A l’occasion du cérémonial de montée des couleurs au sein de son institution, ce jeudi 3 octobre 2024, le Premier ministre, Dr Apollinaire Kyélem de Tambèla, a porté son message sur la rentrée scolaire. Il a appelé les parents à s’impliquer dans l’éducation de leurs enfants.
La Ve édition du Mois du consommer local se tient, du 1er au 7 octobre 2024, au Burkina Faso. Placée sur le thème, « Consommer local, un levier de développement industriel, de compétitivité et de résilience des économies de l’UEMOA », cette édition a été officiellement lancée par le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, ce jeudi 03 octobre, à Ouagadougou.
L’Algérie et le Niger veulent mutualiser leurs forces dans le cadre du projet de gazoduc transsaharien. Ce projet devrait permettre à l’Algérie de consolider son influence sur le marché énergétique international.
En réaction à la décision israélienne de déclarer le secrétaire général de l’ONU persona non grata, le Conseil de sécurité des Nations unies a exprimé son plein soutien à Antonio Guterres.
Le Conseil d’Orientation du Fonds de Soutien Patriotique (FSP) a tenu hier 30 septembre sa 3e session ordinaire de l’année 2024. Présidé par le Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem de Tambela, cette session était consacrée à l’examen et l’adoption du troisième rapport de gestion 2024 du fonds, l’examen et l’adoption du projet d’affectation des ressources aux bénéficiaires.
Les députés de l’ALT réunis en séance plénière ce lundi 30 septembre 2024, ont examiné 2 projets de loi. Le premier relatif au financement partiel du projet d’urgence de production d’engrais minéraux et le deuxième relatif à la ligne de financement conclu pour l’importation des produits pétroliers au Burkina Faso au profit de la SONABHY. À l’issue de l’examen desdits projets, les députés ont donné leur quitus.
Le ministre en charge des affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, s’est exprimé à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies (ONU) ce lundi 30 septembre 2024, au nom du Burkina Faso. Il a, entre autres, indiqué, sous les acclamations de l’assemblée, que près de 70% du territoire national sont désormais sous le contrôle de l’État, contre 40% en 2022.
Le Fonds d’appui à la presse privée (FAPP) a remis, le vendredi 27 septembre 2024 à Ouagadougou, les chèques de la subvention de l’État aux entreprises de presse privée pour l’exercice 2024.
Pour cet exercice, les médias audiovisuels se partagent la somme de 135 millions de FCFA, soit 71,9% du montant total de la subvention. Parmi cette somme, les chaînes de télévision bénéficiaires empochent 17 949 493 FCFA, tandis que les radios se voient attribuer les 117 millions de FCFA restants. Les médias en ligne, pour leur part, se partagent 54 929 059 FCFA, représentant 28,91% du montant total. Pour les bénéficiaires, c’est un accompagnement et une invite qui les amène à redoubler d’effort pour fournir de l’information aux populations. Comme l’exprime Stéphane Agnigbayo Kodjio, de la radio LPC de Bobo-Dioulasso qui a reçu un chèque de 4 254 947 FCFA. « Nous venons de bénéficier de ce fonds. Pour ce qui nous concerne, nous allons axer ça sur l’achat des équipements pour renforcer nos installations. Equipements, naturellement qui vont nous permettre d’améliorer notre système de diffusion et de communication pour participer aux efforts, aux combats que recommandent les autorités de la part des médias du Burkina Faso », a-t-il indiqué.
Stéphane Agnigbayo Kodjio, de la radio LPC de Bobo-Dioulasso qui a reçu un chèque
Le premier responsable du FAPP a précisé que la commission de répartition a examiné 102 dossiers, dont 100 provenant d’entreprises de presse privée et deux d’autres structures bénéficiaires. Pour les entreprises de presse privée, on dénombrait 66 médias audiovisuels (60 radios et 6 télévisions), 26 médias en ligne, 4 presses écrites en langue française et 4 en langue nationale, toutes des publications trimestrielles. Toutefois, selon Daniel Bonzi, 87 dossiers sur les 102 ont été acceptés, 15 ayant été rejetés, notamment 3 médias en ligne, 8 presses écrites en langue française et nationale, ainsi que 4 médias audiovisuels. Le rejet de certains dossiers s’explique par plusieurs raisons, telles que l’absence de liste nominative visée par la CNSS, l’absence de quittance de renouvellement de contrat de bail ou encore l’absence de situation fiscale, le manque de récépissé de déclaration d’existence, l’attestation de dépôt légal délivrée par le CSC, l’attestation de parution régulière ou les captures d’écran des sites montrant le compteur des visites. À cela s’ajoutent le dépôt tardif des justificatifs d’utilisation de la subvention de 2023, la falsification de pièces administratives et le non-respect du nombre d’années d’existence légales requis pour certains. Pour le premier responsable du FAPP, la mauvaise production des pièces justificatives d’utilisation de la subvention par les bénéficiaires devient une menace pour la pérennité de l’aide et constitue une préoccupation majeure pour le FAPP et ses deux tutelles. Il a néanmoins rassuré qu’une solution est en cours, avec l’expérimentation d’un projet de dépenses cette année. Le représentant le ministre en charge de la communication a invité les bénéficiaires à une meilleure gestion des fonds. « Cela répond à la volonté du gouvernement d’accompagner ces organes de presse, ou du moins c’est une forme de compensation à leurs efforts aussi pour les questions de droit à l’information des populations.
C’est l’occasion pour nous de les interpeller à une meilleure gestion, à une meilleure approche de la démarche administrative, à une meilleure gestion également de leurs revenus », a-t-il souligné.
Le DG du FAPP, Daniel Zita Bonzi (à gauche) remettant le chèque au représentant de la Radio Woassa de la Boucle du Mouhoun
Avant la répartition proprement dite, le Directeur général (DG) du FAPP, a expliqué que des prélèvements obligatoires ont été effectués sur le montant total au profit de l’Observatoire burkinabè des médias et de l’Association des éditeurs et publicateurs des journaux en langue nationale, chacun recevant 4 millions FCFA. La commission de répartition de la subvention, pour son fonctionnement, a quant à elle reçu 2 millions FCFA. En rappel, le Fonds d’Appui à la Presse Privée (FAPP) a été créé en 1997 par le gouvernement dans le but de soutenir les organes presse privée pour leur fonctionnement.
Ceci est un message de l’Union nationale des Associations des Parents d’Elèves du Post-Primaire, du Secondaire et du Supérieur du Burkina (UNAPES-B), à l’occasion de la rentrée scolaire 2024-2025, adressé aux acteurs du système scolaire.
« A tous les acteurs du système éducatif du Burkina Faso : aux décideurs politiques, aux fondateurs d’établissements, aux enseignants, aux syndicats, aux parents d’élèves, aux écoliers, aux collégiens, aux lycéens, aux étudiants.
Victor HUGO, célèbre écrivain et poète du XIXème siècle, homme politique écrivait : « Celui qui ouvre une porte d’école, ferme une prison », et il ajoute : « la liberté commence où l’ignorance s’arrête. »
Pouvoir aller à l’Ecole reste toujours une chance. L’Ecole permet d’être constamment accompagné et aidé dans la conquête de la liberté.
A la veille de la rentrée scolaire 2024-2025, c’est avec un réel plaisir que le Bureau national de l’Union Nationale des Associations des Parents d’élèves du Post-primaire, du Secondaire et du Supérieur du Burkina Faso (UNAPES-B) adresse à l’ensemble des acteurs du système éducatif, ses vœux de bonne rentrée et de bonne année scolaire et universitaire.
La Faîtière des associations des parents d’élèves et d’étudiants saisit cette opportunité pour dresser un bilan de l’année scolaire écoulée et dégager des perspectives. L’année scolaire 2024-2025 va ouvrir ses portes avec de grands défis à relever pour notre pays.
La crise sécuritaire que connaît le Burkina Faso depuis 2016 continue d’impacter négativement le secteur de l’éducation qui, malgré tout, reste résilient.
Les résultats aux différents examens qui s’améliorent d’année en année, aussi bien au CEP, au BEPC et au Baccalauréat, le confirment.
Pour l’année 2024, ils sont les suivants :
CEP: 82,16% contre 71,48% en 2023 soit une amélioration de 10,68 points par rapport à la session précédente ;
BEPC: 47,19% contre 38,27% en 2023 soit une hausse de 8,92 points par rapport à la session précédente ;
BAC: 52,61% contre 39,27% en 2023 soit une hausse considérable de 13,34 points par rapport à la session précédente ;
EFTP : 68,73% contre 75,57% en 2023. Le taux national de succès est en régression de 6,84 points par rapport au taux de succès de la session de 2023. En dépit de cette régression, la progression de l’enseignement et la formation technique et professionnelle (EFTP) reste bel et bien perceptible à travers l’augmentation du nombre d’inscrits et du nombre d’admis.
Cher(e) apprenant (e)s,
Après plus de trois mois de vacances, vous allez reprendre le chemin de l’école. Pour certains, vous avez profité de cette occasion pour voyager, jouer, vous distraire et pour d’autres, aider les parents dans leurs activités commerciales, artisanales, de production agricole et autres. Ce temps est fini ! L’Ecole reprend ses droits. Elle va ouvrir ses portes d’ici quelques jours et je vous invite à la rejoindre dès ce mardi 01 octobre 2024.
Vos seconds parents que sont vos enseignants et le personnel de la vie scolaire vous y attendent, prêts à vous accueillir, à vous mettre dans de bonnes conditions d’apprentissage et à vous accompagner dans l’efflorescence des talents qui sommeillent en vous. L’Etat aussi n’est pas en reste. Il a mis en place et à temps les moyens devant permettre à vos enseignants de démarrer les cours dès le 1er jour des classes.
Chers apprenants, la meilleure manière de témoigner votre gratitude à l’égard de l’Etat et de vos enseignants, c’est d’être ponctuels, assidus, pugnaces et attentifs. N’oubliez pas qu’en plus d’être l’espoir de vos parents, vous êtes aussi l’avenir de notre pays, le BURKINA FASO.
Hector Ardent Raphaël G. OUEDRAOGO, Président de l’UNAPES-B ET DE l’IPE
Pour cette nouvelle année scolaire, nous formulons pour vous, chers enfants, des vœux de réussite, fruit d’un travail personnel et collectif. Vos parents vous exhortent à l’assiduité à l’école, à la discipline, au respect de vos enseignants, au dialogue et à la tolérance entre vous, vis-à-vis de vos formateurs et de vos parents.
Chers enseignants et formateurs,
Le métier que vous avez choisi n’est pas un métier comme les autres. En dépit des nombreuses contraintes et exigences qu’il renferme, il est indéniablement le plus beau métier du monde. Soyez-en fiers car vos sacrifices n’ont pas de prix. Certes, vous avez besoin du minimum vital pour accomplir votre mission dans de bonnes conditions. L’Etat en est conscient et s’y emploie.
A la veille de cette nouvelle année scolaire, le mieux que nous puissions vous souhaiter, c’est d’être en bonne santé, condition sine qua non de l’accomplissement de vos obligations professionnelles telles qu’elles sont inscrites dans les différents actes réglementaires et dans vos cahiers des charges.
L’UNAPES-B vous sait capables de donner le meilleur de vous-mêmes, de surmonter les obstacles qui jalonnent votre parcours afin de faire de l’Ecole burkinabè la meilleure Ecole de la sous-région et de l’Afrique.
Conscients des conditions difficiles dans lesquelles vous accomplissez votre tâche, nous ne pouvons que vous assurez de notre disponibilité à vous accompagner dans la mesure de nos possibilités aussi bien dans les établissements que dans nos coordinations provinciales, régionales et nationale.
Chers parents d’élèves,
Point n’est besoin de vous apprendre ce qui relève de vos devoirs vis-à-vis de vos enfants. Cependant, l’UNAPES-B voudrait vous rappeler sur quelques obligations auxquelles vous ne devez pas vous dérober :
– la mise à disposition d’un minimum de fournitures pour leur permettre de développer les compétences attendues d’eux.
– les contacts périodiques avec leurs enseignants qui vous permettront de vous assurer de leur présence effective au cours et du sérieux dont ils font montre dans leurs apprentissages.
– l’assurance d’une alimentation saine et équilibrée, gage d’une bonne santé mentale et physique.
Le Faso Dan Fani comme tenue scolaire sera généralisé à tous les établissements publics et privés du Burkina Faso.
Pour cette rentrée scolaire, le port du Faso Dan Fani sera généralisé après la phase pilote au cours de l’année scolaire 2023-2024 dans les établissements d’enseignement post-primaire et secondaire de trois communes urbaines (Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou) et une commune rurale (Sabou). « Il convient de généraliser le port de la tenue scolaire en Faso Dan Fani dans les établissements d’enseignement publics et privés », a déclaré le Ministre Jacques Sosthène DINGARA, précisant que le port de cette tenue se fera au moins tous les lundi et jeudi et sera sans contrainte.
Au plan associatif, nous invitons les différents bureaux des APE des établissements scolaires à entretenir des relations fructueuses avec les communautés éducatives afin de développer avec elles, une synergie d’action.
Les coordinations régionales, provinciales, communales et autres bureaux APE de base dont les mandats sont échus sont invités à procéder sans délai au renouvellement de leurs structures. En tant que président de l’UNAPES-B, j’y veillerai personnellement. La communication permanente et la transparence dans la gestion constituent des conditions de succès.
L’UNAPES-B demande aux autorités d’ouvrir un œil avisé sur certaines réalités de notre système éducatif qui ne nous font pas honneur. Des établissements d’enseignement privés sont ouverts sans autorisation, en violation manifeste des dispositions règlementaires, et parfois avec des non- professionnels ; ils abusent de la naïveté des parents et compromettent l’avenir de nos enfants.
L’UNAPES-B salue la décision du gouvernement de réintroduire l’instruction civique à l’école dès cette rentrée ; cela va sans doute contribuer à cultiver les valeurs d’intégrité et de patriotisme aux jeunes Burkinabè. Les leaders politiques, les notabilités coutumières et religieuses, les organisations de la société civile et les personnes de bonne volonté, sont invités à collaborer à restaurer ces valeurs à l’école.
Dans ces moments difficiles pour notre pays, l’UNPAS-B exprime sa solidarité aux personnes vivant dans les zones à fort défi sécuritaire, à celles qui souffrent dans leur chair les affres du terrorisme.
Nous nous tenons aux côtés des acteurs de l’éducation dans ces zones, à nos vaillantes Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi qu’aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui ne ménagent aucun effort pour la reconquête de notre territoire national. Nous renouvelons notre confiance en l’avenir qui ne sera pas terroriste, mais pacifique et tolérant.
S’il est vrai que les défis à relever sont nombreux, je fais mienne les propos de LA ROCHEFOUCAULD qui dit : « Il y’a peu de choses impossibles d’elles-mêmes, et l’application pour les faire réussir nous manque plus que les moyens ».
Bonne rentrée, bonne année scolaire et académique à toutes et à tous !
Vive l’école burkinabè !
Vive le Burkina Faso !
Que Dieu bénisse les efforts de tous les acteurs ! »
Dans 06 mois, le Burkina Faso produira 100 tonnes de pâtes alimentaires par jour. La pose de la prière de cette usine est intervenue hier jeudi à Koupela.
Et puis en sport, double confrontation entre le Burkina Faso et le Burundi. Bertrand Traoré et Issouf Dayo de retour. La liste des joueurs retenus a été dévoilée hier par la FBF
Dans cette édition, nous parlerons de concert de Charité. Cette initiative portée par le chantre pasteur ATI Wendlassida, vise à récolter des fonds pour venir en aide aux enfants en situation difficile. Dans un instant nous serons au téléphone avec l’initiateur dudit projet.
Lors du Conseil des ministres du 25 septembre 2024, le gouvernement a fait une communication orale relative à la situation des inondations au Burkina Faso.
Selon cette communication, à la date du 12 septembre 2024, sur les 13 régions que compte le pays, 09 ont enregistré des inondations avec des crues reparties sur les centres urbains, semi-urbains et les villages des communes concernées.
La région du Sahel est la plus touchée, notamment la commune de Gorom-Gorom qui a enregistré 09 cas d’inondations, suivie de la région de l’Est avec la commune de Fada N’Gourma dont 06 localités ont été touchées.
Ces inondations ont provoqué des pertes en vies humaines, des blessures et des chocs psychologiques du fait de la destruction des habitats, des biens matériels et autres ressources agro-sylvo-pastorales.
Les données collectées font état de 16 568 personnes sinistrées dans les 09 régions, de 415 hectares de champs de cultures détruites et de la perte de 4 106 animaux domestiques.
Toujours selon le gouvernement, dès les premières alertes, les autorités locales ont mis en place des dispositifs d’évacuation et de secours qui ont permis de mettre à l’abri les populations sinistrées qui ont également bénéficié de vivres et de non vivres de la part du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR).
Source : Compte rendu du conseil des ministres du 25 septembre 2024
Dans un communiqué, le Procureur Général près de la Cour d’appel de Ouagadougou, Laurent Poda, a indiqué qu’il a ouvert une information judiciaire, à la suite des révélations d’un vaste complot contre la sûreté de l’État, rendu public le lundi dernier par le ministère de la Sécurité. Le communiqué ci-après.
Le lundi 23 septembre 2024, le ministre de la sécurité du Burkina Faso portait à la connaissance de l’opinion publique, des faits d’une extrême gravité de nature à porter atteinte aux Institutions de la république et à la vie des populations civiles résidant sur le territoire national.
Ces faits qui mettent en cause des nationaux et des personnes de diverses nationalités, visaient à commettre des actes terroristes à grande échelle.
Prenant acte de cette dénonciation publique, j’ai instruit ce jour même le procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Ouaga II abritant le pôle judiciaire spécialisé dans la répression des actes de terrorisme, d’ouvrir immédiatement une information judiciaire pour les faits d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et toutes autres infractions que l’information viendrait à établir contre les personnes nommément identifiées dans la déclaration du Ministre de la Sécurité et tous autres auteurs ou complices.
J’invite par conséquent toute personne détenant des informations utiles à la bonne administration de la procédure ainsi engagée, à se mettre immédiatement à la disposition du parquet du tribunal de grande instance de Ouaga II sis dans l’arrondissement 11 de la ville de Ouagadougou, secteur 51 (quartier Karpala). D’ores et déjà, je rassure tout intéressé qu’il pourra bénéficier d’une protection légale et judiciaire prévue en pareil cas pour tout témoin.
Mon parquet suit avec la plus grande attention l’évolution de la procédure.
Le Procureur général près la Cour d’appel de Ouagadougou, Laurent Poda, a annoncé à travers un communiqué rendu public le mercredi 25 septembre 2024, l’ouverture d’une information judiciaire pour « association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste » à la suite des révélations faites par le ministère de la Sécurité.
Le Burkina veut mieux organiser le secteur du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image. Le sujet a été abordé au cours du CM de ce mercredi. Le gouvernement annonce la création d’une société de réassurance avec 51% des parts détenues par l’Etat.
Le Président de la Transition malienne, le colonel Assimi Goïta, a accordé une audience, lundi 23 septembre 2024, à une délégation ministérielle de la Confédération Alliance des Etats du Sahel (AES) et les responsables de la société russe Glavkosmos. Ces échanges interviennent en marge d’une rencontre stratégique de deux jours à Bamako, portant sur la conception et le déploiement de deux satellites.
Le président français Emmanuel Macron a appelé à l’arrêt des massacres de civils dans la bande de Gaza et s’est prononcé en faveur de la création de l’État de Palestine dans le cadre de la solution à deux États du conflit israélo-palestinien. C’est ce qu’il a déclaré lors d’un discours prononcé à l’occasion de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies.
L’artiste musicien Sam la joie veut passer par la musique pour ramener la paix au Burkina Faso. Pour se faire, il a tenu le dimanche 22 septembre dernier, un concert dénommé un concert pour la paix au Burkina Faso.
La destruction des malédictions héréditaires, c’est sous ce thème que la mission internationale d’évangélisation et d’intercession de compassion et de délivrance organise du 25 au 27 septembre 2024, 3 jours de prière prophétique, délivrance, restauration spirituel et déblocage. Les membres de la mission étaient en entretien sur les ondes de la RED
#Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité sous toutes ses formes, la Direction Régionale de la Police Nationale du Centre-Sud a entrepris de renforcer les mesures sécuritaires sur les axes stratégiques du territoire régional. Les différentes opérations menées notamment par des équipes du Commissariat Central de Police et l’Antenne Régionale de l’Unité Anti-drogue de la ville de Pô ont permis d’appréhender des individus qui s’adonnaient à du trafic illicite de stupéfiants et de cigarettes contrefaites.
L’ouverture officielle du programme d’évangélisation, d’enseignement, d’intercession et de prières dénommé SEEIP a eu lieu ce jeudi 19 septembre 2024 en présence des responsables de la sous-région de Boulmiougou Sud A, des hommes de Dieu et des fidèles chrétiens. « La victoire qui triomphe du monde, notre foi » fut le thème principal sur lequel le peuple de Dieu sera enseigné durant les dix jours à l’église évangélique Rocher de Grâce situé à Dayoubsi dans la commune de Komsilga.
Les responsables du conseil sous régional de Boulmiougou Sud A ont donné le top départ ouvrant ainsi la semaine par la voix du Président, le Pasteur Augustin DOUAMBA. En plus du thème principal, les fidèles chrétiens seront enseignés sur cinq autres sous-thèmes durant dix jours. Ces thèmes sont entre autres « notre identité en Jésus-Christ », « la puissance de l’amour fraternel », « la puissance de la foi », « vainqueurs du monde », et « né pour vaincre » seront développés par différents orateurs pour l’édification des participants.
Le message d’ouverture a été donné par le pasteur Silas OUEDRAOGO, vice-président du conseil sous régional de Boulmiougou Sud A sur le thème principal tiré de 1 Jean 5 : 4. L’orateur a commencé en affirmant que « tout ce qui vit veut la victoire ». C’est ainsi que Jean a écrit aux chrétiens pour leur montrer comment vivre et triompher. Il nous dit que ceux qui vont triompher sont ceux qui auront la foi. Il a évoqué le passage de Jean 1 :12 pour déclarer que nous sommes enfants de Dieu parce que nous avons reçus Jésus-Christ et que nous sommes nés de Dieu. Ceux qui sont nés de Dieu sont combattus par le monde mais la parole de Dieu nous donne le secret pour avoir la victoire sur le monde. Ce secret c’est la foi. Rien de ce monde, que ce soit l’intelligence, la sagesse, l’argent et tout autre chose ne peut nous faire triompher si ce n’est la foi.
Pour le pasteur OUEDRAOGO, Jésus n’a pas dit que nous n’allons pas rencontrer des difficultés. Contrairement à des fausses doctrines qui enseignent qu’un chrétien ne doit pas souffrir, Jésus a même dit à ses disciples qu’ils seront persécutés. Mais la bonne nouvelle est que nous ne devons pas craindre parce qu’il a vaincu le monde. L’orateur nous a expliqué ensuite ce que nous devons savoir si nous voulons vaincre. C’est de « connaitre tout d’abord notre identité ». En effet, ceux qui naissent de Dieu triomphe du monde et nous devons savoir qui nous sommes pour pouvoir triompher du monde. Celui qui est en Jésus est désormais ennemi du monde donc il sera combattu. Soyons des chrétiens authentiques. Nous sommes la lumière du monde et le sel de la terre. Donnons ainsi de l’éclat et de la saveur. Nous devons ensuite « savoir que celui qui nous a sauvé ne nous laisse pas seul ». Le Dieu qui nous a sauvé ne nous laisse pas seul parce que le sang de son fils est versé pour nous. Il veut que nous triomphions du monde et pour cela il ne nous laisse pas. Il ajoute selon Jean 6 :37 que Dieu ne mettra point dehors celui qi vient à lui. Troisièmement, nous devons « demander à Dieu de nous éloigner de la peur ». Un chrétien ne doit pas avoir peur parce que rien n’est impossible à Dieu comme le dit Luc 1 :37. Pour nous montrer que rien ne lui est impossible, Dieu a changé le processus d’enfantement de l’homme en faisant que son fils naisse d’une vierge. Devant les difficultés, ayons la foi parce celui qui a promis est fidèle et il va accomplir ses promesses.
La cérémonie d’ouverture a été marqué par des moments de prières intenses pour l’ensemble des chrétiens, pour des sujets particuliers et pour le Burkina-Faso. Les interventions et remerciement du pasteur principal, Pasteur Alassane NIKIEMA, ont marqué la fin de cette première soirée de la SEEIP 2024.
En rappel, le programme d’évangélisation, d’enseignement, d’intercession et de prières dénommé SEEIP est à sa 5e édition et se tient du 19 au 28 Septembre 2024 à Dayoubsi dans la commune de Komsilga.