burkina Faso ne laisse pas le Saint-Siège indifférent. En effet, le Pape François et toute la communauté catholique du Burkina“, a-t-il déclaré, portent ce pays dans leurs prières.
Selon lui, le Vatican reste persuadé de la nécessité que tous les Burkinabè sans distinction d’ethnie et de religion, parlent le même langage, pour le retour de la paix et de la sécurité dans le pays. Pour l’homme d’église, les relations entre le Saint-Siège et le Burkina Faso sont au beau fixe. Il dit être disposé à œuvrer pour la consolidation de ce bon rapport avec le Gouvernement et le peuple burkinabè.
Pour le représentant du Pape François, le Vatican demeure un partenaire du Burkina Faso, qui traverse depuis 2015 une crise sécuritaire sans précédent.