Il n’y a rien de plus important que la santé, foi de la Fondation Orange Burkina Faso. Le samedi 12 août 2023, s’est tenue dans les locaux de Orange Digital Center, la cérémonie de lancement de la campagne 2023 de chirurgie cardio-pédiatrique. Pour cette année, c’est un budget de 30 millions de francs CFA qui a été alloué pour neuf opérations à cœur ouvert et une opération à cœur fermé, au profit de dix enfants dont l’âge est compris entre zéro et quinze ans.
Depuis 2017, la Fondation Orange Burkina Faso s’emploie à soutenir tout projet visant la valorisation des efforts de développement humain, en particulier dans les domaines de l’éducation, la culture et la santé. Pour le dernier domaine cité, l’institution a décidé, cette année, de se pencher sur le cas des maladies cardiovasculaires dont souffrent les enfants, question de redonner espoir à une partie de de cette frange de la population qui est l’avenir du pays.
« La Fondation Orange Burkina Faso fait du pur mécénat. Que ce soit dans le domaine de l’éducation, de la culture ou de la santé. Cette année, pour la chirurgie cardio-pédiatrique, environ 600 enfants souffrant de pathologies cardiaques ont été enregistrés. La Fondation Orange prendra en charge dix enfants avec un budget de 30 millions F CFA. A travers cette campagne, la Fondation Orange souhaite redonner de l’espoir aux enfants malades ainsi qu’à leurs familles. Nous voulons leur donner cette chance de vivre et d’être heureux comme tous les autres enfants afin de contribuer au développement du pays », a laissé entendre le secrétaire exécutif de la Fondation Orange, Ibrahim Hema.
« A travers cette activité, on donne encore du sens à notre slogan qui est de donner une égale chance à tout le monde », Ibrahim Héma, secrétaire exécutif de la Fondation Orange.
Selon Dr Adama Sawadogo, chirurgien cardio-vasculaire au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Tengandogo, la Fondation Orange fait bien de s’intéresser à cette pathologie, car elle constitue un véritable problème de santé publique. En effet, chaque année, environ 7 000 enfants souffrent de troubles ou de malformations cardiaques dès la naissance. Plusieurs contractent leur mal à cause de l’environnement dans lequel ils vivent ainsi que de certaines infections. De ses dires, pour cette première campagne, la Fondation Orange peut compter sur l’expertise locale car, depuis 2022, les chirurgiens burkinabè procèdent aux opérations sans assistance étrangère. Une performance qui est à saluer car permettant désormais à plusieurs patients de pouvoir bénéficier de soins adéquats et de recouvrer la santé. « Actuellement au CHU de Tengandogo, même si les coûts restent non-accessibles à la moyenne des familles burkinabè, ils sont sensiblement moindres par rapport à ceux des évacuations. Avec environ 3 500 000 F CFA, on peut opérer un cœur en toute autonomie », a confié Dr Adama Sawadogo.
« Les maladies cardiovasculaires peuvent être dues à certaines infections : le tabagisme pendant la grossesse, le diabète, les angines mal soignées, les mariages consanguins, etc. », Dr Adama Sawadogo, chirurgien cardio-vasculaire.
Au Burkina Faso, 12% de la mortalité est lié à un problème de cœur. Selon le ministère de la Santé, les maladies cardiovasculaires constituent la troisième raison d’évacuation sanitaire. En outre, le premier budget alloué aux soins chaque année est lié aux problèmes de cœur.
La Fondation Orange Burkina Faso, à travers cette campagne, souhaite donner une égalité de chances à tous les enfants, quel que soit leur milieu social car ils ont tous droit à la santé et à la vie, afin de participer au développement du pays.
La lutte contre le paludisme en Afrique et au Burkina Faso connait une évolution positive dans la recherche. Après le Ghana et le Nigéria, le Burkina Faso, via l’agence nationale de régulation pharmaceutique a autorisé l’utilisation du vaccin antipaludique R21/Matrix-M. Dans les lignes qui suivent, le secrétaire permanent pour l’élimination du paludisme, Dr Sidzabda Christian Bernard Kompaoré nous fait le point de la lutte contre la maladie au Burkina Faso et nous situe sur l’importance du vaccin dans l’élimination du paludisme.
Sidwaya(S) : Selon le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, le paludisme a causé la mort de plus de 4 000 personnes au Burkina Faso en 2022. Quel est votre commentaire sur ce sombre bilan ?
Sidzabda Kompaoré (S.K.) : Ce bilan est effectivement déplorable. Il l’est d’autant plus qu’il s’agit d’une maladie pour laquelle nous avons des possibilités de prévention et de traitement. S : Parmi ces personnes décédées, quelle est la proportion des enfants de moins de 5 ans? S.K. : Les enfants de moins de 5 ans représentent pratiquement les trois quarts. Nous avons enregistré environ 3 000 décès pour la même période.
S : Qu’est-ce qui fait que cette tranche d’âge est beaucoup frappée par la mort?
S.K. : Les enfants de moins de 5 ans sont, en plus des femmes enceintes, les populations les plus vulnérables au paludisme. Voilà pourquoi, on se retrouve effectivement avec des taux élevés et c’est justement cette frange de la population qui paie le plus lourd tribut face à cette maladie. Car ils ont une immunité non mature pour les enfants et en baisse pour les femmes enceintes, face au paludisme. C’est pour cette raison que l’accent est mis sur leur protection.
S : Depuis quelques années des chercheurs burkinabè et leurs partenaires sont en train de mettre sur pied un vaccin(R21) avec déjà un taux d’efficacité de 77%. Comment appréciez-vous cette trouvaille et ce progrès dans la lutte contre la maladie ?
S.K. : Les chercheurs du Burkina Faso travaillent effectivement depuis un certain nombre d’années sur les solutions possibles contre cette maladie. Et c’est d’ailleurs du fruit de cette recherche que le programme se nourrit. La découverte de ce vaccin par une équipe de chercheurs de plusieurs pays dont les nôtres, vient nous conforter dans nos convictions d’une élimination future du paludisme. Je voudrais aussi rappeler qu’en plus du vaccin R21, il y a aussi le RTS’S pour lequel nos chercheurs ont aussi contribué. La science évoluant, nous avons espoir que des remèdes de plus en plus efficaces verront encore le jour.
S : Le lundi 24 juillet dernier l’agence nationale de régulation pharmaceutique a autorisé l’utilisation de ce vaccin chez les enfants de 5 à 36 mois, le groupe d’âge le plus à risque. Comment aviez-vous apprécié cette annonce ?
S.K. : L’agence nationale de régulation pharmaceutique est l’instance qui autorise toute entrée, toute possibilité d’utilisation de produits pharmaceutiques dans notre pays. Voir cette agence donner une autorisation pour ce vaccin est vraiment une très bonne chose, d’autant plus que nous nous inscrivons véritablement dans la démarche vers l’élimination du paludisme. Nous étions déjà ravis d’avoir le vaccin RTS’S que nous aurons à disposition. Et, cette homologation du R21 vient donc ajouter à l’arsenal préventif un nouveau vaccin contre le paludisme.
S : Etait-ce nécessaire pour l’agence d’homologuer ce vaccin ?
S.K. : Tout à fait. Je le disais tantôt, on ne saurait utiliser un médicament, un vaccin dans notre pays qui ne passe pas par l’homologation de cette agence. C’est vraiment cette agence qui nous guide sur les produits qui peuvent être utilisés sur l’humain dans notre pays.
S : Parlant de l’homologation des médicaments sur le paludisme, il y a beaucoup de médicaments contrefaits, d’origine douteuse, qui se vendent aux abords des rues. Quel commentaire faites-vous de cette pratique non recommandée ?
S.K. : C’est vraiment la belle opportunité que vous nous offrez pour qu’on puisse encore rappeler à la population que le bon médicament se trouve en pharmacie. Il est important que lorsqu’on est malade le meilleur recours est la formation sanitaire. Dans nos formations sanitaires, nous avons des médicaments très efficaces qui ont été homologués par l’agence et qui permettent de traiter efficacement le paludisme, gratuitement pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes, et à peu de frais pour le reste de la population car ce sont des médicaments subventionnés. Avoir recours à ces médicaments de rue est donc assimilable à un suicide.
S : Avant le Burkina, le Ghana et le Nigeria ont autorisé l’utilisation du R21. Pour vous, qu’est-ce que ce vaccin va changer dans la lutte contre cette maladie ?
S.K. : Pour une maladie parasitaire comme le paludisme, il est important d’avoir plusieurs flèches à son arc. Donc, le vaccin R21 avec le RTS,S changent toute la donne. Auparavant, nous avions des stratégies, mais pas la stratégie vaccinale dans la lutte contre le paludisme. Avec le RTS,S que nous allons commencer en 2024, nous entrons vraiment de plain-pied, dans cette stratégie qui va se renforcer davantage, non seulement avec l’arrivée du R21 mais aussi avec tous les autres candidats vaccins qui feront preuve de leur efficacité.
S : L’Afrique en général et le Burkina Faso en particulier est beaucoup marqué par la réticence à la vaccination. Quel sera l’engagement du Burkina pour amener les populations à adhérer au vaccin ?
S.K.: La contribution du Secrétariat permanent pour l’élimination du paludisme est vraiment à tous les niveaux. Nous travaillons en toute intelligence avec la direction générale de la santé et de l’hygiène publique, notamment avec la direction de la prévention par la vaccination, pour faire de telle sorte que tout cela puisse bien sûr s’articuler de façon intelligente, afin que nos populations soient réceptives. Nous sommes donc actuellement en train d’élaborer un plan de communication qui va nous permettre d’avoir une meilleure approche participative à l’endroit de la population et les amener à mieux adhérer à l’intervention. Et cela nous donnera véritablement de meilleurs résultats dans la lutte vers l’élimination du paludisme.
S : Selon le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, les premières doses du RTS,S seront injectées dès début 2024 aux enfants. Pensez-vous que la population va adhérer à cette nouvelle stratégie de lutte contre le paludisme ?
S.K. : Oui. Nous n’avons pas le moindre doute que la population adhère à ce vaccin et cette adhésion passera nécessairement aussi par l’intensification de la sensibilisation et nous comptons énormément sur les médias afin qu’ils prennent l’entièreté de leur part dans cette sensibilisation. Cela permettra certainement à nos populations de comprendre et d’adhérer davantage à cette vaccination, qui, je le répète, viendra véritablement donner un coup de fouet à la marche vers l’élimination.
S : L’année dernière, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a distribué, à travers le Secrétariat permanent pour l’élimination du paludisme, des millions de moustiquaires à la population. Malheureusement, ces moustiquaires se retrouvent un peu dans les sites de jardinage….L’usage est un peu détourné pour d’autres choses. Qu’est-ce que vous en pensez?
S.K. : C’est vrai qu’au début, lorsqu’on distribuait les Moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action(MILDA), nous avions donc le taux d’utilisation qui était assez faible. Mais grâce justement à la sensibilisation, à l’amélioration de la communication de proximité, on se rend compte que ce taux s’améliore au fur et à mesure. Nous nous sommes également penchés sur la question de l’utilisation détournée des MILDA. Heureusement, dans la majorité des cas, les moustiquaires qui sont utilisées pour le jardinage ou tout autre détournement de l’usage initial sont des moustiquaires déjà usagées. Lorsqu’on remet les moustiquaires imprégnées, on ne retire pas pour autant les anciennes moustiquaires. Il faut noter également que nous sommes à notre 5e campagne nationale de distribution universelle de moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILDA), il va s’en dire qu’il y a une importante quantité de moustiquaires usagées dans les communautés. Et justement, nous voulons donc saisir cette opportunité pour lancer un appel à la population pour l’utilisation. Ce qui nous revient surtout, c’est que certaines personnes prennent la moustiquaire et la gardent jalousement comme s’il s’agissait d’un bien familial. Donc, il est important que les gens comprennent que dormir sous une moustiquaire protège contre le paludisme et contre toute autre maladie qui pourrait être transmise par un vecteur. Cela nous permet aussi d’avoir une nuit paisible. Dormons sous des moustiquaires imprégnées et cela améliorera vraiment la qualité de notre sommeil !
Dormir sous la MILDA permet de lutter contre le paludisme.
S : 4 000 morts en 2022 dus au paludisme. Quel conseil ou quel appel avez-vous à lancer à la population pour réduire cette mortalité très élevée ?
S.K. : C’est vraiment énorme et déplorable. L’appel que nous lançons à l’endroit de la population, c’est de leur demander une fois de plus, d’accepter et de s’approprier les différentes interventions qui sont mises en œuvre par le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique dans sa dynamique vers l’élimination du paludisme. La lutte contre cette maladie étant multisectorielle et multidimensionnelle, Il est important que l’ensemble de la population adhère et de façon massive pour l’atteinte des résultats escomptés. Nous rappelons que le paludisme est une maladie évitable et traitable. Donc ensemble nous devrons travailler de telle sorte que nos populations puissent se faire consulter le plus tôt possible, dès l’apparition des premiers signes. Qu’elles adhèrent surtout aux méthodes de prévention contre le paludisme. C’est l’occasion également pour nous de rappeler que nous sommes en pleine campagne de la Chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS). En rappel, la CPS consiste en l’administration gratuite de médicaments (SP+AQ) en trois prises aux enfants de 3 à 59 mois en bonne santé, pendant la saison des pluies, plus précisément au cours des mois de juin, juillet, août, septembre et octobre, période de forte transmission de cette maladie. Le passage du mois d’août aura lieu du 17 au 20 dans l’ensemble des 70 districts, et c’est vraiment une belle opportunité de lancer un appel à la mobilisation des populations autour de la CPS pour protéger nos enfants de 03 à 59 mois contre le paludisme. En plus de la CPS, du vaccin et des autres interventions, nous devrons dormir et faire dormir tous les membres de nos familles toutes les nuits, tous les jours et toute l’année sous Moustiquaire imprégnée d’insecticide à longue durée d’action (MILDA).
C’est une soirée qui aura tenu toutes ses promesses. L’évènement, la grande célébration « Que ton règne vienne » a eu le mérite de toute une campagne communicationnelle bien orchestrée. Des allocations, en passant par la célébration avec les chantres invités et le groupe La Voix des Lévites, les adorateurs venus des quatre coins de la ville de Ouagadougou ne sont pas restés sur leur soif.
Prenant la parole, le parrain de la cérémonie le Docteur Jean-Baptiste ROUAMBA a témoigné sa reconnaissance au groupe pour le privilège qui lui a été offert de parrainer le concert. Il a souhaité que la présence de Dieu soit au rendez-vous. « Que le règne de Dieu vienne sur nos vies, que le règne vienne sur notre nation. Que la louange de cette célébration brise le joug, et que la paix revienne au Faso », a-t-il prié !
En déplacement pour des impératifs professionnels, le parrain artistique de cette célébration, Achille OUATTARA s’est fait représenter par Eben Le messager. Celui-ci a félicité le groupe organisateur avant d’inviter l’assemblée à prier pour ces jeunes. « Portez le groupe ” La voix des lévites” dans vos cœurs car ces jeunes ont décidé de célébrer le Seigneur, ils ont le cœur de Dieu et le Seigneur lui-même a dit que ce sont les adorateurs qu’il demande », s’est exprimé Eben le messager.
Vient enfin le temps de la célébration. Un temps d’adoration conduit par le groupe Céleste a introduit le peuple dans la présence de Dieu avant que La Voix des Lévites ne vienne conduire ledit peuple dans un moment intense de célébration. Pendant plus d’une heure d’horloge, toute l’assemblée, a loué, adoré et célébré le Roi de gloire, le Seigneur Jésus. Les chantres invités ont également contribué à bâtir cet autel de louange et d’adoration. A tour de rôle, Samuel de Soum, la chantre Israëlla Rosine, la chantre Laety, Yvett Bronzi, la chantre Lise, tous ensemble avec le groupe, ont invoqué le règne de Dieu sur notre pays le Burkina Faso qui traverse une situation de crise sans précédent.
Rappelons que La Voix des Lévites est un groupe qui porte le flambeau de l’adoration. Le groupe a été créé depuis 2008 et connait à ce jour deux générations. La première est celle de depuis 2008 dont les membres ont été honorés par une attestation de reconnaissance. Attestations reçues des mains de l’encadreur du groupe Kouadio Siméon voudrait voir le groupe réunir encore plus d’adorateurs dans un espace beaucoup plus grand. « Les rêves du groupe sont entre autres remplir le palais de sport et pourquoi pas le stade du 4 Août », a-t-il laissé entendre voyant la salle des banquets de Ouaga 2000 débordée.
Cette première génération a passé le relai à l’actuelle génération en 2015/ qui continue d’élever le standard de l’Éternel. La première responsable de la première génération ZONGO Sidonie se dit fière de l’ascension de la relève. « Je suis fière de cette nouvelle génération qui continue la moisson et je prie que Dieu les assiste » a-t-elle conclu.
Le gouverneur de la région du Nord du Burkina Faso, Kouilga Albert Zongo recommande aux populations d’éviter tout trafic sur le tronçon Ouahigouya-Gourcy-Yako entre 18h et 6h du matin. À travers le communiqué ci-dessous, en date du 25 juillet 2023, il exhorte tout un chacun à prendre les dispositions idoines pour préserver sa sécurité et celle d’autrui.
On parle d’#infection_urinaire lorsqu’on assiste à une invasion des muqueuses des voies urinaires et/ou du rein par des bactéries ou autres germes.
Qui peut contracter une infection urinaire ?
L’infection urinaire concerne tout le monde. Aussi bien l’enfant, la personne âgée, la femme et l’homme. En revanche elle touche plus la femme que l’homme du fait de la brièveté de son urètre.
Chez la #femme, le risque augmente avec l’âge avec deux pics : l’un au début de l’activité se.x.uelle et l’autre à la période post-ménopausique. La grossesse est aussi un facteur favorisant.
Chez l’#homme, l’incidence augmente après 50 ans en relation avec la pathologie prostatique.
Chez le #jeune_enfant, l’infection urinaire est souvent le témoin d’une malformation de l’arbre urinaire.
Conseils pratiques et informations diverses pour éviter les infections urinaires
– Boire suffisamment d’eau de boisson (2,5 à 3 litres par jour)
– Eviter de retenir les urines pendant longtemps
– Eviter la constipation en allant régulièrement à la selle)
– Aller aux toilettes (pisser) après les rapports se.x uels
– Eviter de perturber la flore vaginale par l’excès d’hygiène
– Consulter un agent de santé dès l’apparition des premiers symptômes
(Ouagadougou, 6 juillet 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce jeudi le Conseil des ministres qui a délibéré sur plusieurs dossiers soumis à son ordre du jour selon le ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Boubakar SAVADOGO, intérimaire du ministre porte-parole du gouvernement.
Au titre du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, le Conseil a adopté un rapport relatif à la problématique des interventions des agents publics de santé dans les structures sanitaires privées. Pour le ministre Robert Lucien Jean-Claude KARGOUGOU, cet encadrement passera par des signatures de conventions entre les agents publics de santé, les structures publiques de santé, les universités desquelles relèvent ces agents de santé et les structures privées de santé où ils doivent intervenir ». Selon lui, la réglementation permettra aux agents de santé du public d’intervenir 8 heures par semaine dans le privé, soit en une journée, soit en deux demi-journées.
A cet effet le Conseil a également adopté des dispositions transitoires très importantes sur la question. « Pour les spécialistes, cette autorisation d’intervenir dans les structures privées est d’une durée de deux ans maximum au bout de laquelle les spécialistes seront invités à choisir formellement entre être dans le public et être dans le privé », a expliqué le ministre KARGOUGOU, qui a ajouté que pour le reste des corps de la santé, cette autorisation est d’une durée d’un an maximum au bout de laquelle un choix devra être opérer pour l’exercice de la fonction. Le ministre en charge de la santé a précisé également que l’adoption du présent rapport permettra de clarifier l’intervention des agents publics de santé dans le privé, de minimiser les conflits d’intérêt, d’améliorer la disponibilité des agents dans les structures sanitaires publiques et d’améliorer l’accès équitable de la population au service de santé de qualité.
Le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger BARO a fait au Conseil une communication orale sur la célébration de la 5e édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA) qui se tiendra le 15 juillet prochain dans la région du Centre. Selon le ministre en charge de l’environnement, cette journée se tiendra sous le thème : « arbre, symbole de résilience des communautés dans un contexte d’insécurité » et va servir également de cadre pour le lancement de la campagne nationale de reforestation 2023. Cette édition a précisé le ministre BARO, « permettra de mettre en terre dans la région du Centre 60 000 plants sur un espace dans 100 hectares ».
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a signé, le 3 juillet 2023 le décret de promulgation de la nouvelle loi portant promotion immobilière au Burkina Faso qui a été votée par une majorité le 20 juin 2023. Cette nouvelle loi qui régira désormais la promotion immobilière prévoit plusieurs dispositions.
Au titre des dispositions prévues, il y a les conditions générales de promotion immobilière à respecter. Dans ces conditions générales, il est signifié qu’en dehors des zones urbaines déjà aménagées, et à l’exception des projets ou programmes immobiliers initiés par l’Etat, aucun projet ou programme immobilier ne peut être réalisé dans une commune qui ne dispose pas de document de planification urbaine dûment approuvé.
Dans le cadre des activités de promotion immobilière, l’Etat et les collectivités territoriales s’obligent à réaliser un sectionnement cadastral de la commune du ressort territorial du projet ou programme immobilier.
Toujours dans la liste des conditions générales prévues par la loi, il est noté que les produits immobiliers réalisés par les promoteurs immobiliers ne peuvent faire l’objet d’une vente, d’une location-vente ou d’une location simple qu’après délivrance d’un certificat de conformité, par le ministre chargé de l’urbanisme et de la construction.
En sus de ces conditions générales à respecter dans la pratique de la promotion immobilière, il y a les conditions d’accès et d’exercice de l’activité de promotion immobilière.
En effet, l’exercice de l’activité de promotion immobilière est soumis à l’obtention préalable d’un agrément délivré par le ministre chargé de l’urbanisme et de la construction.
Les personnes morales de droit public, exerçant l’activité de promotion immobilière, sont dispensées de l’obligation d’obtenir un agrément.
Dans les conditions d’accès et d’exercice de la promotion immobilière, l’agrément délivré pour une durée déterminée, peut être renouvelé, suspendu ou retiré par le ministre chargé de l’urbanisme et de la construction.
Ainsi, les conditions d’obtention, de renouvellement, de suspension et de retrait de l’agrément de promotion immobilière sont précisées par décret en conseil des ministres.
Aussi, le promoteur immobilier ne peut ni céder, ni transmettre son agrément. Et toute modification de la forme ou de la raison sociale au cours de ses activités, ainsi que le changement d’un ou de plusieurs associés, induisant un changement de contrôle ou de la détention majoritaire du capital de la société implique l’obligation du renouvellement de l’agrément.
Infractions et peines
Cette nouvelle loi encadrant désormais l’exercice de la promotion immobilière au Burkina prévoit plusieurs sanctions et peines lorsqu’elle n’est pas respectée. Il est prévu une peine d’emprisonnement de cinq à dix ans et une peine d’amende de 100 000 000 de FCFA à l’hectare de terrain aménagé et la moitié du montant des investissements réalisés pour celui qui pratique l’activité de promotion immobilière sans agrément.
La loi punit quiconque entreprend ou réalise une opération de lotissement ou de restructuration, dans le cadre de la promotion immobilière, sans autorisation préalable. La sanction prévue pour cette infraction va d’une peine d’emprisonnement de cinq à dix ans et d’une peine d’amende de 100 000 000 de francs à l’hectare de terrain aménagé.
Il est aussi dit que quiconque réalise un remembrement urbain sans autorisation préalable et vend une parcelle nue d’une opération de promotion foncière irrégulière ou d’une opération de promotion immobilière est puni par loi. Pour les deux cas, des sanctions sont prévues. Il s’agit d’une peine d’emprisonnement de deux à sept ans et d’une peine d’amende d’un million de francs par parcelle remembrée pour la première infraction et d’une peine d’emprisonnement de cinq à dix ans et d’une peine d’amende de 10 000 000 de francs par parcelle vendue pour le deuxième cas.
La loi punit en outre la réalisation d’opérations de promotion foncière par les personnes physiques ou personnes morales de droit privé. Quiconque enfreint à cette interdiction de la loi écope d’une peine d’emprisonnement de cinq à dix ans et d’une peine d’amende de 100 000 000 de francs à l’hectare de terrain aménagé et du double du montant des parcelles vendues.
Désormais au Burkina Faso, tout promoteur immobilier ne respectant pas le niveau de viabilisation prévu dans les cahiers des charges générales et spécifiques, est puni d’une peine d’amende égale au double du coût de viabilisation. Il faut aussi souligner que l’autorité administrative compétente pour la délivrance du permis de construire peut ordonner la démolition des constructions édifiées en violation des dispositions applicables et la remise en état initial des lieux, aux frais du contrevenant.
Le ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale était face à la presse dans la matinée de ce mardi 23 mai 2023 pour le lancement des concours directs et professionnels 2023. Un point de presse présidé par le secrétaire général Hamidou Sawadogo.
Fidèle à cette tradition de communiquer avant le début des opérations d’organisation des concours, le ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a donc convoqué les hommes et femmes de média pour donner des informations sur l’organisation des concours, édition 2023.
Pour la session de 2023, ce sont au total, 5 383 postes qui sont à pourvoir pour les concours professionnels et 7 218 postes sont prévus pour les concours directs. Selon les chiffres présentés par le secrétaire général du ministère de la Fonction publique Hamidou Sawadogo, 128 concours professionnels seront organisés dont 106 concours à composition électronique. Les 22 concours à épreuves classiques dont 15 pour le compte du ministère de l’Education nationale et 7 pour le compte du ministère de la Santé, se dérouleront sur table en raison des effectifs élevés.
Hamidou Sawadogo, SG du ministère de la Fonction publique rassure que des dispositions sont prises pour éviter les dysfonctionnements constatés lors de la session de 2022
Le dépôt des candidatures se déroule du 22 au 31 mai 2023 pour les concours professionnels. La composition des épreuves des concours professionnels se déroulera à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin 2023 pour la composition électronique et en début juillet 2023 dans les 13 chefs-lieux de région pour l’administration des concours professionnels déconcentrés pour le compte du ministère de l’Education nationale et celui de la Santé.
Au titre de la session de 2023, il est prévu l’organisation de 127 concours directs. Pour ces concours directs, les dépôts se dérouleront du 5 au 14 juin 2023 pour les concours de niveau supérieur ou égal au Baccalauréat et du 15 au 24 juin 2023 pour les concours de niveau BEPC.
Les responsables du ministère lors de cette conférence de presse
L’administration des épreuves écrites des concours directs est prévue dans le mois d’août 2023. « A l’issue de cette phase, interviendront immédiatement le scannage des copies, les corrections électroniques de concours à épreuves de questions à choix multiples (QCM) et les délibérations », a assuré le secrétaire général Hamidou Sawadogo.
Les dépôts de ces concours professionnels comme directs seront reçus exclusivement en ligne via la plateforme gouvernementale www.econcours.gov.bf. Tenant compte des difficultés rencontrées dans l’organisation des concours de l’année passée, le département en charge de la fonction publique, a introduit des innovations pour cette session 2023. Il s’agit de l’internalisation de la plateforme e-concours avec ses 3 composantes que sont l’inscription en ligne, la composition et la correction électroniques ainsi que sa gestion domestique par des techniciens burkinabè, la mise en place d’un système SMS pour renseigner les candidats sur leurs programmations et leurs différents résultats aux concours, la diversification des moyens de paiement (SMS, mobile money), le renforcement du parc informatique des concours avec de nouvelles acquisitions de matériels informatiques (ordinateurs, scanneurs, photocopieurs et imprimantes) pour éviter les doubles flux lors de la composition électronique.
La salle d’assistance technique des candidats aux différents concours
Comme innovations, on note aussi l’administration de tous les concours professionnels déconcentrés du MENAPLN et de la santé sur table, le relèvement à la hausse du nombre de postes aux concours directs exclusivement dédiés aux personnes vivant avec un handicap (visuel, auditif et physique), la vulgarisation des consignes aux candidats sur les différentes plateformes (sites web et réseaux sociaux), la mise à disposition d’un centre d’appel pour assister les candidats ayant des difficultés d’inscription ou de paiement des frais d’inscription, la réalisation et la diffusion de spots et de tutoriels indiquant les procédures d’inscription en ligne, de composition électronique et de codage du récépissé (le récépissé du candidat sera codé sur 6 positions cette année contre 16 positions les 3 dernières années).
Les journalistes fortement mobilisés pour ce point de presse
Selon Hamidou Sawadogo, secrétaire général du ministère de la Fonction publique, ces innovations visent entre autres, l’équité, la transparence dans l’organisation des concours, la minimisation des risques d’erreurs, la facilité offerte aux candidats dans la recherche de l’information sur les concours, la réduction des délais de publication des résultats ainsi que les coûts d’organisation des concours.
Il a profité de l’occasion pour mettre en garde, « tous ceux qui s’adonnent à des publications mensongères, diffusent ou partagent de fausses informations sur les concours à travers les réseaux sociaux dans le but de discréditer le processus d’organisation des concours ». « Le ministère se réserve le droit d’engager des poursuites, à l’encontre des auteurs de la diffusion de ces fausses informations sur les concours », prévient-il.
Samson Traoré, directeur général de l’agence générale de recrutement de l’Etat
Selon Samson Traoré, directeur de l’agence générale de recrutement de l’Etat, le budget alloué pour l’organisation des concours professionnels et directs 2023 s’élève à plus de 2 milliards de FCFA contre plus de 3 milliards de FCFA en 2022. Après ce point de presse, les journalistes se sont rendus dans la salle d’assistance technique des candidats aux différents concours.
Ousséni Gombané, directeur des systèmes d’informations du ministère de la Fonction publique
Pour Ousséni Gombané, directeur des systèmes d’informations au ministère, ce centre vise à recueillir les appels des différents candidats qui ont des difficultés à s’inscrire afin de les guider en fonction de la préoccupation. Les différents numéros à appeler en cas de difficulté sont disponibles sur la plateforme www.econcours.gov.bf.
La ministre de la solidarité et de l’action humanitaire, Nandy Somé/Diallo, a procédé à l’installation du comité interministériel d’indemnisation des victimes et des ayants droit des victimes des crises socio-politiques survenues au Burkina Faso de 1960 à nos jours. La cérémonie d’installation a eu lieu dans l’après-midi de ce mardi 16 mai 2023, en présence de la ministre déléguée chargée du budget, Fatoumata Bako/Traoré.
Dans le cadre des activités de renforcement de l’inclusion socioculturelle, du vivre-ensemble et de la cohésion sociale, le gouvernement burkinabè a mis en place en février 2023, au sein du ministère de la Solidarité et de l’action humanitaire, le Secrétariat technique de la réconciliation nationale et du vivre-ensemble (ST/REViE). C’est dans ce sens qu’un comité interministériel d’indemnisation des victimes et ayants-droit de victimes des différentes crises socio-politiques au Burkina Faso a été créé au sein de ce même ministère.
La cérémonie du jour consacre l’installation solennelle de ce comité interministériel d’indemnisation. Cette installation s’est faite en marge de la Journée internationale du vivre-ensemble en paix (JIVEP), célébrée chaque 16 mai. Ce comité interministériel d’indemnisation est présidé par Karim Zina, par ailleurs secrétaire général du ministère de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire.
Les travaux du comité vont porter sur l’examen des dossiers par catégorie de préjudices. Supervisé par la ministre en charge de la réconciliation nationale, le comité a la lourde tâche de travailler dans la transparence et dans l’équité au cours des sessions. Les membres du comité sont chargés d’analyser tous les dossiers des victimes éligibles à l’indemnisation, d’appliquer les résultats découlant des simulations faites par le HCRUN lors du traitement et de l’évaluation des dossiers des autres victimes, d’échanger avec certaines victimes afin de s’accorder sur de nouvelles propositions pour le paiement des dossiers faisant objet de griefs, de faire des propositions de paiement pour les dossiers enregistrés au HCRUN après le dépôt de son rapport général au ministère de la Réconciliation nationale.
Les indemnisations concernent les victimes et ayants-droit de victimes dont les dossiers ont été traités et évalués par le Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) et/ou par le ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille.
Selon Nandy Somé/Diallo, ministre de la solidarité et de l’action humanitaire, il s’agit de créer des conditions favorables pour une véritable réconciliation nationale, gage de paix et de stabilité pour un développement durable au Burkina Faso. Elle a précisé qu’une enveloppe financière de dix milliards de FCFA est prévue pour le processus d’indemnisation des victimes et leurs ayants-droit pour le compte de l’année 2023.
Tout en reconnaissant que la mission est certes laborieuse et délicate, Nandy Somé/Diallo a invité les membres du comité à plus de probité dans leur travail pour l’apaisement des cœurs et la cohésion sociale et pour un Burkina Faso uni et solidaire. « Au regard de la délicatesse de cette mission mais aussi de ses enjeux très importants dans la mise en œuvre de la cohésion sociale et le vivre ensemble, je voudrais également vous inviter au respect strict de certaines valeurs que sont l’intégrité, la dignité, la bonne gouvernance, le dialogue et l’inclusion », a-t-elle déclaré.
De son côté, Karim Zina, président du comité interministériel d’indemnisation a laissé entendre que ce comité est une des pierres angulaires pour amorcer un processus de réconciliation sincère et inclusif, « où tous les fils et filles de notre pays se sentiront concernés et acteurs pour la restauration de la paix et la cohésion sociale ».
Conscient des attentes et des espoirs placés en eux, Karim Zina a, au nom de ses pairs, réaffirmé leur engagement à accomplir cette mission. « Il nous est confiée une mission certes difficile, mais pas impossible. On dit chez nous qu’à cœur vaillant, il n’y a rien d’impossible. Ainsi donc, nous, membres du comité interministériel d’indemnisation des victimes et ayants droit de victimes, acceptons la mission à nous assignée par les hautes autorités de notre pays. Nous sommes prêts et nous nous engageons à répondre aux attentes du gouvernement burkinabè, à dissiper les inquiétudes du peuple burkinabè et à satisfaire aux sollicitations des victimes et ayants-droit de victimes dans la mesure des dispositions statutaires du comité interministériel d’indemnisation », précise-t-il.
Karim Zina a rassuré qu’ils (membres du comité) ne ménageront aucun effort pour la réussite de cette mission et la satisfaction totale de leurs mandataires, des victimes et des ayants-droit des victimes.
La Direction générale des impôts (DGI) a présenté officiellement le nouveau timbre physico-numérique FIBERTAG, ce mardi 23 mai 2023 au cours d’une conférence de presse. Il s’agit du timbre fiscal de 200 FCFA.
A 48 heures de son entrée en vigueur, le nouveau timbre fiscal fait son apparition officielle devant les professionnels de médias. Et c’est le directeur général des impôts, Daouda Kirakoya, et son équipe qui ont tenu à donner toutes les informations nécessaires concernant ce nouveau timbre.
Il y a des différences fondamentales d’avec l’ancien timbre fiscal, informe la Direction générale des impôts. C’est un timbre à la fois physique et numérique d’où son appellation “physico-numérique”.
Quant à FIBERTAG, Daouda Kirakoya a indiqué qu’il s’agit d’une technologie qui contient des éléments d’empreinte. « Cela permet à chaque timbre d’être unique », a affirmé le directeur général des impôts. Toutefois, il a précisé que cela va être installé bientôt.
Le nouveau timbre fiscal va être opérationnel dès le 25 mai 2023
Caractéristiques du nouveau timbre fiscal
Le nouveau timbre fiscal permet de suivre le niveau d’évolution de la commande et de l’utilisation. « Le timbre fiscal est lié à une base de données pour savoir s’il est authentique », a affirmé Daouda Kirakoya. Une nouvelle forme pour lutter contre la contrefaçon. Et c’est l’occasion pour le premier responsable de la DGI d’inviter les citoyens à procéder, eux aussi, au contrôle afin de ne pas consommer de faux timbres fiscaux.
Le directeur général des impôts, Daouda Kirakoya, promet la digitalisation de ce timbre fiscal dans les jours à venir
Sur ce timbre fiscal, on identifie le monument des héros nationaux, les armoiries du Burkina Faso, un code d’identification et de traçabilité et une empreinte d’authentification.
Le timbre est autocollant, contrairement à l’ancien qui nécessitait du liquide pour être collé sur un papier.
Dans certaines localités, le nouveau timbre est déjà distribué, ont annoncé les conférenciers. « Il reste trois régions qui seront approvisionnées d’ici demain », a précisé Daouda Kirakoya.
Un made in France en attendant le local
A la question de savoir pourquoi c’est uniquement le timbre de 200 FCFA qui est changé, le directeur général des impôts a pointé du doigt sa rupture. Dans ses explications, il a fait savoir que les autres timbres fiscaux sont là pour le moment. « Au fur et à mesure que les timbres vont s’épuiser, nous allons les changer », a-t-il promis.
Selon le colonel Léonard Ouoba, l’actuel producteur du timbre fiscal a un contrat d’une année
Contrairement à certaines versions livrées sur les réseaux sociaux, ce nouveau timbre fiscal n’est pas produit au Burkina Faso, a clarifié la direction générale des impôts. « On se bat toujours pour que d’ici là, nous puissions avoir des timbres produits ici au Burkina », a déclaré le colonel Léonard Ouoba, directeur général des affaires immobilières et de l’équipement de l’État.
Le nouveau timbre fiscal est produit en France, ajoute-t-il. L’ancien timbre était imprimé au Canada.